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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La radicalisation : quelles perspectives cliniques ?

Article de Thierry Lamote, Olivier Douville

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 401, novembre-décembre 2022, pp. 28-60.

Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Société, Psychologie clinique, Prison, Psychothérapie, Prise en charge

Tenant compte du lien entre psychologie individuelle et psychologie sociale, ce dossier propose de définir les déterminations subjectives qui font d'une radicalisation une perspective irrésistible pour certains adolescents et jeunes adultes dans l'état actuel des liens sociaux et des contextes politiques. Des dispositifs institutionnels divers y seront également présentés.

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Nouveaux droits sociaux pour les personnes détenues

Article de David Gautier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3284, 25 novembre 2022, pp. 14-19.

Mots clés : Justice-Délinquance, Détenu, Droits des usagers, Réinsertion sociale, Réinsertion professionnelle, Protection sociale, Assurance vieillesse, Retraite, Assurance chômage, Inspecteur du travail, Médecine du travail, Harcèlement moral, Discrimination, ESAT, Prison, Projet d'établissement

Second volet de la réforme du travail pénitentiaire, l’ordonnance du 19 octobre 2022 ouvre un ensemble de droits sociaux pour les personnes détenues et renforce le cadre légal du travail en prison. Présentation des principales mesures.

Violences sexuelles : prendre en charge les auteurs déficients intellectuels

Article de Catherine Abou El Khair, Delphine Dieulle, Christelle Pot

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3281, 4 novembre 2022, pp. 24-25.

Mots clés : Justice-Délinquance, Crime sexuel, Violence, Prise en charge, Individu, Handicap mental, Prison, Formation, Établissement social et médicosocial, Exhibitionnisme, Traumatisme, Accompagnement, Travailleur social, Équipe, Soin, Stress, Information sexuelle, Personne handicapée

Comment traiter les agresseurs sexuels présentant un handicap intellectuel ? Alors que la loi du 17 juin 1998 a institué l’injonction de soins, le sujet s’est imposé au sein de l’unité régionale de soins aux auteurs de violences sexuelles (Ursavs). Adossée au centre hospitalier universitaire de Lille, cette structure a développé une formation spécifique, centrée sur les liens entre déficiences intellectuelles et abus sexuels. Formatrices, l’infirmière psychiatrique Christelle Pot et la psychologue clinicienne Delphine Dieulle insistent sur la nécessité, pour prévenir de tels actes, de mieux en comprendre les causes.

“Délinquant n'est pas une identité en soi”

Article de Margot Hemmerich, Sonia Ollivier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3280, 28 octobre 2022, pp. 28-29.

Mots clés : Justice-Délinquance, PJJ, Délinquance, Identité, Accompagnant éducatif et social, Pratique éducative, Insertion sociale, Insertion professionnelle

Dans « L’insertion des jeunes : question de justice ? », des professionnels de la justice et du social s’interrogent sur leurs pratiques. Pour Sonia Ollivier, éducatrice à la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), il faut miser davantage sur l’accompagnement éducatif du mineur et ne pas oublier qu’il s’agit d’un enfant en construction.

Stratégies, ruses et dissimulations dans les « quartiers d’évaluation de la radicalisation » (QER) – France

Article de Gilles Chantraine, David Scheer

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 46, n° 3, 2022/3, pp. 375-407.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Administration pénitentiaire, Détenu, Détention, Radicalisation, Religion, Intégrisme, Surveillant de prison, Contrôle, Stratégie, Observation, Évaluation, France

Les « quartiers d’évaluation de la radicalisation » (QER) constituent l’ossature autour de laquelle s’organise la prise en charge des détenus radicalisés dans les prisons françaises. Lors de sessions de 17 semaines, une douzaine de détenus y sont affectés à des fins d’évaluation, avant d’être orientés vers d’autres lieux de détention selon les préconisations qui en résultent. Cette contribution analyse les adaptations secondaires des détenus dans ce type d’unités, sur la base d’entretiens réalisés avec des détenus en cours d’évaluation. Dans un premier temps, nous détaillerons les tactiques quotidiennes d’adaptation au dispositif sécuritaire de l’unité, caractérisé par son haut degré de contrainte, son dispositif de surveillance renforcé, et l’intrication des activités de renseignements au fonctionnement quotidien du QER ; ces tactiques peuvent également prendre une tournure « stratégique », notamment lorsqu’il s’agit d’importer en détention des conflits géopolitiques extérieurs. Dans un second temps, nous examinerons les adaptations des détenus au processus d’évaluation proprement dit. Les refus de participer à l’évaluation sont aussi rares que les formes d’enrôlement enjoué, et ces adaptations se laissent davantage décrire comme des formes de « conformité tactique », au cours desquelles les détenus, dans un effort permanent d’autocontrôle, tentent d’éviter les faux pas, d’anticiper et de réagir à des questions et des observations dont ils font l’objet.

Stratégies, ruses et dissimulations dans les « quartiers d’évaluation de la radicalisation » (QER) – France

Négocier l’ordre carcéral : les particularités du traitement pénitentiaire des détenus CelEx en Belgique

Article de Charlène Crahay

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 46, n° 3, 2022/3, pp. 349-374.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Administration pénitentiaire, Détention, Détenu, Radicalisation, Religion, Islam, Contrôle, Surveillant de prison, Terrorisme, Observation, Ethnographie, Enquête, Belgique

En insistant sur la dimension préventive à travers la détection des personnes radicalisées, la politique pénitentiaire belge de lutte contre la radicalisation prévoit une politique forte en matière de renseignement. Différents acteurs intervenant en prison sont identifiés comme pouvant participer à un meilleur flux des informations. Parmi ceux-ci, les agents pénitentiaires dont la mission consiste à documenter quotidiennement, à travers des fiches d’observation, tous les aspects de la vie sociale et individuelle des détenus condamnés ou prévenus pour infractions terroristes ou identifiés comme étant radicalisés par l’administration pénitentiaire. Désignés en première ligne pour détecter les suspects d’un islam dangereux, les agents pénitentiaires sont également pris dans des mécanismes de négociation de l’ordre carcéral avec les condamnés. Au moyen d’une enquête ethnographique menée dans trois établissements pénitentiaires, cet article montre combien la lutte contre la radicalisation impacte le rôle et les missions du personnel de surveillance et met, plus spécifiquement, en lumière les effets du régime d’incarcération, selon qu’il relève d’une politique de concentration ou de dispersion des « publics cibles », sur la gestion de l’ordre carcéral ainsi que les dynamiques relationnelles entre détenus et surveillants.

Négocier l’ordre carcéral : les particularités du traitement pénitentiaire des détenus CelEx en Belgique

Un soutien spirituel sous surveillance : les conseillers islamiques en prison à l’ère de la lutte contre la radicalisation

Article de Laure Kervyn de Meerendré

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 46, n° 3, 2022/3, pp. 321-348.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Administration pénitentiaire, Détenu, Radicalisation, Religion, Pratique religieuse, Islam, Médiation, Accompagnement, Spiritualité, Contrôle, Prévention, Belgique

En Belgique, l’implication des conseillers islamiques en prison a été jugée nécessaire pour la lutte contre la radicalisation. De ce fait, le statut des conseillers islamiques, des aumôniers et conseillers moraux a été revu et finalisé dans l’arrêté royal du 17 mai 2019 qui leur est relatif. La mission d’assistance spirituelle en prison, qui s’inscrivait jusqu’alors dans le respect de la liberté de religion, se voit quelque peu redéfinie et place les conseillers islamiques dans une série de dilemmes, entre aide et surveillance des détenus. Par l’analyse d’entretiens semi-directifs, cet article parcourt quelques-uns des dilemmes qui découlent de cette situation pour ces intervenants.

Un soutien spirituel sous surveillance : les conseillers islamiques en prison à l’ère de la lutte contre la radicalisation