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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L’enfant et ses parents : des sujets-clés en protection de l’enfance

Article de Séverine Euillet, Carl Lacharité

Paru dans la revue Vie sociale, n° 34-35, 2021, pp. 127-140.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Accompagnement social, Parents, Famille, Besoin, Relation équipe éducative-famille, Relation enfant-parents, Psychologie du développement, Participation

Si l’État intervient dans la vie d’un enfant dont la sécurité ou le développement est compromis, c’est tout un système familial et institutionnel qui est concerné par les interventions mises en place. Interventions, dispositifs, lois qui évoluent au fil des périodes mais aussi des conceptions et des théories. Cet article vise à repérer les points de débat clés qui mobilisent ce champ et ses acteurs, à savoir : l’enfant et le parent. Parmi les nombreuses approches conceptuelles pouvant représenter des ressources pour penser l’enfant protégé et ses parents, certaines vont être mises en perspective au regard d’axes transversaux que sont la participation, la conception des besoins et la considération des perspectives des enfants et des parents.

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Les conditions de la collaboration intermétiers

Article de Louise Lemay, Elodie Marion, Emmanuelle Jasmin, et al.

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2, n° 89-90, mai 2021, pp. 111-158.

Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Conflit, Jeune en difficulté, Service social, Partenariat, Intégration scolaire, Coopération, Coordination, Handicap, Parents

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COVID 19 : quelles adaptations ?

Article de Laetitia Laich, Françoise de Barbot, Martine Frischmann, et al.

Paru dans la revue Contraste, n° 53, 1er semestre 2021, pp. 7-235.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Épidémie, Handicap, Enfant handicapé, Relation travailleur social-usager, Distance, Adaptation, CAMSP, Hôpital, Parents, Témoignage, Lien social, Télémédecine, Polyhandicap, Autisme, Vidéo, Relation soignant-soigné, Thérapie, Maladie contagieuse, Maladie neuromusculaire, Technologie numérique, Anxiété

Conçu et réalisé entre deux périodes de confinement dues à la Covid-19, ce numéro présente la façon dont diverses structures (camsp et services hospitaliers) et des professionnels de spécialités variées (médecins, psychologues, orthophonistes, psychomotriciens, enseignants spécialisés) ont cherché à s’adapter aux mesures de confinement qui les ont empêchés de rencontrer leurs jeunes patients en présentiel. Différentes expériences sont relatées : diagnostic, rééducation et psychothérapie en visio, mise en place d’une cellule d’aide psychologique, etc. Quelques interviews de mères de jeunes enfants handicapés ont aussi été réalisées afin de montrer comment elles ont vécu cette période.
Avec la participation de Magnolia AKKAYA, Nathalie ANGEARD, Gaëlle ANQUETIL, Marie-Lise BABONNEAU Bettina BEAUJARD, Anita BEGGIATO, S. BIASETTO, Nathalie CHABROUD, Elise CHAUVIN, Lucien COUDRIN, Noémie COUSIN, Françoise DE BARBOT, Aurélie DE CLERCK, Priscille DE THE, Nayla DEBS, Christèle DECKER, Richard DELORME, Florence FRIC, Martine FRISCHMANN, Marcela GARGIULO, Valérie GARRAUD, Ariane HERSON, Marie HULLY, Elise HUMEAU, Eliane JOSSET-RAFFET, Sophie KEREBEL, Lyphea KHUN-FRANCK, Andrea KOCH, Laetitia LAICH, Lydie LE FORESTIER, Sabrina MENRATH, Marie MEUNIER, Claire-Cécile MICHON, Malika NAULET, Hoang Thi NGUYEN, Céline NOUVELLON, Marc OLLIVIER, Lisa OUSS, Monica PERRUSI, Nathalie PONCELET, Benedetta POZZI, Sara RAMOS PEREIRA, Christian REVEILLERE, Jean-Tristan RICHARD, Sabrina SAYAH, Camille SERVENT, Anne SOARES DEREDJAN, Cécile TESTUD, Marie THEISSE, Sandra THETIO, Danièlle VALLEUR-MASSON, Lara VAN DER HORST, Valérie VANTALON, Nathalie VARENE

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L’approche de la mobilité sociale par les microclasses : une application sur données françaises

Article de Cyril Jayet

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 62-1, janvier-mars 2021, pp. 63-104.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Mobilité sociale, Reproduction sociale, Classe sociale, Profession, Catégorie socioprofessionnelle, Sociologie, Parents

La plupart des recherches classiques en sociologie quantitative ont examiné l’évolution de la mobilité sociale au moyen de schémas de classes sociales ou de nomenclatures professionnelles contenant un nombre limité de catégories, généralement au plus une dizaine. Cet article propose d’analyser la mobilité sociale en France en partant des microclasses, ou professions. Il mobilise les données de l’« Enquête emploi en continu » entre 2013 et 2019. Il montre d’abord que si la reproduction professionnelle apparait comme faible en valeur absolue, elle est en réalité au moins aussi importante que la reproduction des classes sociales lorsque l’on tient compte de la taille des différents groupes sociaux en modélisant la fluidité sociale et en mesurant ainsi l’association par les odds ratios. L’approche en microclasses permet en outre d’identifier les différentes dimensions qui sous-tendent les flux de mobilité entre professions et entre classes sociales. Nous identifions ainsi les rôles respectifs du secteur d’activité, du statut d’emploi, du type d’employeur, des niveaux de rémunération et de diplôme dans la reproduction et la mobilité sociales. Enfin, en examinant séparément l’impact de la profession de la mère et du père sur les destinées des femmes et des hommes, on met en évidence un important effet de structure : les femmes ont une plus grande chance d’avoir la position sociale de leur mère que d’avoir celle de leur père, mais une fois contrôlé l’effet de la ségrégation genrée du marché du travail, l’association entre position d’origine et position sociale est plus forte avec la position du père qu’avec celle de la mère.

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L’influence du parcours scolaire et de la famille sur l’expérience des étudiants handicapés dans l’enseignement supérieur

Article de Anaelle Milon

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 107-124.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Étudiant, Enseignement supérieur, Handicap, Cognition, Socialisation, Classe sociale, Université, Scolarité, Espace transitionnel, Sociologie, Soutien psychologique, Parents

Cet article s’intéresse aux vécus et aux parcours dans l’enseignement supérieur d’étudiants reconnus handicapés par l’institution universitaire. À partir de données qualitatives issues d’une enquête longitudinale, menée dans le cadre d’une recherche doctorale compréhensive, il questionne l’influence de la scolarité antérieure et de la famille sur l’expérience et l’apprentissage universitaires de l’étudiant. Apprendre à l’université renvoie à des processus de cognition et de socialisation qui sont influencés par des variables contextuelles, liées aux environnements d’apprentissage, mais aussi par les caractéristiques personnelles de l’étudiant. Le passé scolaire de l’étudiant, son origine sociale et l’engagement de ses parents dans sa scolarité sont susceptibles d’avoir une influence sur le vécu de l’expérience universitaire et de produire des différenciations dans les parcours étudiants. L’université apparaît comme un espace transitionnel, un passage vers le devenir adulte, un lieu d’apprentissage mais également un lieu d’expérimentation et d’émancipation.

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La formation de la pensée critique

Article de Isabelle Gravillon, Frédéric Lenoir, Anne Lanchon, Philippe Meirieuet al.

Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 638, janvier-mars 2021, pp. 27-62.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Pensée, Enfant, Développement cognitif, Parents, Émotion, Confiance, Éducation civique, Technologie, Média, Éducation, École primaire

L’esprit critique tend à se perdre, chez les jeunes comme les adultes, comme en témoigne le succès des théories du complot et des fake news. Relayées à la vitesse de l’éclair par les réseaux sociaux, elles font le lit de l’intolérance, de l’extrémisme et de la violence, menacent la démocratie et le vivre-ensemble. Comment se forme l’esprit critique chez l’enfant puis l’adolescent ? Pourquoi ce recul des valeurs communes et de la laïcité dans certains établissements scolaires ? La puissance d’Internet est-elle seule en cause ? Comment éduquer aux médias, à la liberté d’expression et au respect de la différence à l’ère numérique ? Sur le terrain, des associations, des enseignants et des journalistes en font leur combat. Il est temps de mutualiser ces pratiques pour développer la capacité de jugement des enfants et des adolescents, gage de leur liberté.

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Les balises 3-6-9-12, un guide des écrans en famille, pour apprendre à s’en servir et à s’en passer

Article de Serge Tisseron

Paru dans la revue Informations sociales, n° 202, janvier 2021, pp. 22-30.

Mots clés : Adolescent, Enfant, Technologie numérique, Internet, Parents, Télévision, Risque, Sommeil, Rite, Famille

Face aux problèmes que peuvent constituer les écrans pour les enfants, les parents ont besoin de conseils adaptés et opérants, étayés sur des constats scientifiques rigoureux. Depuis 2008, les « balises 3-6-9-12 », calées sur les âges 3 ans, 6 ans, 9 ans et 12 ans, donnent des repères à partir desquels les différents types d’écrans et leurs usages possibles peuvent être proposés aux enfants sans risques. Elles soulignent aussi les aspects positifs des écrans dans un usage accompagné et encadré, « pour apprendre à s’en servir et apprendre à s’en passer ». Car limiter les temps d’écran ne suffit pas. Exactement comme la prise de nourriture fait l’objet de rituels sociaux, il nous faut apprendre aujourd’hui à sortir du numérique dérégulé en créant autour des écrans des rituels familiaux qui apprennent à l’enfant à attendre, à ne pas s’énerver et à partager.

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Ecrans, numérique et parentalités

Article de Lise Haddouk, Serge Tisseron, Barbara Fontar, et al.

Paru dans la revue Informations sociales, n° 202, janvier 2021, pp. 3-105.

Mots clés : Technologie numérique, Adolescent, Enfant, Téléphone, Internet, Réseau social, Parentalité, Informatique, Accompagnement, Parents, Risque, Travail social

L’omniprésence des écrans dans nos sociétés constitue une rupture anthropologique majeure, tant elle bouleverse le rapport à l’écrit, la transmission de la connaissance et au-delà, le rapport des individus aux institutions chargées de la transmission du savoir, notamment l’École ou les familles. En effet, avec la digitalisation des relations sociales comme de l’action publique, des phénomènes puissants concourent à un usage quasi permanent des écrans. Opportunité pour la société de la connaissance, les écrans peuvent également présenter des risques, en particulier pour le développement cognitif des jeunes enfants. Si la maîtrise des outils numériques est un atout et une compétence, qui peuvent se développer dès le plus jeune âge, elle est aussi un indicateur des inégalités numériques. Les transformations sociales liées à l’introduction des écrans au sein des familles ont des conséquences notables du point de vue de la responsabilité éducative des parents et de parentalité. Ces enjeux varient en fonction des tranches d’âge (petite enfance, adolescence, jeunesse...), de l’origine sociale et des compétences numériques (première partie). Pour les professionnels du secteur social et de l’Éducation populaire, l’accompagnement à la parentalité numérique représente un défi majeur qui les interroge dans leurs pratiques quotidiennes et leurs compétences (deuxième partie). Face à ces bouleversements sociaux, des projets innovants se développent afin d’améliorer l’accompagnement à la parentalité numérique (troisième partie).

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Des enseignant(e)s face à des enfants et des parents jugés "non conformes"

Article de Chloé Riban

Paru dans la revue Agora, n° 87, 2021 [1], pp. 25-38.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enseignant, Parents, Relation famille-institution, Groupe d'appartenance, Culture, REP, Éducation familiale, Norme sociale, Ethnographie

Dans le cadre d’une enquête ethnographique de plus de deux ans dans un quartier prioritaire de la politique de la ville, nous avons rencontré des équipes enseignantes et des familles afin de mieux comprendre les objectifs des projets visant à faire venir les parents à l’école. La notion de culture, très présente dans les discours des enseignant∙e∙s, fait l’objet de cet article. Nous mettons ici en évidence les contextes dans lesquels elle est évoquée : c’est souvent le comportement des élèves, jugé non « normé », qui débouche sur des lectures ethnicisantes, car il suscite des interrogations relatives à l’éducation familiale. L’intrication des registres explicatifs des difficultés familiales, mêlant classe sociale et origine culturelle, s’ancre dans une dialectique « eux /nous » et favorise des pratiques visant l’acculturation des parents. En effet, l’origine étrangère (parfois supposée) ouvre la voie à des tentatives de normalisation des pratiques éducatives familiales par les équipes enseignantes.

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Les 18-25 ans : une tranche d’âge à risque d’insécurité alimentaire ?

Paru dans la revue Alimentation, santé et petit budget, n° 89, décembre 2020, 5 p..

Mots clés : Lien social-Précarité, Alimentation, Santé publique, Précarité, Inégalité, Épidémie, Étudiant, Jeune, Parents, Crise

La crise sanitaire amplifie les inégalités déjà présentes. Tandis que le Covid-19 touche majoritairement les personnes âgées, les jeunes adultes doivent affronter les suppressions d'emplois précaires entraînées par les mesures sanitaires. Dans ces conditions, manger et bien se nourrir relève du défi quotidien tant pour les étudiants, que les jeunes adultes, notamment les jeunes parents.

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