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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 51 à 60 sur un total de 218

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La place des familles dans l’hospitalisation sous contrainte

Article de John Ward

Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 99-116.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Psychiatrie, Placement, Approche historique, Demande, Tiers, Famille, Consentement, Implication personnelle, Hospitalisation volontaire, Internement psychiatrique

Cet article retrace l’histoire des différentes formes de placement psychiatrique sur demande d’un tiers existant en France du XVIIe siècle à nos jours. Cette histoire témoigne de la transition entre une conception organique de la famille demandeuse de lettre de cachet et une pratique individualisée laissant dans l’ombre l’identité du demandeur sans définir clairement son rôle. Pourtant, l’étude des motifs de placement à travers des sources d’archives montre que le proche parent a occupé une place significative non dénuée de sollicitude à l’égard du malade. Cette histoire s’oriente aujourd’hui vers une nouvelle conception qui pourrait considérer le proche parent, demandeur de soins psychiatriques sur demande d’un tiers, comme porteur d’une forme de consentement pour autrui.

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Pour une disciplinarisation du travail social coproduite avec les personnes usagères

Article de Claire Heijboer, Stéphane Rullac

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 207-221.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Formation professionnelle, Université, Expertise, Usager, Reconnaissance

La refonte législative et réglementaire du travail social en faveur de la participation des usagers à la vie de ses institutions entreprise en 2002, la conférence de consensus du CNAM « La recherche en/dans/sur le travail social » en 2014, la réforme de la formation professionnelle en travail social en 2018 et le développement, depuis 20 ans, d’une recherche en travail social associant l’ensemble des acteurs et actrices du travail social, ouvrent la voie d’une refondation institutionnelle du travail social porteuse d’une nouvelle critique sociale démocratique qui se rejoue dans la parution, à la rentrée 2021, du « Manifeste pour une Discipline Sciences humaines et sociales – Travail social ». Nous proposons d’explorer la perspective d’une disciplinarisation du travail social qui reposerait sur la reconnaissance et la valorisation de l’expertise usagère de ceux et celles qu’il ne convient plus de considérer uniquement comme des personnes bénéficiaires.

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Développer l’offre sociale et médico-sociale : l’utopie de la régulation concurrentielle

Article de Roland Janvier

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 85-96.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Compétition, Définition, Travail social, Solidarité, Développement durable, Établissement social et médicosocial

Doit-on réguler l’accès aux droits fondamentaux ? C’est la question que posent aux interventions sociales les pratiques concurrentielles. L’analyse de quelques caractéristiques du travail avec et pour autrui nous enseigne que l’inclusion n’est pas une compétition car l’exercice de la solidarité suppose la fraternité. La transformation sociale n’est pas un marché et le pouvoir d’agir, que l’on cherche à développer pour les personnes accompagnées, implique des pratiques de développement durable, non de concurrence.
C’est pour ces raisons que cet article réfute la mise en concurrence comme mode de régulation de l’offre sociale et médico-sociale, pour des motifs éthiques et déontologiques qui s’appuient sur la confrontation des savoirs telle que la pose la définition légale du travail social.
Les conséquences de cette mise en concurrence des établissements et services sociaux et médico-sociaux portent atteinte à la nécessaire socio-diversité des acteurs et, surtout, aux principes de solidarité qui requièrent de « faire ensemble »

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La concurrence dans le secteur social et médico-social : un levier pour le progrès ou un pas risqué vers une société dominée par le marché ?

Article de Henry Noguès

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 23-39.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Association, Compétition, Management, Marché public, Établissement social et médicosocial, Représentation sociale, Économie politique, Subvention, Contrainte, Risque, Libéralisme

Les associations du secteur social et médico-social se trouvent de plus en plus plongées dans un contexte nouveau marqué par une mise en concurrence croissante. Cette évolution résulte d’un ensemble de facteurs qui ont influencé l’histoire de l’action sanitaire et sociale. Celle-ci s’est accélérée avec la conversion de l’appareil d’État au nouveau management public inspiré par l’idéologie néolibérale. Si cette introduction de la concurrence est parfois considérée comme une source de progrès, on montre que les spécificités des activités du secteur social et médico-social s’écartent sur de nombreux points des conditions nécessaires pour l’existence de marchés efficients. Plus généralement, l’extension sans limites de l’espace marchand soulève des réserves fortes et peut légitimement inquiéter. La définition démocratique de zones où il vaut mieux que le marché soit tenu à l’écart est un enjeu politique. Le secteur social devrait en faire partie.

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Médicalisation de l'existence, coronavirus et confinement

Article de Nadia Veyrié

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 72, décembre 2020, pp. 49-62.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Société, Médecine, Relation soignant-soigné, Médecin, Santé publique, Politique sanitaire, confinement, Coronavirus

L’auteure rappelle le sens donné à la médicalisation de l’existence depuis les années 1970 et la réinterroge à partir de « l’épreuve » du coronavirus, du confinement, des malades et des soins ainsi que des décisions politiques françaises.

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Pour penser la médicalisation de nos sociétés

Article de Thierry Gutknecht

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 72, décembre 2020, pp. 36-48.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Souffrance psychique, Santé mentale, Société, Politique, Médecine, Éthique, Travail social

Ce texte propose de mettre en avant certains questionnements et enjeux en lien avec le processus de médicalisation en cours dans nos sociétés contemporaines et plus précisément de montrer en quoi le travail social est interrogé par ce processus. Nous cherchons entre autres à relever l’importance de penser la médicalisation avec d’autres dimensions de la société – individualisation, gouvernementalité, sécurité, etc.
Nous proposons également de nous pencher sur le champ de la santé mentale, en considérant notamment certains éléments significatifs de ce processus.

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La médicalisation de l'existence. Quelques remarques sur ses racines anciennes

Article de Jean-Christophe Weber

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 72, décembre 2020, pp. 23-35.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Approche historique, Sociologie, Diagnostic, Approche clinique, Biologie, Médicament, Crise, Corps, Pouvoir

La médicalisation de l’existence, dont la sociologie analyse les conditions de possibilité et les développements contemporains, gagne aussi à être comprise à l’aune d’une ambivalence originaire de la médecine, requise dès ses débuts pour atténuer les effets de la démesure corporelle. Réduite à son os, la pratique médicale est réponse à la demande d’un malade. Tel est le point de départ, dont il faut saisir quelques-uns des enjeux pour comprendre comment le médecin contemporain participe, parfois malgré lui, à une entreprise qui déborde largement son champ et n’est plus son objet.

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La médicalisation de l'existence à l'heure de l'Anthropocène

Article de Jean-Loup Lenoir

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 72, décembre 2020, pp. I-XII.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Approche historique, Acte médical, Psychiatrie, Sujet, Approche clinique, Évolution

Le discours de la médicalisation de l’existence initié lors de la seconde moitié du XVIIIe siècle, puis porté par l’essor de nos sociétés technoscientifiques, prend un tour pour le moins radical à notre époque, se faisant le symptôme d’un virage épistémologique, civilisationnel et anthropologique inédit. Ce qu’il nous faudrait prendre au sérieux à l’heure de l’Anthropocène : c’est-à-dire dans ce moment historique où les progrès scientifiques et techniques réalisés par l’homme engendrent leur lot de toxicités (d’entropie) et appellent chacun à remobiliser ses capacités néguentropiques.

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En France les hauts fonctionnaires cherchent à monopoliser l’expertise dans le domaine social

Article de Bruno Palier, Olivier Giraud

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 225-233.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Expertise, Politique sociale, Protection sociale, Recherche, Fonction publique, Qualité, Recherche universitaire, Reconnaissance, Débat, Sciences humaines et sociales

RFAS : Comment, dans votre carrière de chercheur, en êtes-vous venu à vous poser la question de l’expertise ?

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Accompagner la naissance du droit social comparé : l’Institut Max-Planck de droit social et de politiques sociales à Munich

Article de He Linxin

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 193-216.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Droit social, Politique sociale, Science, Recherche universitaire, Approche historique, Institution, Allemagne

Le droit social, en tant que cadre normatif des politiques sociales, a connu un développement spectaculaire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En Allemagne, le besoin d’un traitement scientifique de la matière conduisit à la création, il y a quarante ans précisément, d’un Institut Max-Planck consacré au « droit social étranger et international ». Pourquoi le choix d’un institut en dehors des universités ? Quels sont les apports et les influences de cet institut en matière de droit social comparé ? Le présent article cherche à dresser un bilan – provisoire – des travaux de l’Institut qui semblent avoir utilement contribué à la fondation du droit social comparé comme discipline scientifique en Allemagne. Par sa structure et sa méthode, l’Institut, tout en étant perçu par le public extérieur comme un point d’information et de contact, cherche à explorer des terrains moins connus et complète ainsi la recherche universitaire dans le paysage scientifique.

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