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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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De quoi la vieillesse est-elle le nom ? Vieillir dans la société contemporaine

Article de Patrice Desmare, Rabie Fares, Laurence Hardy

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 103, mai 2023, 118 p..

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Concept, Psychosociologie, Norme sociale, Représentation sociale, Dépendance, Rôle social, Violence institutionnelle, Lieu de vie, Café, Médiation, Relation travailleur social-usager, Famille, Assistance, Sociologie

« Ca craint de vieillir ». Cela craint d'autant plus que selon INSEE, la part des personnes âgées de soixante-cinq et plus représentera d’ici 2070 près de 30% de la population (20% à heure actuelle) Pour alarmante qu'elle puisse être, cette « recrudescence » de personnes vieillissantes ne présume cependant pas de ce que sera ou pourra être un « vieux » d’ici cinquante ans ni quel(s) problème(s) cela posera au regard des choix politiques et économiques, des progrès médicaaux et des transformations sociétales.

Néanmoins, le monde moderne a porté un regard nouveau sur la question relative à l’âge. Le développement des sciences (médecine, psychologie, pédagogie, etc.) et des institutions (scolaires, judiciaires, etc.) y ont largement participé. Ainsi tout pourrait paraitre au mieux dans le meilleur des mondes. Cependant, depuis quelques mois, les personnes âgées sont bien malgré elles, au cœur de l'actualité. En effet, dans son livre Les fossoyeurs, Victor Castanet n'hésite pas à dénoncer la maltraitance d'un système qui génère des pratiques que l'on pensait, à tort, appartenir au passé.

[…] Si l’on ne peut remettre en cause la légitimité de la prise en charge de la dépendance, certains auteurs s'inquiètent toutefois d'une vision avant tout techniciste et rationnalisées de l’accompagnement proposé, laissant finalement peu de place aux désirs et à l'avis des personnes concernées. Cette volonté de ne considérer le vieillissement qu'à partir et essentiellement de ses incapacités, de ses empêchements, appelle à se poser la question suivante : la vieillesse ferait-elle peur ? […] Il semble donc plus que jamais nécessaire de réfléchir aux conditions sociales de production de la vieillesse et de porter le regard sur les représentations sociales qu'elles engendrent. De la même manière que Pierre Bourdieu écrivait « la jeunesse n’existe pas » (1984), par analogie, la vieillesse n'est qu'un mot, car l’âge n'est jamais qu'une donnée biologique socialement manipulée et manipulable. La jeunesse et la vieillesse se définissent à travers un rapport de force et d'une certaine façon dans la lutte. Ainsi, il n'y a pas une vieillesse, mais plusieurs, qui se côtoient, s’évitent, se supportent. Il existe dont plusieurs manières d'être vieux et tous les vieux ne se ressemblent pas. Et à chaque époque correspond une certaine vision de la vieillesse […] Comment devient-on vieux aujourd’hui et quels sont les éléments qui participent à la modification des représentations sociales de la vieillesse ? Et à partir de quels indicateurs subjectifs la vieillesse apparaît : le regard, le comportement (verbal et non verbal) des autres, la mise à l’écart social ? Ce sont à toutes ces questions, et bien d'autres encore, que les contributeurs-trices de ce numéro vont tenter de répondre.

Et si on questionnait la place des fêtes en crèche ?

Article de Magalie Charrier

Paru dans la revue Le journal des professionnels de l'Enfance - Pratiques, n° 135, mars-avril-mai 2023, pp. 28-31.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Enfant, Crèche, Fête, Créativité, Activité, Imaginaire, Imagination, Atelier, Perception, Adaptation, Représentation sociale, Petite enfance

L'école Montessori : une réalité méconnue

Article de Anne Camille Khelalfa

Paru dans la revue Le journal des professionnels de l'Enfance - Pratiques, n° 135, mars-avril-mai 2023, pp. 12-15.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Enfant, École, Méthode pédagogique, Recherche, Pédagogie, Rythme, Représentation sociale, Pratique éducative, Apprentissage, Liberté, Épanouissement, Imaginaire, Imagination, Jeu, Développement, Développement cognitif, Risque, Danger, Organisation, Modèle, Activité, Discipline, Relation pédagogique, Petite enfance, Montessori Maria

" Debout les Aîné·e·s ". Un plaidoyer pour développer ou restaurer le pouvoir d’agir

Article de Vincent Verbeeck

Paru dans la revue Vie sociale, n° 40, mai 2023, pp. 35-47.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Vieillissement, Invisibilité sociale, Citoyenneté, Empowerment, Sociologie, Représentation sociale

L’auteur tente ici de partager à la fois son ressenti et ses constats, éclairés des analyses des spécialistes de la vieillesse, pour interroger la place et le rôle dévolus aux Aîné·e·s dans notre société.
La réponse semble être dans l’initiative des Aîné·e·s, les premièr·e·s « sachant·e·s » sur la vieillesse par leur expertise d’usage, de se mobiliser eux(elles)-mêmes et, dans leur autoreprésentation, de prendre la parole pour « faire bouger les lignes ».

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Aux frontières de l’inclusion : l’exclusion

Article de Colette Mauri

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 562-563, mars-avril 2023, pp. 51-66.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Établissement social et médicosocial, Accompagnement, Usager, Inclusion, Personne handicapée, Exclusion sociale, Inégalité, Représentation sociale, Pratique professionnelle, Intégration, Différence

À l’heure des plateformes, des dispositifs, et des outils pour un accompagnement en transformation, il est d’autant plus important de se recentrer sur la personne à accompagner, sur le sens que l’inclusion revêt pour elle. Les effets constatés répondent-ils à son mieux-être, un bénéfice est-il toujours observable ? Et quelle signification a l’inclusion pour celle ou celui qui accueille, intègre, inclut l’autre dans son univers ? La personne en situation de handicap est accompagnée pour pouvoir s’adapter, alors que l’individu de la société la découvre dans sa singularité afin de l’inclure. Les processus inclusifs se jouent au travers de relations intersubjectives dont les racines sont issues du vécu de l’histoire propre à chacun. Ainsi, leur singularité complexifie leurs relations. Pouvant se sentir très différents, voire étrangers l’un à l’autre, leurs impressions intersubjectives interfèrent et distordent la perception d’un environnement peu ou bien connu, mais inquiétant.
Comment comprendre, décrypter ces projections afin de faciliter les processus d’inclusion tout en neutralisant les distorsions exclusives ? Aux frontières de l’inclusion, des risques d’exclusion se profilent : la vigilance se situe à cette interface même entre inclusion et exclusion.

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De la polémique au dialogue : éduquer à la dispute

Article de Jacques Trémintin, Dan Duchateau

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 238, avril 2023, pp. 22-33.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Échange, Débat, Opinion, Éducation populaire, Représentation sociale, Internet, Technologie de l'information et de la communication, Désinformation

Que celles et ceux qui n'ont jamais fait preuve de mauvaise foi, de manipulation ou de parti pris dans une discussion lèvent le doigt. S'en défendre serait démontrer bien du cynisme. Car dans tout échange, c'est une pratique communément partagée, pour faire triompher son point de vue, pour ne pas perdre la face, pour contrer l'autre par tous les moyens... Est-ce possible d'agir autrement ? Ne vaut-il pas mieux être déloyal, avant qu'autrui ne le soit lui-même ? L'avantage ne penche-t-il pas toujours du côté des plus rusés, des plus sournois et des plus malhonnêtes ? Ce dossier plaide pour une réhabilitation d'un échange d'idées respectueux et constructif. L'Education populaire n'a nul besoin d'aller chercher très loin dans ses pratiques pour trouver les bons supports pour le favoriser.

Lutter contre les stéréotypes de genre dans l'équipe

Article de Pascal Mullard

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 238, avril 2023, pp. 36-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Genre, Représentation sociale, Discrimination sexuelle, Animation, Management, Pratique professionnelle, Équipe, Dynamique de groupe, Valeur, Mixité

Les problématiques de genre sont très présentes dans notre société contemporaine. De manière naturelle et évidente, elles s'invitent sur le terrain professionnel, avec mille et une déclinaisons. Le métier d'animateur n'échappe pas à la complexité des questions posées, laissant apparaître au détour des pratiques des contradictions parfois saisissantes.

Le développement des propriétés biologiques de maladie et de mort sous l’angle des théories naïves biologiques et de l’éducation : Développement des théories naïves de maladie et de mort

Article de Florence Labrell

Paru dans la revue Enfance, vol. 75, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 95-112.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Représentation sociale, Image mentale, Mort, Maladie, Culture populaire, Concept, Théorie

Cet article a pour objectif principal de présenter le développement des conceptions de la mort et de la maladie pendant l’enfance au travers d’une revue de la littérature. Pour l’une et l’autre de ces propriétés du vivant, les différentes méthodes d’évaluation utilisées selon l’âge de l’enfant (comme les tris d’images, les dessins, les questionnaires, ou encore les appariements entre certaines causes et certains effets) ont été identifiées. De plus, le calendrier de l’acquisition de chaque concept est établi, même si ce calendrier est parfois dépendant des outils d’évaluation utilisés, notamment ceux basés sur des réponses verbales. Les théories naïves de la maladie dépendent pour beaucoup quant à elles des types mêmes de maladie.
Enfin, les facteurs d’acquisition des théories naïves de la mort et de la maladie sont recensés dans cet article, qu’il s’agisse du développement mental en général, ou de dimensions cognitives plus spécifiques comme les connaissances temporelles, sans oublier les croyances et les coutumes parentales, elles-mêmes ancrées dans une culture donnée.
Dans une dernière partie, l’éducabilité des concepts de mort et de maladie est appréhendée dans le contexte scolaire et dans celui de l’éducation à la santé, à une époque de pandémie mondiale propice à ce type d’étude.

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