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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 41 à 50 sur un total de 178

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La participation des usagers : leurre ou outil d’émancipation ?

Article de Maxime Dauphin, Laurent Ott

Paru dans la revue Lien social, n° 1330, 3 au 16 janvier 2023, pp. 14-15.

Mots clés : Travail social : Métiers, Participation, Usager, Démocratie participative, Autonomie, Empowerment, IME, Conseil de la vie sociale

De nos jours, des outils d’inclusion poussent à démocratiser un dispositif par la participation de l’usager à sa propre prise en charge.
En institut médicoéducatif, j’ai ainsi pu observer la rigueur déployée à inscrire l’usager au centre de son projet et les effets…

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Significations plurielles de la norme de " bonne distance " dans le travail d’accompagnement

Article de Lise Demailly

Paru dans la revue Vie sociale, n° 39, janvier 2023, pp. 19-31.

Mots clés : Travail social : Métiers, Relation travailleur social-usager, Distance, Éthique, Accompagnement, Émotion, Autonomie, Institution, Respect

Le terme de « bonne distance » mobilise, pour parler de la relation et du travail relationnel, une métaphore spatiale, qui évoque un tir bien réglé ou un curseur qui serait à la bonne place entre éloignement et proximité. Cette « bonne distance » a des justifications professionnelles et éthiques. Bien que la formule soit commode, elle est très floue. L’article montre, à partir d’exemples empiriques, comment elle recouvre un certain nombre de conflits : autour du contenu de la professionnalité, des modalités du respect de l’usager, des méthodes de formation à la bonne distance, plus expérientielles ou plus technicistes. Par ailleurs, le contenu de la « bonne distance » est un construit social, soumis à variations historiques, et également sensible aux situations concrètes d’interaction, comme le media de l’interaction, l’âge des usagers, le cadre institutionnel du travail de care. Enfin, l’article montre que si la thématique commode de la « bonne distance » est interprétée de manière psychologisante, elle masque une autre problématique, importante et délicate, celle de la gestion de l’autonomie de l’usager, qui renvoie à des enjeux non seulement psychologiques et émotionnels, mais aussi politiques. L’éthique des professionnels se joue également par rapport aux institutions.

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Handicap, droit et sexualité, réticences et crispations

Article de François Vialla

Paru dans la revue Vie sociale, n° 38, octobre 2022, pp. 31-50.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Sexualité, Intimité, Vie privée, Autonomie, Consentement, Liberté

Les droits des personnes en situation de handicap sont aujourd’hui légalement reconnus. Des sujets jusqu’alors pudiquement éludés sont devenus objet de débats. L’âge, le handicap, la maladie ne sont plus un prétexte systématique à l’évitement des questions soulevées par l’intimité, la libido, le désir, la sexualité des personnes vulnérables. Si « le dire » n’est plus véritablement tabou, « le faire » reste cependant source de crispations et de réticences. En pratique, la méconnaissance du cadre juridique, ancré dans les principes de liberté et d’autonomie, demeure souvent le prétexte à la résurgence d’une normativité morale limitative.

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Le tuteur de résilience : le travail social en contexte individualiste

Article de Nicolas Marquis, Fadoua Messaoudi

Paru dans la revue Esprit, n° 490, octobre 2022, pp. 77-87.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Métiers, Travail social, Valeur, Morale, Société, Libéralisme, Autonomie, Travail social individualisé, Méthode de travail social

Que peut encore signifier, dans un contexte de valorisation de l’autonomie personnelle, le travail social ? Il s’agit d’augmenter le pouvoir d’agir de l’individu, à l’instar d’un coach ou d’un « tuteur de résilience », en favorisant certaines opportunités et en renforçant son estime de soi.

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De l’âge à de nouvelles formes de catégorisation des personnes âgées

Article de Dominique Argoud, Maryse Bresson, Christian Jetté

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 129-146.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Âge, Référentiel, Groupe d'appartenance, Discrimination, Modèle, Coût, Autonomie, Vieillissement, Citoyenneté, France, Québec

Proposant une mise en perspective de l’évolution relative à deux systèmes sanitaires et sociaux différents, en France et au Québec, l’article met en évidence des similarités allant, notamment, dans le sens d’un moindre recours à l’âge dans la définition des politiques publiques. Si l’âge chronologique ne joue plus un rôle aussi structurant que par le passé, d’autres formes de catégorisation ont pris le relais : en particulier, celle, relativement binaire, tendant à dissocier les « jeunes vieux » des « vieux vieux » et renvoyant à deux référentiels d’action publique distincts. Pour autant, il nous semble que la critique à l’égard des effets stigmatisants induits par les catégories d’âge reste valable, même s’il paraît nécessaire de la réactualiser au regard de la perte de vitesse des critères d’âge et de l’émergence de catégorisations aux contours plus perméables, dont les conséquences en termes de discriminations sont sans doute plus importantes. C’est ce que cet article entend démontrer en prenant en compte l’évolution des politiques publiques tant en France qu’au Québec.

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« On veut pas qu’ils deviennent des clandés. » L’injonction à l’insertion professionnelle des jeunes isolés étrangers au moment du passage à la majorité

Article de Lisa Carayon, Julie Mattiussi, Arthur Vuattoux

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 65-87.

Mots clés : Travail-Emploi, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur isolé étranger, Insertion professionnelle, Jeune majeur, Protection de l'enfance, Formation professionnelle, Professionnalisation, Autonomie, Orientation professionnelle, Accompagnement

Les jeunes isolés étrangers basculent, dès l’approche de leur majorité, d’une logique de protection de l’enfance à une logique de régularisation qui implique, selon les acteurs de l’aide sociale à l’enfance, la mise en œuvre d’une stratégie de formation rapide et professionnalisante. Cette exigence, émanant des politiques publiques concernant ces jeunes étrangers et accompagnée par des acteurs locaux de l’insertion, pose toutefois la question de l’écart entre les injonctions institutionnelles à la professionnalisation et les espérances scolaires et professionnelles des jeunes. Elle questionne également la complexité des seuils d’âge auxquels sont confrontés ces jeunes autour de la majorité, les faisant passer en quelques mois d’un statut d’enfant à protéger à celui d’adultes censément autonomes.

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Chantier de formation, école de la mer, l’AJD ouvre des horizons

Article de Virginie de Rocquigny

Paru dans la revue Empan, n° 127, septembre 2022, pp. 48-55.

Mots clés : Travail-Emploi, Formation, Insertion professionnelle, Association, Bateau, Atelier et chantier d'insertion, Autonomie, Responsabilité, Stage, Jeune en difficulté

Dans le Finistère, l’association des Amis de Jeudi-Dimanche (AJD) accueille des jeunes en préformation dans son chantier naval et embarque à bord de ses voiliers tous types de publics. Créée en 1951 par le prêtre et jésuite Michel Jaouen, l’AJD croit aux vertus du mélange et de la vie en mer. Accompagnés de formateurs professionnels, les jeunes stagiaires reconstruisent actuellement le trois-mâts emblématique de l’AJD, le Bel Espoir, dans un chantier où les maîtres-mots sont l’autonomie et la responsabilisation.

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Qui a peur des sciences sociales ?

Article de Jérôme Bourdieu, Sara Dezalay, Johan Heilbron, et al.

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 243-244, septembre 2022, pp. 4-137.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sciences humaines et sociales, Société, Idéologie, Sociologie, Recherche en sciences sociales, Approche historique, Autonomie, Enquête, Chercheur, Danemark, URSS, Grèce, Allemagne

Les sciences sociales sont attaquées ! Le ministre de la recherche en personne menace la sociologie et lance une grande inquisition contre l’"islamo-gauchisme" qui "gangrène" l’Université, un président de région veut couper des crédits à un institut d’études politiques, de grandes mobilisations s’élèvent contre le "wokisme"…
Enfin les sciences sociales retrouvent leur place en dissidence ! Enfin le pouvoir réagit ! Quel triomphe pour la sociologie !
Ce numéro revient sur les attaques dont la sociologie a récemment fait l’objet et montre qu’elles mettent en cause des acquis les plus élémentaires des sciences sociales, tout en revenant sur le paradoxe apparent de ces sciences sociales : toujours politiques parce qu’elles parlent du monde social, elles n’ont de force sociale que parce qu’elles se revendiquent de la science.
Une autre perspective s’ouvre alors qui fait de ces attaques contre les sciences sociales un objet d’analyse : comment expliquer sociologiquement les réticences à la sociologie ?

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Mineurs mal accompagnés

Article de Cléo Marmié, Julien Long, Marion Perrin, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 133, juin 2022, pp. 3-43.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Âge, Protection de l'enfance, Approche historique, Action éducative, Autonomie, Accompagnement, Scolarisation, Santé mentale, Législation, Droit d'asile, France, Italie, Suisse, Cameroun

Si l’on évoque souvent les difficultés rencontrées par les jeunes étrangers venus sans famille en France pour être admis par les institutions chargées de la protection de l’enfance, la question des spécificités de leur prise en charge reste un sujet en friche. Loin de caractériser l’aboutissement du parcours migratoire, la reconnaissance de ce statut administratif inaugure plutôt une nouvelle étape pour ces jeunes, d’autant qu’au bout de la prise en charge vient la majorité et, avec elle, la question de l’acquisition d’un droit au séjour. Qu’advient-il des mineures et mineurs isolés étrangers (MIE), une fois ceux-ci reconnus comme tels par l’Aide sociale à l’enfance (ASE) ? Qu’en est-il de leur hébergement, de l’accès à la scolarisation et de leur accompagnement tant juridique que psychique ? Force est de constater que les mineurs non accompagnés (MNA), constitués en une catégorie d’intervention sociale spécifique, ne bénéficient pas du même traitement que les autres enfants placés.

Conditions d’hébergement dégradées, entraves à la scolarisation et incitations à l’orientation vers des filières professionnelles en manque de main-d’œuvre rendent compte des pratiques de sélection et de discrimination à l’œuvre, de l’utilitarisme migratoire en jeu dans le système de protection de l’enfance. Cette prise en charge différentielle va de pair avec une tendance à l’ethnicisation de la relation éducative : débrouillards et désireux de « s’en sortir », ces jeunes sont in fine les parfais candidats aux exigences d’autonomie et d’intégration de l’aide sociale à l’enfance.

Ce dossier réunit des contributions émanant de professionnel·les du travail social, de militant·es et d’universitaires, offrant ainsi une compréhension plurielle des enjeux sous-jacents à la protection et à l’émancipation de ces jeunes adultes en devenir.

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Bienfaits (et limites) de l’apprentissage entre pairs

Article de Béatrice Kammerer, Sylvie Jouan, Anne Lamy, et al.

Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 643, avril 2022, pp. 31-60.

Mots clés : Enfance-Famille, Apprentissage, Pair aidant, Jeu, Influence sociale, Réseau social, Amitié, École, Pédagogie, Coopération, Autonomie, Tutorat, Groupe, Objectif pédagogique, Témoignage, Jeune majeur, Enfant, Adolescent, Sénégal

L’apprentissage entre pairs se généralise à l’école, où les expériences de coopération et de mentorat se multiplient. Certes, elles ne datent pas d’hier (classes multiniveaux en milieu rural, pédagogie Freinet, etc.), mais elles ont depuis été théorisées et semblent très efficaces pour lutter contre l’échec scolaire, motiver des élèves peu attentifs, ayant besoin d’agir pour apprendre. Quels sont les leviers de cet apprentissage, qui porte sur les savoirs académiques mais aussi informels ? Comment se manifeste-t-il au sein de la famille à chaque âge de la vie, dans les structures d’accueil collectives, entre amis ? Comment s’inscrit-il dans notre époque qui valorise la transmission horizontale, comme en témoigne le succès des blogs, des livres témoignages, des tutos et autres productions d’influenceurs, des groupes de parole ?

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