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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Quand l’enfant révèle un abus sexuel : le vécu du couple, ses fonctions et conséquences

Article de A. Gallo, C. Wertz, A. Blavier

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 8, décembre 2016, pp. 498-507.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Abus sexuel, Couple, Parentalité, Enfant, Conjoint

Cette étude a pour objectif principal d’explorer les difficultés rencontrées par le couple conjugal et parental lorsqu’il apprend que l’un de ses enfants a été abusé sexuellement. Cet abus peut être intra- ou extrafamilial. Le vécu du couple est un domaine qui mérite d’être davantage investigué car nous savons combien la souffrance des parents influence l’état de santé mentale de l’enfant et peut alimenter voire maintenir les symptômes de ce dernier.

Pour quels motifs les jeunes s’engagent-ils dans le djihad ?

Article de D. Bouzar, M. Martin

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 6, octobre 2016, pp. 353-359.

Mots clés : Intégrisme, Jeune, Adolescent, Motivation, Religion, Islam, Propagande

Les travaux sur l’étiologie de la radicalisation en lien avec l’islam abordent cette dernière sous différents angles. Cette recherche propose une analyse des motifs d’engagement radical, sous-jacents au projet de départ chez Daesh, pour 809 jeunes suivis en désembrigadement par le Centre de prévention, de déradicalisation et de suivi individuel (CPDSI). Cette association, mandatée par le Ministère de l’intérieur comme cellule mobile nationale, pour transmettre sa méthode expérimentale de déradicalisation aux équipes anti-radicalité des préfectures, a accompagné ces jeunes entre 2014 et 2016, suite à leur arrestation à la frontière par la police ou à l’intervention des parents pour les empêcher de partir. Une analyse qualitative des informations recueillies dans le cadre des prises en charge a mis en évidence sept motifs distincts d’engagement relevant tous d’une recherche d’idéal et/ou d’une fuite du monde réel, en plus d’une catégorie transversale concernant les jeunes possiblement suicidaires. Des événements de vie spécifiques se sont avérés associés à chaque motif d’engagement. L’analyse des premières vidéos et supports de propagande conservés par les jeunes a permis en outre d’identifier l’adaptation du discours des rabatteurs à la sensibilité particulière de chacun et apporte un éclairage sur les leviers d’embrigadement opérants pour chaque motif d’engagement.

Le harcèlement scolaire entre pairs. À propos d’une étude en Vienne visant à évaluer l’apport d’un support ludique mettant en jeu les émotions

Article de V. Fougeret Linlaud, N. Catheline, F. Chabaud, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 4, juin 2016, pp. 216-233.

Mots clés : Harcèlement moral, École, Établissement scolaire, Enfant, Empathie, Dynamique de groupe, Étude de cas, Évaluation, Prévention, Médiation, Vienne

La notion de harcèlement scolaire, qui est la traduction de school bullying, est un concept récent. On parle de harcèlement scolaire lorsqu’un élève est soumis de manière répétée et à long terme à des comportements intentionnellement agressifs visant à lui porter préjudice, le blesser, le mettre en difficulté et établir une relation dominant–dominé de la part d’un ou plusieurs élèves. L’échec de la dynamique de groupe, l’incapacité à verbaliser ses émotions, la difficulté à se mettre à la place de l’autre sont des éléments clefs dans le harcèlement scolaire.

Étude des facteurs de risque des comportements agressifs dans les troubles du spectre autistique

Article de N. Charfi, S. Halayem, M. Touati, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 3, mai 2016, pp. 147-154.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Agressivité, Âge, Risque, Diagnostic, Comportement, Trouble du comportement, Enfant

Notre travail avait pour objectif d’étudier les facteurs de risque des comportements auto- et hétéro-agressifs chez des enfants souffrant de troubles du spectre autistique. Il s’agit d’une étude transversale réalisée auprès de 50 enfants présentant un trouble du spectre de l’autisme (critères du DSM-5). Le diagnostic a été confirmé grâce à l’Autism Diagnostic Interview-Revised (ADI-R). La sévérité de l’autisme a été déterminée par la Childhood Autism Rating Scale. Les comportements agressifs ont été évalués par le Behavior Problems Inventory (BPI-01) traduit et validé en arabe. Le profil psycho-éducatif révisé a évalué l’âge de développement et les différentes compétences en l’occurrence la perception. Pour déterminer les facteurs de risque, nous avons procédé à une analyse univariée suivie d’une analyse multivariée. Une association statistiquement significative a été retrouvée entre l’auto-agressivité et les facteurs suivants : l’âge moyen plus élevé, l’âge de diagnostic plus tardif, les troubles digestifs, le seuil de douleur élevé, la déficience intellectuelle, le score de perception plus bas et le score de l’ADI-D plus élevé. Une association statistiquement significative a été retrouvée entre l’hétéro-agressivité et les facteurs suivants : l’âge moyen plus élevé et l’absence du « non » opposition. L’étude multivariée a permis d’isoler 3 facteurs indépendants pour l’auto-agressivité : l’âge moyen plus élevé, les troubles digestifs, la déficience intellectuelle et 2 facteurs indépendants pour l’hétéro-agressivité : l’âge moyen plus élevé et l’absence du « non » opposition. Ces données nous invitent à considérer l’agressivité comme une conduite multifactorielle.

Étude sur l’attachement et les troubles du comportement à l’adolescence chez des jeunes placés en institution

Article de H. Lemoust de Lafosse, R. Blanc

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 2, mars 2016, pp. 93-101.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Attachement, Trouble du comportement, Adaptation, Adolescent, Placement, MECS

Cette étude cherche à montrer l’existence d’un lien entre les troubles du comportement et les compétences sociales chez les adolescents placés dans une Maison d’enfants à caractère social avec une défaillance au niveau de l’attachement avec leurs figures d’attachement. Nos hypothèses sont que l’attachement de ces jeunes va être en majorité de type insécure, qu’ils ont des troubles du comportement et une mauvaise adaptation sociale et que cet attachement insécure est corrélé aux troubles du comportement et à la mauvaise adaptation sociale.

Spectre autistique et schizophrénies précoces dans la nosographie actuelle : un lien ?

Article de N. Coulon

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 1, janvier 2016, pp. 46-51.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Schizophrénie, Classification

Autisme, trouble du spectre autistique, schizophrénies précoces, voire même très précoces… autant de termes utilisés de nos jours ! Les travaux sont cependant croissants pour approfondir et comprendre un éventuel lien entre les spectres autistique et schizophrénique, et notamment un lien entre spectre autistique et schizophrénie précoce. Que nous dit alors la nosographie sur cet éventuel lien ?

La dysphorie de genre chez l'enfant et l'adolescent : histoire française et vignettes cliniques

Article de A. Condat, F. Bekhaled, N. Mendes, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 1, janvier 2016, pp. 7-15.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Identité sexuelle, Psychopathologie, Enfant, Adolescent, Prise en charge, Genre

La dysphorie de genre est un trouble rare et en l’absence de centre dédié, chaque pédopsychiatre français aura rencontré environ 2 à 4 cas au cours de sa carrière. Aussi, en l’absence d’expérience clinique partagée ni de réflexion intégrée, chacun est-il tenté de se faire son idée à partir de quelques observations, dans un contexte où ces questions cliniques sont traversées par les débats sociétaux autour du genre, du sexe, de la procréation et des droits humains. Alors que des consultations spécialisées dans l’évaluation clinique et la prise en charge des troubles de l’identité sexuée chez l’enfant et l’adolescent se sont développées depuis les années 1970 à l’étranger, l’accès à une information et à des soins spécialisés n’est pas encore bien établi en France. C’est dans ce contexte qu’une consultation spécialisée identité sexuée a été créée au sein d’un service hospitalo-universitaire parisien.

L’utilisation addictive des jeux vidéo est-elle une solution adaptative à la perception de soi et à la symptomatologie dépressive des jeunes adolescents (11–14 ans) ?

Article de S. Gaetan, P. Therme, A. Bonnet

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 63, n° 4, juin 2015, pp. 251-257.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Toxicomanie-Addictions, Addiction, Adolescent, État dépressif, Image de soi, Jeu vidéo

Cette étude permet d’affiner notre compréhension du processus addictif. L’avatar permettrait une « re-construction de soi », rehaussant la perception que le sujet a de lui-même dans le monde virtuel, et réduisant ainsi sa souffrance. En contre partie, un écart se crée avec l’environnement quotidien, renforçant la symptomatologie dépressive et la conduite addictive. Néanmoins, des questions émergent concernant le lien entre le joueur et son avatar, mais également concernant l’impact des différents formats de jeux vidéo sur ce processus.

Estime de soi chez des élèves scolarisés en classe d'inclusion scolaire (CLIS)

Article de E. CHEVALLIER, Amélie COURTINAT CAMPS, Myriam De LEONARDIS

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 63, n° 2, mars 2015, pp. 76-83.

Mots clés : CLIS, Estime de soi, Handicap, Scolarité

Les élèves bénéficiant d'inclusion individuelle mais aussi d'inclusions individuelle et collective ont un niveau d'estime de soi « Sociale » plus élevé que les élèves bénéficiant uniquement d'inclusion collective. Le niveau d'estime de soi « Sociale » est modulé par un effet d'interaction entre le genre et l'âge des élèves. Ce dernier influence également le niveau d'estime de soi « Valeur propre ».