PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Sylvie Rayna, Bernard Golse, Marie Elena Fantoni, et al.et al.
Paru dans la revue Le Furet, n° 94, septembre 2019, pp. 12-48.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail d'équipe, Management, Direction, Conflit, Formation, Bientraitance, Médiation, Écoute, Québec, Allemagne, Japon
Paru dans la revue L'Autre, vol. 20, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 23-31.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Image du corps, Corps, Changement, Sexualité, Tradition, Adolescent, Conflit, Responsabilité
J'ai rencontré Françoise Héritier au retour de mes premiers terrains de thèse, au début des années 1990, au Collège de France. Mes recherches se faisaient sous la direction de Pierre Bonte, Directeur de recherche au Laboratoire d’anthropologie sociale, dirigé par Claude Lévi-Strauss puis par Françoise Héritier jusqu’en 1998. Compte tenu de mes thématiques sur les relations hommes/femmes et l’éducation, il m’introduit auprès de Françoise Héritier afin que je suive le séminaire qu’elle dirigeait sur les thématiques du corps et des affects.
Paru dans la revue Dialogue, n° 223, mars 2019, pp. 133-151.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Couple, Société, Culture, Violence, Tradition, Thérapie de couple, Thérapie familiale, Inconscient, Conflit, Tunisie
Le courant intersubjectiviste en psychanalyse a imposé une représentation nouvelle du travail de subjectivation prenant en considération un sujet triple : de l’inconscient, du lien et de la culture. Dans le contexte tunisien actuel, les liens intersubjectifs se nouent et dénouent au gré d’une inévitable confrontation entre tradition et hypermodernité, ce qui met à rude épreuve identités et liens. Les couples et familles tunisiens sont affectés par des mutations vertigineuses politiques et sociales occasionnant des violences polymorphes. Cet article propose de montrer, vignette de couple à l’appui, comment la subjectivation ne peut se dérouler et se défaire de violence sans mettre en résonance conflits individuels, familiaux et sociétaux. C’est ainsi qu’il revient à la thérapie psychanalytique de couple et de famille d’accompagner la quête de nouveaux repères en minimisant le risque violent.
Paru dans la revue Dialogue, n° 223, mars 2019, pp. 69-87.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Enfance-Famille, Maladie génétique, Couple, Diagnostic, Décision, Désir d'enfant, Conflit, Psychothérapie, Annonce de la maladie, Traumatisme, Filiation
Lorsque l’un des membres d’un couple est porteur du gène responsable de la maladie de Huntington, le couple se trouve devant différents choix procréatifs possibles : avoir recours à un diagnostic prénatal, à un diagnostic préimplantatoire, concevoir naturellement un enfant en prenant le risque de lui transmettre la maladie, opter par la décision radicale et douloureuse de ne pas avoir d’enfant. À travers des entretiens de couple est analysé dans cet article le devenir du désir d’enfant dans un tel contexte. L’imprévu du diagnostic de maladie génétique peut s’intriquer aux effets d’après-coup et se déployer selon deux configurations : la première où règnent la discontinuité, la passivation et la détresse et la seconde ou l’imprévisibilité peut accompagner un mouvement de transformation trophique pour le couple. Les positions subjectives de l’homme et de la femme peuvent se trouver insuffisamment conflictualisées lorsque l’un souhaite réaliser un projet d’enfant et l’autre refuse, craignant non seulement la transmission à l’enfant mais aussi les conséquences de la maladie sur son partenaire.
Paru dans la revue Forum, n° 156, février 2019, pp. 23-36.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Participation, Jeune, Animation, Intervention sociale, Groupe, Réunion, Humour, Décision, Conflit, Vote, Conformisme, Conditionnement, Institution, Émancipation
Les conseils de jeunes ne sont pas à proprement parler des espaces d’intervention sociale. Peu cadrés par la loi, laissés pour une grande part de leur organisation à la libre interprétation des collectivités locales qui les portent, ils relèvent davantage du domaine des politiques jeunesse. Cependant, ils répondent à des objectifs présents dans les lois qui encadrent l’intervention sociale. Ils s’inscrivent ainsi dans le domaine de l’intervention sociale auprès des “personnes qui rencontrent des difficultés ou ont besoin d’aide”, notamment en raison de “leur âge” (WOITRAIN, 2000). Ils s’approprient l’exigence de nouveaux droits pour les usagers, spécifiquement envers les jeunes, des exigences de transparence, des efforts d’intégration et de lutte contre les exclusions (intégration dans les politiques publiques, intégration sociale, place des usagers dans la participation). [...]
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 364, février 2019, pp. 45-49.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Autisme, Définition, Conflit, Concept
Dans cet article, l’auteur s’interroge sur l’emploi généralisé de la notion d’autisme. Ce terme est utilisé selon lui quasi systématiquement au singulier, notamment dans les médias, mais aussi dans les ouvrages de référence en la matière comme dans la dernière version du DSM ou encore dans la nouvelle stratégie nationale de santé du gouvernement pour la période 2018-2022… Le mot « autisme » et son emploi semblent donc supposer une entité ou pathologie précise. Mais, pour l’auteur, la réalité est bien plus complexe, subtile et multiple.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 4, décembre 2018, pp. 421-438.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie de couple, Relation soignant-soigné, Conflit, Négociation, Relation, Modèle, Dessoy (Etienne)
Anne De Keyser propose un article sur la danse du couple, jolie métaphore de la symétrie/complémentarité des interactions en thérapie de couple. Le conflit ne nous est pas extérieur mais fait partie intrinsèque de ce qui fonde notre relation à l’autre, relève-t-elle. La rigidité seule, dans la symétrie ou la complémentarité, est à l’origine de la crise de couple. En tant que thérapeute de couple, elle va donc utiliser le modèle relationnel du couple pour s’affilier, avant de proposer un petit changement. Ainsi faudra-t-il six séances pour que M. B, en symétrie ouverte avec sa femme, accepte l’idée d’un travail de couple…
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 510-511, novembre-décembre 2018, pp. 45-72.
Mots clés : Travail social : Établissements, Relation professionnelle, Conflit, Déviance, Personnalité, Narcissisme, Travail social, Établissement social et médicosocial, Compétence professionnelle, Équipe, Communication, Management, Cadre de l'intervention sociale, Directeur d'établissement
Le quotidien des relations professionnelles avec un collaborateur "égocentré" toxiques relève d'un exercice d'équilibriste (...) Le fondement de ces comportements se trouvant généralement dans une histoire d'injustice vécue jusqu'au ressentiment, il convient au contraire, d'accueillir toutes ses prises de position, même les plus absurdes (...) Au lieu d'appuyer sur la blessure, le manager l'amène avec une bienveillance ferme à se confondre lui-même...
Article de Xanthie Vlachopoulou, Sylvain Missonnier
Paru dans la revue Dialogue, n° 222, décembre 2018, pp. 41-52.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Médiation, Technologie numérique, Jeu vidéo, Identité, Soin, Outil, Thérapie, Famille, Psychiatrie, Hospitalisation, Conflit, Relation enfant-parents, Expérience
Aujourd'hui, l'immersion des adolescents dans la réalité virtuelle est devenue une composante essentielle de leur propre construction identitaire et de son déploiement au sein de l'univers familial et scolaire. Dans le meilleur des cas, l'avatar s'inscrit dans une zone ludique source de rêverie désirante et de tâtonnement créatif subjectivant. Dans les maisons de soin qui accueillent des adolescents, les médiations numériques gagnent du terrain, que ce soit sur un mode éducatif ou soignant. Sur ce terrain, des serious games spécialisés ont récemment fait leur apparition. Dans cet article, l'usage de l'un d'entre eux, Clash Back, est examiné, notamment à partir d'une expérience clinique sur plusieurs mois, et sa valeur thérapeutique est questionnée. En effet, un outil thérapeutique en soi n'existe pas mais dépend du cadre théorico-clinique qui sous-tend son utilisation et en permet le développement processuel. De plus, la mise à l'épreuve de ce serious game par les adolescents vient confirmer que les techniques ne suivent pas toujours la logique de leur créateur mais bien plutôt celle de la logique de son usage, parfois étonnante et éloignée de l'intention initiale.