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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 51 à 60 sur un total de 816

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Les chefs de service à l'épreuve de l'inclusion scolaire

Article de Stéphane Martin

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 518-519, juillet-août 2019, pp. 157-171.

Mots clés : Travail social : Établissements, Chef de service éducatif, Rôle, Cadre de l'intervention sociale, Intégration scolaire, Approche historique, Enfant handicapé, Usager, Participation, Dispositif d'insertion, Management, Équipe éducative, Enseignant, Travailleur social, Coopération, École, Établissement social et médicosocial, Inclusion

Le projet inclusif considère la personne accompagnée comme moteur de sa propre vie au sein d'une collectivité, quelle qu'elle soit. Dans cette conception, les potentialités des personnes sont au coeur d'une action sociale centrée sur une adaptation de l'environnement à tous les citoyens, et non l'inverse...

Les émotions à l'école

Article de Aurélie Jeantet, Grégoire Borst, Hélène Bertheleu, et al.et al.

Paru dans la revue Diversité, n° 195, mai-août 2019, pp. 5-167.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Accompagnement de la personne et identité, Émotion, Empathie, Introspection, École

Etre un homme aujourd'hui

Article de Martine Fournier, Maud Navarre, Frédéric Letourneux, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 313, avril 2019, pp. 28-51.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Homme, Masculinité, Crise, Identité, Milieu urbain, Paternité, Égalité, Relation femme-homme, École

Comment définir l’homme du 21e siècle ? Assistons-nous à un « déclin de l’empire mâle » ? À « une crise de la masculinité », comme certains le soutiennent ? Ou plutôt à la fin d’un modèle unique ?
Il est bien difficile de prendre la mesure du phénomène tant les constats sont changeants et contradictoires. Un certain désinvestissement des garçons à l’école ne signifie pas que leurs carrières professionnelles en soient pénalisées. L’engagement spectaculaire de certains « nouveaux pères » n’augure pas toujours une diminution de la charge mentale des mères ou une transformation des rapports dans le couple. L’adhésion d’une partie des nouvelles générations d’hommes à l’égalité des sexes n’empêche pas l’apparition de certains groupes qui s’emploient à construire leur identité sur une « virilité hégémonique », voire sur la détestation du féminin…
Un brouillage est apparu. Les représentations du masculin ne sont plus claires ; elles peuvent aussi beaucoup varier selon les milieux sociaux et les différentes cultures....

Apprendre les drogues en classe. La construction sociale des psychotropes par leurs effets lors des actions de prévention des conduites addictives en milieu scolaire

Article de Yohan Selponi

Paru dans la revue Agora, n° 81, janvier-avril 2019, pp. 109-121.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Toxicomanie-Addictions, École, Prévention, Addiction, Drogue, Psychotrope

Dans le cadre d’actions préventives, décrire les effets des psychotropes sur l’organisme, n’est-ce pas aussi construire leur réalité sociale en apprenant aux élèves ce qu’ils pourraient attendre de leurs usages ? Ces descriptions sont fondées sur une homogénéisation des différents types de produits autour de leur substance dite « active » contribuant à véhiculer l’idée qu’il n’existe pas de consommations sans ivresse. Cette normalisation des conduites permet, du côté des élèves, un « apprentissage » des éléments motivant les consommations et des normes sociales associées. Mais en enjoignant, notamment, les garçons des classes populaires à se raconter, les agents de prévention contribuent à construire les consommations massives qu’ils cherchent à prévenir.

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Votre enfant chante à l’école ?… Eh bien, dansons maintenant !

Article de Anne Berlioz Ruffiot

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 1, mars 2019, pp. 5-25.

Mots clés : Enfance-Famille, Difficulté scolaire, Enfant en difficulté, Éducation, Instituteur spécialisé, Partenariat, Famille, Relation équipe éducative-famille, École, Approche systémique, École maternelle, École primaire

En tant qu’enseignante spécialisée, je suis sollicitée par les enseignants d’écoles maternelles et élémentaires, pour les enfants en difficultés scolaires ou comportementales (manque de concentration, de cadre, d’autonomie, de confiance en eux, agressivité, etc.) avec le mandat institutionnel d’impliquer les familles.
Quelle lecture opérationnelle choisir de la situation ?
Comment entraîner enfant et parents, qui ne sont pas à l’origine de la demande, dans cette fameuse « danse » susceptible de conduire au changement ?
Quel type de danse leur proposer ?
J’exposerai les grandes lignes de ma démarche avant de proposer une rapide classification du type d’outils ou « pas de danse » que j’utilise.

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Évolution des structures sociales et conséquences sur les métiers de l’enseignement

Article de Florent Pasquier

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 101-108.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Société, Échec scolaire, Enseignant, École, Formation de formateur

Quel lien entre l’évolution des sociétés occidentales, celle des systèmes éducatifs et celle des personnels d’éducation : ensemble de charges ou force au service du développement individuel et collectif ? Un rappel historique des conditions de formation et de titularisation des personnels est suivi de la présentation des tendances, études et expérimentations actuelles en Europe et dans le monde. Une redéfinition des structures éducatives au travers des modalités de la fonction enseignante et des structures éducatives est possible.

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L’éducation familiale au prisme du soupçon de maltraitances Les enjeux du contrôle de l’information dans les relations entre l’école et les familles

Article de Frédérique Giuliani

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 22, printemps 2019.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant maltraité, École, Enseignant, Protection de l'enfance, Éducation familiale, Signalement d'enfant, Suisse

Depuis le milieu des années 2000, la « lutte contre les maltraitances infantiles » constitue l’une des priorités du département de l’Instruction publique d’un canton de Suisse romande. En l’espace d’une dizaine d’années, des transformations juridiques et institutionnelles ont accompagné d’importants changements dans les représentations des professionnels de l’éducation à l’égard de la maltraitance infantile et les pratiques sociales à son encontre. La présomption de maltraitance ou de négligence familiales constitue désormais une catégorie de pensée régulièrement mobilisée par les enseignants et non-enseignants lorsqu’ils ont à interpréter les problèmes d’apprentissage ou de comportement de certains élèves. L’étude de ce contexte de soupçon est au cœur de cet article, lequel se donne pour tâche d’éclairer la façon dont le mandat de « lutte contre la maltraitance » confié aux acteurs scolaires oriente leur perception des familles et colore les relations qu’ils établissent avec elles. Dans un premier temps, en mobilisant certains apports de la théorie de la valuation formulée par Dewey d’une part, et le concept d’« Umwelt » forgé par Goffman d’autre part, l’analyse met en évidence la façon dont la procédure officielle de prévention des risques de négligence/maltraitance a pour effet de modifier le « système d’alarme » des professionnels et leur évaluation des situations familiales. Dans un second temps, elle montre que, dans ce contexte de soupçon, l’identification dont font l’objet les familles dépend beaucoup de leurs compétences interactionnelles, et notamment du contrôle qu’elles exercent (ou pas) sur les informations sociales communiquées aux professionnels.

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La collaboration école-famille-communauté au sein d’une école privée efficace : quels types de relation et de soutien sont privilégiés ?

Article de Serge J. Larivée, Fernand Ouédraogo, Laurent Fahrni

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 22, printemps 2019.

Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Famille, Coéducation, Réussite scolaire, Soutien scolaire

L’établissement de pratiques collaboratives entre l’école, la famille et la communauté (ÉFC) apparaît comme un enjeu incontournable pour maximiser les chances de réussite des élèves. Cependant, il est difficile de cerner ces pratiques parce qu’elles sont très diversifiées en matière de types et de fréquence d’activités et de partenaires impliqués selon les établissements scolaires, l’ordre d’enseignement (le préscolaire, le primaire et le secondaire) et les caractéristiques des élèves et de leurs familles (statut socioéconomique, immigration récente, intégration d’élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage, etc.), (De Saedeleer et al., 2004 ; Larivée, Terrisse et Kalubi, 2006). Mais qu’en est-il de la collaboration ÉFC dans les écoles privées jugées efficaces ? Quels sont les types de pratiques privilégiés ? Quelles sont les conditions de réalisation et les modalités de gestion de la collaboration ÉFC ? Dans ce texte, nous abordons ces questions liées aux pratiques collaboratives ÉFC en étudiant spécifiquement la situation d’une école privée jugée efficace au plan de la réussite scolaire et accueillant des élèves d’âge préscolaire, primaire et secondaire. Plus spécifiquement, nous analysons les types de relations et de soutien privilégiés par cette école à l’égard des parents et des membres de la communauté. D’une manière générale, les résultats indiquent de façon significative que les pratiques de collaboration ÉFC privilégiées par le personnel scolaire et les parents se situent autour de deux types d’activités : les communications entre l’école et la famille ; le suivi et l’encadrement des devoirs et des leçons.

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Le retour de l'éducation morale

Article de Jean Emile Charlier, Sarah Croche, Reinhold Hedtke, et al.

Paru dans la revue Education et sociétés, n° 42, 2019/2, pp. 5-184.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Éducation, Morale, Civisme, Compétence, École, Organisation du travail, Belgique, France, Allemagne, Suède, République de Corée

Ce dossier se situe dans le prolongement de la réflexion menée dans les numéros 40 et 41 concernant l’évolution des références qui inspirent les politiques d’éducation : l’intégration dans le respect des différences, les objectifs de développement durable. Ces nouvelles approches du bien commun portent de nouvelles définitions du citoyen et de l’éducation morale. En outre, la globalisation économique s’accompagne d’une mise en ordre cognitive du monde appuyée sur les grandes enquêtes et les indicateurs internationaux. Cette conjoncture appelle un renouvellement de l’esprit critique qui doit être capable d’interroger la représentation des sociétés qui est ainsi construite, de revenir sur ses fondements et d’ouvrir sur d’autres possibles. Une série d’études internationales insiste également sur le renouvellement des méthodes. Les apprentissages doivent être ancrés dans l’expérience : les manières de faire dans la vie des classes et des établissements importent plus que les prescriptions, ce qui confère une nouvelle dimension à la sociologie du curriculum.

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Enchanter nos pratiques

Article de Charlotte Crettenand

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 4, décembre 2018, pp. 355-373.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie familiale, Conte, Imaginaire, Psychothérapeute, Relation soignant-soigné, Médiation, Parole, Enfant, Harcèlement moral, École, White (Michaël)

C’est dans le monde de l’enfance, des contes, et des enchantements que nous emmène Charlotte Crettenand. La pratique narrative inventée par Michaël White dans les années 1990 se fonde sur la narration, et l’externalisation du problème : l’enfant n’est pas le problème. A partir de ces prémices, elle propose de parler des qualités de l’enfant dès le début des rencontres, avant même d’envisager la cause de la consultation. Les cartes Dixit, véritables objets flottants, ont donc tout naturellement trouvé leur place dans cette modalité. Dans l’histoire de Flora, venue pour harcèlement par ses camarades, elle utilisera ces cartes pour parler du présent, puis de l’avenir, et enfin du passé.

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