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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 51 à 60 sur un total de 227

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La force du collectif. « Proposer une autre manière de consommer et servir de tremplin à des salariés en parcours d’insertion »

Article de Mathilde L’Hôte

Paru dans la revue Empan, n° 127, septembre 2022, pp. 36-40.

Mots clés : Travail-Emploi, Insertion par l'économique, Insertion professionnelle, Management, Épidémie, Entreprise d'insertion, Covid-19, Montpellier

Drôle de Pain est une boulangerie entreprise d’insertion à Montpellier. C’est une structure dynamique et en constante évolution dont la philosophie et le fonctionnement se basent sur les trois piliers du développement durable : économique, social et environnemental. Le contexte sanitaire du Covid force la structure et les équipes à se réinventer, avec l’enjeu de rester en adéquation aux valeurs initiales. Rencontre avec Antoine Soive, fondateur et dirigeant de la structure.

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Surcharge, répit et guidance

Article de Sophie Boursange, Marcela Gargiulo, Evelyne Bouteyre, et al.

Paru dans la revue Contraste, n° 56, 2ème semestre 2022, pp. 7-346.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Parentalité, Enfant handicapé, Aidant familial, Burn out, Usure professionnelle, Maladie chronique, Accompagnement, Souffrance psychique, Épidémie, Autisme, Immigré, Soutien à la parentalité, Polyhandicap, Témoignage, CAMSP, Fratrie, Groupe de parole, Répit, Seine Saint Denis, Normandie, La Roche Guyon

Le mot surcharge prend de plus en plus d’essor dans le langage courant et sert à designer le sentiment de devoir porter en soi une charge plus lourde que celle qui est tolérable, un sentiment d’être accablé par un cumul d’émotions difficiles à traiter psychiquement et/ou un nombre conséquent d’obligations et d'informations à traiter parfois de manière concomitante.
Dans le champ du handicap de l’enfant, la surcharge parentale pourrait être due à la conjonction des nombreuses difficultés que les parents rencontrent depuis l’annonce du diagnostic et tout au long du parcours de soin de leur enfant. Ils vont devoir affronter conjointement ce qui vient de leur monde interne et ce qui provient du nombre des actions physiques concrètes et bien réelles qu’ils vont devoir assumer.
Ce numéro explore le sentiment de surcharge, en donnant la parole aux parents. Une place importante est donnée à ce que nous considérons comme la prévention de la surcharge parentale en sollicitant des auteurs qui nous partageront leurs expériences : groupes de paroles, séjours de répit, guidance parentale. Nous n’oublions pas la surcharge des professionnels, notamment pendant la période de crise sanitaire et tout au long du suivi des enfants.
Avec la participation de Vanessa ABRAHAM, Joanne ANDRE, Julie BALI, Sophie BOURSANGE Évelyne BOUTEYRE, Marion CANAUX, Emilie CAPPE, Elise CHAUVIN, Léa CHAWKI, Laura CYR, Emmanuel DEVOUCHE, Elizabeth DUSOL, François DUSOL, Martine FRISCHMANN, Marcela GARGIULO, Valérie GARRAUD, Isabelle GERNET, Zina GHELAB, Elsa GUILLIER, Lorraine JOLY, Anna LANGLOIS, Jennifer LECOURTOIS, Jessica LETOT, Kim MAINCENT, Jeanne MALATERRE, Malika MANSOURI, Stéphane MARRET, Michèle MAYER, Agnès MILLE, Maria Livia MORETTO, Didier PETIT, Anne PILOTTI, Christine RENAUDOT, Antoine ROSIER, Marie-Odile SERGEANT, Anne SEUVRE, Sophie THEURIAU, Aurélie UNTAS, Françoise VUILLEMIN, Louise ZANNI

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Alimentation, l'autre affaire du siècle

Article de Benoît Hervieu Léger, Morgan Ody, Matthieu Brun, et al.

Paru dans la revue Projet, n° 388, juin-juillet 2022, pp. 19-59.

Mots clés : Alimentation, Précarité, Mondialisation, Politique, Droit, Inflation, Conjoncture économique, Guerre, Santé, Épidémie, ONU, Echelle mondiale

En ce début de XXIe siècle, la faim est toujours là, et même en hausse structurelle depuis moins d’une décennie. Selon les estimations onusiennes, près de 800 millions de personnes sont, à ce jour, sous-alimentées. Cette réalité ne se réduit pas à l’imagerie tragique d’enfants dénutris du Sahel. En 2020, deux milliards et demi d’individus – soit le tiers de l’humanité – se sont trouvés en état d’insécurité alimentaire. Autrement dit, selon les critères de la FAO (l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), hors de « l’accès régulier à suffisamment d’aliments sains et nutritifs pour une croissance et un développement normaux et une vie active et saine ».

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Institutions sous contrôle

Article de Jean François Gomez, Gaëlle Légo, Henri Santiago Sanz, et al.

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 154, 2e trimestre 2022, pp. 13-82.

Mots clés : Travail social : Établissements, Institution, Établissement social et médicosocial, Contrôle, Contrôle social, Sécurité, Technologie numérique, Travail social, Procédure, Législation, Démocratie, Délinquance, Terrorisme, Épidémie, Souffrance, Absentéisme professionnel, Évaluation, Haute autorité de santé, Protection de l'enfance, Santé mentale, Formation professionnelle continue, Certification professionnelle, Organisme de formation

La surveillance en tant que telle, directe, entre timidement encore mais franchement dans les institutions et services. Déjà des caméras suivent les personnes accueillies dans les couloirs, des portes verrouillées ne s’ouvrent qu’à la trace digitale, des « réseaux sociaux » servent au traçage des individus… Par ailleurs, sous le vocable de « bonnes pratiques », les textes, protocoles, procédures imposent des temps mesurés d’intervention, des tableaux numériques. Il s’agit d’une nouvelle modalité de surveillance des pratiques qui demain rendra possibles la contention en lieu et place de la compréhension, ainsi que le « travail à l’acte » au lieu du travail pluridisciplinaire, indice de démocratie dans nos institutions d’éducation et de soin. Comment ces phénomènes sont-ils vécus par les usagers et les professionnels sur le terrain ? Quel sens donner à ces modalités de contrôle ou de surveillance ? Devons-nous les accepter ? Leur présence ne vient-elle pas interroger le cœur même des pratiques d’infirmier, d’éducateur, de thérapeute ? Enfin, comment agir, par quelles formes de résistances, de contournements et d’innovations ?

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L’attachement au temps de la COVID-19

Article de Blaise Pierrehumbert

Paru dans la revue Enfance, vol. 74, n° 2, avril-juin 2022, pp. 255-279.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Épidémie, Attachement, Relation enfant-parents, Santé mentale, Stress, Émotion, Vulnérabilité, Lien social, Éthique, Confinement

La littérature scientifique a montré le rôle clé joué par les comportements d’attachement dans l’enfance et des représentations d’attachement à l’âge adulte pour reconnaître, traiter et réguler les émotions dans des situations stressantes. La pandémie COVID-19 due au virus SARS-CoV-2 a provoqué une importante détresse psychologique et a entraîné une crise de santé mentale dans le monde entier. Parmi les facteurs qui ont contribué à ces problèmes figurent les restrictions sanitaires, l’isolement social, les incertitudes liées à la pandémie, la perturbation de la façon dont les gens interagissent, travaillent, se divertissent ou encore la modification des routines familiales entre parents et enfants. Le présent article constitue une revue de la littérature concernant les publications entre le printemps 2020 et le printemps 2022. Plus de 80 articles, la plupart relatifs à des enquêtes scientifiques, ont été pris en compte. Ils confirment la pertinence de prendre en considération les comportements et les représentations d’attachement lorsqu’il s’agit des implications de cette pandémie ; ces données sont importantes en regard des questions de santé publique, notamment en vue de mieux gérer les menaces collectives du futur.

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Utile, mais pas indispensable ? Engagement bénévole des retraités et Covid-19

Article de Marion Repetti, Pauline Mesnard, Farinaz Fassa, et al

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 167, mai 2022, pp. 173-188.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Retraite, Bénévolat, Inclusion, Épidémie, Méthode qualitative, Recherche, Suisse

Bien que les contributions des retraités bénévoles occupent une place particulièrement importante dans l’organisation sociale de la Suisse, elles ne font l’objet que de peu de reconnaissance sociale. Cette situation questionne le rôle que peut jouer l’engagement bénévole dans l’inclusion sociale à la retraite, les effets inclusifs de tels engagements étant dépendants de la reconnaissance sociale des bénévoles. Cet article utilise les données d’une recherche qualitative menée sur le bénévolat des retraités en Suisse pour examiner le rôle que le bénévolat joue sur l’inclusion sociale des retraités et les effets de la pandémie de Covid-19 sur cette relation

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Désirer en temps d’incertitude

Article de Eric Fiat

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 197-201.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Épidémie, Crise, Désir, Attention, Estime de soi, Soin, Habitude, Ennui, Confinement

Pour retrouver le chemin d’un désir d’avenir, rien ne semble plus nécessaire que la considération (attention, prévenance, estime, soin) de ce que les hommes et les femmes vivent en ces temps d’incertitude.

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La parole et la participation des personnes concernées en temps de gestion de crise

Article de Blandine Maisonneuve

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 181-196.

Mots clés : Lien social-Précarité, Épidémie, Exclusion sociale, SDF, Vulnérabilité, Participation, Pauvreté, Témoignage, Accueil d'urgence, Hébergement temporaire, Insertion sociale, Confinement

Cet article se propose de revenir sur la période du premier confinement dans le secteur de l’accueil-hébergement-insertion à partir d’une plate-forme numérique de recueil de récits de confinement de personnes en situation de précarité par leurs pairs. Au travers des témoignages postés sur cette plate-forme et d’un retour d’expérience des principaux acteurs, professionnels et personnes accueillies/accompagnées, il met en évidence les effets du confinement et du déploiement des mesures sanitaires et sociales auprès des personnes en situation de pauvreté. Il fournit également des pistes de réflexion sur l’effet de l’expertise d’usage sur les politiques publiques et la construction d’une démarche et d’une parole collectives.

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Droits d’urgence et les victimes de violences conjugales à l’épreuve de la crise sanitaire

Article de Gwenaëlle Thomas Maire, Anne Thalia Crespo, Tiphaine Ligier

Paru dans la revue Vie sociale, n° 37, avril 2022, pp. 167-180.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence conjugale, Épidémie, Crise, Accueil, Pratique professionnelle, Victime, Méthode de travail social, Accès aux droits, Exclusion sociale, Confinement, Droits d’urgence, Paris

L’association Droits d’urgence agit depuis 1995 en menant des permanences juridiques auprès de plus de 80 000 personnes chaque année. Les équipes salariées et bénévoles vont à la rencontre des publics en situation d’exclusion, aux côtés d’autres professionnels médico-sociaux. La fermeture des lieux d’accueil liée au premier confinement a évidemment bouleversé le fonctionnement des permanences. Passé la phase de surprise et de sidération initiale, nous avons repensé nos pratiques.
Cette crise sanitaire a exacerbé les violences conjugales. Si la prise en charge des victimes au point d’accès au droit du 20e arrondissement a été suspendue en présentiel, elle a été maintenue par téléphone et email. Lorsque l’accueil physique et les déplacements des victimes et des professionnels ont été contraints, d’autres outils ont émergé. En particulier, le site DroitDirect.fr a été déployé en urgence à Paris en avril 2020.
En conclusion, l’action de Droits d’urgence revêt une importance particulière en temps de crise sanitaire, qui accentue la vulnérabilité. Nous avons collectivement réussi à maintenir le contact avec les structures partenaires, les professionnels et surtout avec les usagers. Concernant les violences conjugales, le présentiel reste indispensable, mais des solutions et méthodes de travail complémentaires émergent. Il faut capitaliser sur ces enseignements et pérenniser les pratiques vertueuses.

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