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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 41 à 50 sur un total de 259

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Une protection de l’enfance en partenariat ?

Article de Violaine Blain

Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, 2021, pp. 51-64.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant maltraité, Parcours institutionnel, Accompagnement, ASE, Partenariat, Besoin primaire, ONPE, Projet pour l'enfant, Évaluation, Participation, Danger, Loi 2007-293 du 5 mars 2007, GIPED (Groupement d'intérêt public de l'enfance en danger)

La protection de l’enfance ne peut être réalisée ni même conçue par les seuls conseils départementaux, et ce en raison de la nécessaire prise en considération de la spécificité du parcours de l’enfant. C’est donc l’ensemble des institutions concernées qui vont devoir se mobiliser et souvent dans une temporalité resserrée pour accompagner cette démarche. Des instances, des outils, voire des métiers sont dédiés en protection de l’enfance à la dynamique partenariale tant au niveau local que national.

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Les (mauvaises) langues de l’évaluation : prescriptions réglementaires et état d’âme d’un évaluateur

Article de Pierre Bechler

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 54-66.

Mots clés : Travail social : Établissements, Langage, Évaluation, Institution, Administration, Établissement social et médicosocial

Cet article est une auto-fiction, renvoyant cependant à des situations bien réelles, qui permet à l’auteur de situer la question de la langue administrative et technocratique au regard des enjeux propres à la question de l’évaluation externe des établissements et services sociaux et médico-sociaux. Sur le fond, le texte s’efforce d’apporter un éclairage sur ce qui échappe à l’expertise d’une évaluation se fondant sur des critères, certes objectifs et normés, mais qui laisserait échapper ce qui est au cœur du travail social, aussi bien du point de vue de ce qui fait institution, que de celui des professionnels ou des personnes accompagnées qui font la véritable vie institutionnelle : une sorte d’éloge de l’inévaluable sous forme d’éloge à la vie, au vivant, et à la qualité humaine qui échappe toujours aux procédures et aux rationalisations.

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La participation/évaluation à l'aune des dispositifs d'emploi à destination des publics dits "vulnérables"

Article de Hervé Jory

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 53, 2021, pp. 20-35.

Mots clés : Travail-Emploi, Politique de l'emploi, Insertion par l'économique, Dispositif d'insertion, Évaluation, Participation, Institution, Entreprise d'insertion, Association, Emploi, Formation, Inclusion

À propos des politiques d’emploi à destination des publics dits « vulnérables » et en particulier celle de l’insertion par l’activité économique (IAE), l’article propose une lecture des logiques participative et évaluative dans le cadre d’une problématique de co-détermination. L’actualité de cette analyse montre l’importance des isomorphismes institutionnel et managérial dans la reconfiguration du couple participation/évaluation. Les enjeux résident moins dans la mesure des écarts entre prescription et application que dans un remodelage des normes, valeurs et dans la répartition des rôles entre institutions étatiques de l’emploi et la participation des professionnels de l’insertion/inclusion.

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La participation citoyenne des aînés dans les politiques municipales : évaluation du processus « Ville amie des aînés »

Article de Annick Vanlierde, Geneviève Houioux

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 53, 2021, pp. 140-157.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Évaluation, Participation, Innovation sociale, Santé, Prévention sanitaire, Vieillissement, Belgique, Mons, Charleroi

Cet article présente deux expériences de l’implantation et de l’évaluation du programme « Ville amie des aînés » (VADA) de l’Organisation mondiale de la santé dans deux villes de Wallonie (Belgique). La première décrivant une évaluation planifiée correspondant à un moment spécifique du projet et la seconde s’imposant pour comprendre les dysfonctionnements de celui-ci et envisager des solutions. L’évaluation participative fait partie du processus décisionnel intrinsèque de la participation citoyenne. Les effets de ce positionnement en termes éthique et méthodologique sont discutés pour tenter un regard critique sur la méthode, faire émerger les avantages et les incohérences d’une telle démarche et faire la balance entre espoirs et frustrations.

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Importer le Montreal Model dans l’éducation spécialisée française : un rebond démocratique du modèle associatif de 1901

Article de Alexandre Labelle

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 53, 2021, pp. 123-139.

Mots clés : Travail social : Établissements, Participation, Évaluation, Modèle, Association, Usager, Malade, France, Québec

Nous nous intéressons à la pertinence de la transposition, en France, d’un modèle de participation des usagers au système sanitaire initialement développé au Québec, intitulé le « Montreal Model ». En discutant certains éléments historiques et culturels spécifiques à ces deux contextes, nous proposons qu’une telle approche puisse favoriser une énergie démocratique au sein des associations de travail social et médico-social, sous réserve de prise en compte de ses modalités et limites, et des adaptations nécessaires au contexte socio-culturel et institutionnel français.

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Évaluation, participation et émancipation en travail social : enjeux méthodologiques et d’accompagnement pour des enfants et des jeunes bénéficiant de mesures de protection

Article de Sylvia Garcia Delahaye, Joëlle Libois

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 53, 2021, pp. 100-122.

Mots clés : Travail social : Établissements, Évaluation, Travail social, Participation, Émancipation, Enfant, Jeune, Outil, Ma Voix en images (méthode), Suisse

Cet article part d’un questionnement sur les articulations et les tensions existantes au sein du triptyque Évaluation – Participation – Émancipation dans le domaine du travail social. À travers la définition d’un cadre conceptuel sur l’évaluation et la présentation de résultats de recherches interventions récentes menées avec des publics jeunes soutenus par l’action sociale, cette contribution met en lumière les enjeux méthodologiques et d’accompagnement lors de processus d’évaluation participative. La réflexion menée permet non seulement de souligner les effets observables de la participation des publics à ces processus (pour eux-mêmes et pour l’intervention sociale), mais encore de retravailler le triptyque de départ de manière interactive et de considérer l’évaluation participative comme un puissant levier favorisant l’émancipation des publics du travail social et l’intervention des professionnel.les.

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L’évaluation du projet d’établissement : informatisation d’une démarche participative

Article de Sarah Garidi, Julien Husson

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 53, 2021, pp. 76-99.

Mots clés : Travail social : Établissements, Projet d'établissement, Législation, Évaluation, Participation, Établissement de santé, Informatisation

Les secteurs sanitaire et médico-social sont continuellement confrontés à des réformes structurelles profondes. Les établissements se retrouvent ainsi face à un véritable paradoxe entre rationalisation des ressources et amélioration de la qualité de la prise en charge de l’usager. À travers la construction intelligible d’un projet d’établissement, ces structures assoient la légitimité des actions qu’elles entreprennent dans une perspective de pérennité au sein de leur environnement.
Notre travail de recherche repose sur une réflexion gestionnaire issue d’une pratique de terrain consistant à évaluer un projet d’établissement arrivant à échéance. À travers une étude de cas basée sur des entretiens semi-directifs et des focus groups, nous allons questionner l’apport des systèmes d’information dans une démarche d’évaluation participative.

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Subvertir les dispositifs d’évaluation des institutions médicosociales : approche clinique et anthropologique

Article de Sébastien Ponnou, Maryan Lemoine

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 53, 2021, pp. 53-75.

Mots clés : Travail social : Établissements, Évaluation, Établissement social et médicosocial, Foyer d'accueil médicalisé, Méthodologie, Pratique professionnelle, Participation, Usager

Les démarches d’évaluation des institutions médicosociales sont souvent vécues de manière intrusive par les équipes qui dénoncent l'incapacité de ces dispositifs à rendre compte des véritables enjeux des pratiques professionnelles. Face à ces écueils, nous avons développé et conduit deux évaluations internes fondées à la manière d’une recherche-intervention d’orientation clinique et ethno-anthropologique, au sein d’une institution regroupant un Foyer Occupationnel (FO) et un Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM) accueillant des personnes en situation de handicap et de dépendance. Chacun de ces dispositifs était centré sur la recherche de la connaissance partagée du sens des pratiques et de la spécificité des enjeux institutionnels, afin de produire un travail d’auto-évaluation tout en contribuant à la formation des professionnels.
L’objectif de cet article est de présenter et de discuter les résultats, ainsi que les enjeux méthodologiques et conceptuels de ces démarches afin de porter contribution à l’élaboration d’une pratique de co-formation et d’évaluation alternative aux approches standardisées et managériales des établissements médicosociaux. En substituant aux démarches normatives d’évaluation des méthodes de recherche susceptibles de conjoindre approche scientifique, incertitude et enjeux cliniques qui font la spécificité des établissements médicosociaux, le dispositif soutient de manière inédite la participation des résidents et des professionnels aux pratiques d’évaluation. L’expérience valide également la pertinence et la fécondité d’un partenariat terrain/université qui mériterait sans doute d’être plus largement déployé.

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Objectivité, régularité, accessibilité : quel rôle pour un observatoire public dans le champ des drogues et des conduites addictives ?

Article de Julien Morel d'Arleux

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 27, n° 3, 2021, pp. 11-33.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Observatoire, Drogue, Addiction, Approche historique, Recherche, Rôle, Politique, Évaluation, GIP, OFDT

Depuis 1996, l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) a développé un dispositif d’enquêtes et de collecte d’information permettant de documenter de la manière la plus transversale possible le champ des drogues et des conduites addictives. L’OFDT est un opérateur public spécifique constitué sous la forme d’un groupement d’intérêt public (GIP) associant l’État (12 départements ministériels et la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) et la Fédération nationale des observatoires régionaux de santé (FNORS). Cet article permet de revenir sur l’histoire de l’OFDT, après vingt-cinq ans d’exercice, afin de tirer un bilan de la mise en œuvre d’un dispositif d’observation original, en France comme en Europe, mais également de réfléchir aux missions d’un observatoire public dans le cadre des politiques publiques de mobilisation contre les conduites addictives.

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Écrits professionnels, professionnels de l’écrit, entre subjectivité et institution

Article de Christine Aubrée, Elisabeth Maboungou, Patricia Vandevelde, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 114, juillet-décembre 2020, pp. 15-154.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Écrit professionnel, Récit de vie, Atelier d'écriture, Approche clinique, Maladie, Éducation spécialisée, Protection de l'enfance, Évaluation, Pratique professionnelle, Institution, Subjectivité, Travail social, Mémoire de formation professionnelle, Formation, Médiation

Dans tous les domaines d’activité (entreprises, fonction publique, monde associatif) les professionnels de tous statuts hiérarchiques sont appelés à écrire leurs pratiques, et de plus en plus fréquemment à écrire sur leurs pratiques. Bien souvent exigées par les instances prescriptrices, évaluatrices, ces productions sont autant de traces susceptibles de repérer, de valider, d’invalider… les bonnes et les mauvaises pratiques des professionnels. Procédures, transmissions, reportings, projets d’établissement, rapports d’activité, dossiers patients… les écrits servent alors le contrôle normatif des pratiques. Comment les professionnels concernés en comprennent-ils le sens ? Comment y résistent-ils ? Pourtant, écrire, c’est aussi un processus capable d’accompagner la pensée. Ateliers d’écriture, médiation autour de l’écrit, écrits collectifs ou intimes sont autant de ressources pour soutenir les processus de symbolisation et de réflexion.
Comment de tels dispositifs sont-ils conçus ? À qui s’adressent-ils ? Quels sont leurs effets sur les sujets et sur les groupes ?
Enfin, écrire est un métier en soi, celui des écrivains, des journalistes, mais également des chercheurs et des universitaires tenus de publier les résultats de leurs travaux. Or, ces métiers se transforment, au gré des évolutions et des involutions techniques et technologiques, politiques, économiques. Comment ces professionnels éprouvent-ils ces mutations ?
Écrivant, écrivain, artisan de l’écrit, comment ces pratiques d’écritures sont-elles appréhendées par ceux qui les produisent, par ceux qui les exigent, par ceux dont elles « parlent », par ceux qui lisent ? Qu’est-ce que nos écrits disent de nous, sujets scripteurs ? Ce numéro de Connexions interrogera la nature et la fonction des écrits professionnels, la force réflexive des pratiques d’écriture, mais encore la singularité des professions de l’écrit.

Sommaire :
- Tribulations d’un groupe d’intervision… ou comment se sortir de l’épreuve de la Covid-19 par l’épreuve de l’écriture. Christine Aubrée, Élisabeth Maboungou, Patricia Vandevelde. Page 15 à 26
- Écrire ou disparaître ? Tentatives d’inscription Delphine Rousseau. Page 27 à 39
- Quelle écriture et quelles lectures de récits relatifs au traumatisme… de l’atteinte somatique grave ? De la clinique à la littérature : regards croisés. Delphine Peyrat-Apicella, Rozenn Le Berre. Page 41 à 54
- Institution de l’écriture ; écriture de l’institution. Joseph Rouzel. Page 55 à 68
Écrits des professionnels en protection de l’enfance : outil clinique du suivi des enfants confiés à l’Aide sociale à l’enfance. Feryal Arabaci-Colak. Page 69 à 80
- L’écriture comme génétique et politique du quotidien : l’exemple du cahier de bord en éducation spécialisée. Jean-Christophe Contini. Page 81 à 91
- L’écriture partagée avec les usagers, un projet aux enjeux pluriels. Marie-Christine Talbot, Raphaël Daufresne, Vincent Devoucoux, Catherine Jagu, Bernard Legras, Magali Malandain. Page 93 à 102
- Impact de l’écriture comme tiers dans l’accompagnement et sur l’évolution… des jeunes en parcours d’insertion en EPIDE. Stéphane Janszen. Page 103 à 116
- L’alternant et son mémoire. Présentation d’un dispositif psychosociologique d’accompagnement à la rédaction du mémoire. Fabio Marcodoppido. Page 117 à 129
- Étudiant(e)s-écrivain(e)s : l’expérience du master de création littéraire de Paris 8. Sylvain Pattieu. Page 131 à 140
- Flagrant délit d’écriture. Martine Lani-Bayle. Page 141 à 154

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