PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Hervé Nathan, Céline Mouzon, Jean Joseph Boilllot, Naïri Nahapétianet al.
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 414, juillet-août 2021, pp. 22-44.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Écologie, Approche historique, Milieu naturel, Philosophie, Énergie, Économie, Science, Militantisme, Environnement, Milieu rural, Féminisme, Art
L'écologie vue par les philosophes, les économistes, les scientifiques, les artistes et les militants
Longtemps minoritaires, les penseurs et les scientifiques qui prenaient progressivement conscience des torts causé par l'homme à la nature ont eu du mal à secouer le joug du productivisme.
Pour certains penseurs, la nature est source de vérités. Les hommes doivent y puiser des enseignements, des vertus morales. Et nous avons des devoirs vis-à-vis d'elle
Les ressources que nous offre la nature sont-elles vraiment inépuisables ? Jusqu'où l'homme peut-il pousser les feux de la croissance sans se mettre lui-même en danger, sans détruire irrémédiablement le capital dont il a hérité ?
Depuis longtemps, ceux qui ont pour métier de scruter la nature, ses espèces et sa variété constatent les ravages qu'elle endure sous 'effet des actions humaines. Et alertent leurs concitoyens, dans l'indifférence souvent...
Pour beaucoup de gens de lettres, de notes ou de pinceaux, la nature est une source d'inspiration indispensable. Rien détonnant à ce qu'il aient brandi avec vigueur les armes pacifiques qui sont les leurs pour défendre son intégrité menacée
Donner sas vie pour assurer l'avenir des générations futures ? Des hommes et des femmes n'ont pas hésité dans ce combat à risquer leur peau en affrontant des pouvoirs politiques et économiques
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3213, 11 juin 2021, pp. 36-37.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Crise, Épidémie, Santé mentale, Enfant placé, Philosophie, Évaluation, Individu, Autonomie, Capacité d'adaptation, Scolarité, Sécurité, Sommeil, Jeu, Attachement, Environnement
Selon une étude récemment publiée, le confinement a eu un impact positif sur la santé mentale des enfants en famille d’accueil. Un résultat inattendu qui devrait, selon le psychologue, conduire la protection de l’enfance à réévaluer certaines situations.
Plus de temps à perdre, l’heure est à l’inventaire. Bruno Latour, philosophe et sociologue, cherche, dans son dernier ouvrage « Où suis-je ? Leçons du confinement à l’usage des terrestres », à tirer les leçons de l’épreuve que nous traversons, pour que le « monde d’après » ne ressemble pas à celui d’avant.
"2021 est l'année centenaire du premier congrès international de l’Éducation nouvelle. Anatole France dans Le Livre de mon ami(1885) écrivait : "Ce n'est qu'avec le passé qu'on fait l'avenir". Il me paraît indispensable ad minima de situer les Ceméa dans une perspective historique de l’Éducation nouvelle. Connaître son passé permet de se projeter et de construire l'avenir de notre mouvement. Parce que selon Pierre Dac : "L'avenir c'est du passé en préparation", il est important que nous n'oublions pas nos racines. Pour que les générations futures des militant.e.s de l’Éducation nouvelle construisent cet avenir, il m'a paru important..."
Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, 2021, pp. 15-24.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Éthique, Vulnérabilité, Philosophie, Valeur sociale, Identité
On peut entendre l’expression « éthique de la protection de l’enfance » en deux sens : comme l’ensemble des règles et des principes éthiques auxquels la protection de l’enfance devrait se conformer, ou comme les raisons d’ordre éthique qui rendent la protection de l’enfance légitime ou nécessaire. Cet article choisit la seconde option et s’interroge sur le sens et la valeur de la protection de l’enfance, plus spécifiquement sur le sens du mot protéger en protection de l’enfance, et sur la façon dont il faut comprendre la vulnérabilité qui en est la raison d’être. Nous suggérons que la protection de l’enfance – en tant que protection d’être vivants, humains, en développement et en devenir – vise à préserver une intégrité et une identité, mais doit moins être comprise comme la conservation d’une « mêmeté », que comme le développement d’une « ipséité », à la fois physique, psychique et sociale.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 104-111.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Langage, Bibliographie, Évolution, Politique, Travail social, Philosophie, Relation travailleur social-usager, Violence, Résistance, Vocabulaire
Travailleurs sociaux : le choix des mots dans la relation avec les personnes accompagnées
- Analyse du discours
- La violence à travers les mots
- Une forme de résistance par les mots
- Les mots : pouvoir d’agir des professionnels du social
Vocabulaire du secteur social et médico-social
- Nouveaux termes, réalités masquées, et pensée influencée
Contre-pouvoir de la langue
Au-delà du travail social, une réflexion politique
Article de Laëtitia Ngatcha Ribert, Arielle Gondonneau
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 91-103.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Stigmatisation, Vocabulaire, Langage, Violence, Souffrance psychique, Personne âgée, Philosophie, Culture, Représentation sociale
Cet article propose d’interroger les changements de terminologie et appels aux changements sémantiques et rhétoriques à l’œuvre ces dernières années dans le champ du vieillissement. Le bannissement de mots du vocabulaire est-il une réelle avancée pour réduire la stigmatisation ? Il est mis en lumière la tension contradictoire entre d’une part un effort pour réduire la violence symbolique de certains vocables, réalisé selon divers procédés, et d’autre part la permanence d’effets stigmatisants qui ne parviennent pas à être éradiqués. Changer les mots, est-ce suffisant pour changer le regard sur la vieillesse ?
Paru dans la revue Empan, n° 122, juin 2021, pp. 136-139.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Relation travailleur social-usager, Pouvoir, Assistance, Philosophie, Sémantique, Éthique, Politique sociale, Savoir, Expertise, Foucault (Michel)
Thierry Gutknecht, dans son livre "Actualité de Foucault. Une problématisation du travail social", propose une analyse du travail social à partir des principaux concepts de Michel Foucault. Il montre que la philosophie foucaldienne révèle le risque historique et politique d'un système de domination des professionnels sur les personnes accompagnées par les services sociaux.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 79-97.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Vulnérabilité, Éthique, Philosophie, Consentement, Légitimité, Contrainte, Aristote, Kant (Emmanuel), Mill (John Stuart)
Cet article explore la question du consentement des personnes vulnérables et de la démarche éthique qui vise à favoriser son expression libre et éclairée. En présentant quelques considérations étymologiques et en se basant sur la pensée philosophique d’Aristote, de Kant et de Mill, il cherche à proposer un cadre conceptuel aux institutions désireuses de penser leurs pratiques.
Par cet étayage, il souhaite montrer que le consentement n’est que l’avers d’une pièce constituée d’un revers prenant la forme de l’assentiment. Consentir est une décision, assentir est l’implication personnelle sur le chemin singulier menant à celle-ci. Les deux doivent donc être abordés ensemble, ce qui peut être soutenu par la pensée aristotélicienne (l’acte en tant que tel), par la pensée kantienne (l’acte en tant qu’expression de la volonté), et enfin au travers des jalons de Mill au sujet de ce qui constitue la légitimité d’une contrainte.
Article de Richard Pougnet, Yvette Le Goff, Laurence Pougnet, et al.
Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 271, mai 2021, pp. 26-27.
Mots clés : Santé-Santé publique, Étudiant, Santé mentale, Crise, Épidémie, Prévention sanitaire, Soutien psychologique, Accompagnement, Politique sanitaire, Philosophie, Équipe soignante
Les politiques d’aide aux étudiants sont des grandes lignes organisatrices. Elles ne doivent pas se confondre, malgré l’évidente sollicitude des acteurs publics, avec la posture du soignant. Il faut alors réinterroger la sollicitude pour défendre une forme de prévention par la mobilisation des acteurs, à savoir les étudiants eux-mêmes.