PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Eve Gardien, Suzanne Rosenberg, Richard Wittorski, et al.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 25-26, 2019, pp. 97-191.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Participation, Usager, Témoignage, Formation, Accompagnement, Transfert de compétences, Méthodologie, Partenariat, Mutualisation, Cancer, Travailleur social
- Les savoirs expérientiels : entre objectivité des faits, subjectivité de l’expérience et pertinence validée par les pairs. Ève Gardien
- Qu’apportent les savoirs d’expérience à la formation des professionnels ?Point de vue sur les co-formations par le « croisement des savoirs et des pratiques ». Suzanne Rosenberg
- Le métier de travailleur social, une activité d’abord co-construite et distribuée. Richard Wittorski
- Enjeux, modalités et conditions de la participation dans les formations en travail social : états des pratiques en France et en Europe. Philippe Lebailly
- Quand des malades transforment leur expérience du cancer en expertise disponible pour la collectivité L’exemple d’un parcours diplômant à l’université des patients. Catherine Tourette-Turgis, Lennize Pereira Paulo, Marie-Paule Vannier
- Faire participer les personnes concernées à la formation professionnelle des travailleurs sociaux ? La question s’impose. Pas la réponse ! Thierry Chartrin, Joe Dooley
Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusives, n° 85, avril 2019, pp. 13-260.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Intégration scolaire, Accompagnement, Enseignement, Apprentissage, Directeur d'établissement, Altérité, Insertion sociale, Partenariat, Technologie numérique, LEP, Élève, Personne handicapée, Qualité de la vie, Compétence professionnelle, Stagiaire, Éducation nouvelle, Participation, Inclusion
L’éducation inclusive suppose des gouvernements qu’ils assument la responsabilité et l’éducation de tous les enfants sans exception, quels que soient leurs besoins. Les conceptions de l’inclusion sont en général ancrées dans une approche fondée sur les droits de l’homme qui vise à autonomiser les apprenants, prôner la diversité et lutter contre toutes les discriminations.
Dans cette perspective (à l’échelle d’un établissement scolaire, au niveau des discours et des pratiques), la démarche inclusive s’intéresse à tous les acteurs de l’École (enfants, parents, éducateurs, environnement communautaire) et au soutien dont tous ont besoin pour être en situation d’apprendre et de participer pleinement à la vie sociale (Rousseau, 2015, Prud’homme, Vienneau, Ramel & Rousseau, 2011).
En tant qu’enseignante spécialisée, je suis sollicitée par les enseignants d’écoles maternelles et élémentaires, pour les enfants en difficultés scolaires ou comportementales (manque de concentration, de cadre, d’autonomie, de confiance en eux, agressivité, etc.) avec le mandat institutionnel d’impliquer les familles.
Quelle lecture opérationnelle choisir de la situation ?
Comment entraîner enfant et parents, qui ne sont pas à l’origine de la demande, dans cette fameuse « danse » susceptible de conduire au changement ?
Quel type de danse leur proposer ?
J’exposerai les grandes lignes de ma démarche avant de proposer une rapide classification du type d’outils ou « pas de danse » que j’utilise.
Article de Audrey Linder, Thomas Jammet, Krysztof Skuza
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 75-90.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autisme, Prise en charge, Psychiatrie infantile, Partenariat, Projet thérapeutique, Aidant familial, Relation équipe éducative-famille, Association familiale, Approche clinique, Parentalité, Suisse, Suisse romande
La situation étudiée permet de questionner la complexité induite par l’expression « proches aidants », en mettant au jour un phénomène d’externalisation d’une partie du travail thérapeutique et de ses coûts auprès des proches, dans le cadre de prises en charge intensives et coûteuses. Notre propos est organisé en trois sections. La première présente les revendications des associations en matière de liens à établir entre les professionnels et les proches des patients. La deuxième expose les formes de relation aux parents proposées par les deux types de services de pédopsychiatrie existants. La dernière questionne les limites pratiques de l’engagement parental tel qu’il est conçu dans le cadre des thérapies cognitivo-comportementales, en décrivant la responsabilité qu’il fait peser sur les parents dès lors que ceux-ci sont appréhendés comme des contributeurs essentiels au programme thérapeutique, sous les traits du cothérapeute.
Ce texte détaille le fonctionnement d’une équipe éducative dans les écoles de quartiers populaires. Ces réunions mettent souvent les parents, qui ne sont pas toujours dans la même logique de partenariat que l’institution scolaire, dans des situations difficiles et elles ne sont pas satisfaisantes pour les enseignants. Chaque participant de la réunion est animé par un fantasme qui lui est propre au sujet de l’enfant. Il n’y a pas toujours circulation de ces fantasmes et la situation est souvent bloquée. L’auteur s’interroge, de sa place de psychologue, sur les moyens de déverrouiller ce dispositif.
Article de Sophie Serveille, Maëva Rausa, Marjolaine Chassefière, et al.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 272, mars 2019, pp. 50-55.
Mots clés : Travail social : Métiers, Assistant de service social, Polyvalence de secteur, Coordination, Légitimité, Partenariat
Dans une logique de structuration de l'action sociale, les conseils départementaux ont délégué l'accompagnement social à des associations spécialisées, qui interviendront en fonction des problématiques spécifiques (repérées en amont par les services sociaux). L'assistant de service social (ASS) est donc mandaté pour évaluer et mettre en œuvre une intervention sociale globale, mobilisant diverses mesures relatives aux difficultés et potentialités identifiées au sein de la situation.
Missionné pour garantir la cohérence de la mise en œuvre de ses interventions, l’ASS investit une fonction de coordination.
Cette fonction s’établit dans un contexte de non-reconnaissance de la légitimité de cette mission et une absence de mise à disposition des moyens nécessaires pour permettre une qualité d’intervention. Aussi, il est nécessaire de réinterroger la place de l’ASS de polyvalence de secteur, dans la dynamique partenariale (inflationniste au sein de certains territoires) et indispensable d’interpeller l’institution quant à la mise en œuvre de moyens adéquats à l’exercice de cette fonction de coordination.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 325, mars 2019, pp. 33-35.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Pouponnière, Infirmier, Puéricultrice, Accompagnement, Attachement, Projet individualisé, Observation, Équipe pluridisciplinaire, Coordination, Relation équipe éducative-famille, Protection de l'enfance, Partenariat
Au-delà de son rôle d’accueil, d’observation, d’évaluation et d’orientation, l’infirmière puéricultrice exerçant en pouponnière coordonne les actions des différents acteurs intervenant dans la prise en charge des enfants suivis. En collaboration avec l’équipe pluridisciplinaire, elle construit un projet personnalisé pour chaque enfant, afin de répondre à ses besoins primaires, psychoaffectifs et éducatifs. Elle accompagne également les liens avec les parents : liens à consolider, construire ou renouer de façon plus sécurisante. Elle doit aussi organiser le service et animer une équipe de professionnels aux fonctions complémentaires.
Cette recherche est centrée sur la mise en pratique de l’école inclusive en France. L’accueil des élèves porteurs de handicap en milieu ordinaire induit, selon les situations, un partenariat entre l’Éducation nationale et le secteur médico-social. Elle tente d’analyser ces pratiques partenariales qui influencent les conditions d’application de l’inclusion scolaire. Elle interroge la préparation aux pratiques coopératives dans les systèmes de formation des acteurs impliqués.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 271, décembre 2018, pp. 83-87.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Service social, Assistant de service social, École, Protection de l'enfance, Enfance en danger, Prévention, Partenariat, Accompagnement
Le service social en faveur des élèves de l’Education nationale est un partenaire important dans la participation à la prévention et à la protection de l’enfance. Encourager les échanges dans une complémentarité et dans une relation de partenariat avec les services de l’Aide sociale à l’enfance est indispensable pour garantir la protection du jeune et développer la prévention en s’adaptant aux situations et en apportant des réponses au plus proche du terrain. Le service social scolaire attend avec impatience que la nouvelle refondation de l’organisation de l’aide sociale à l’enfance du département puisse répondre aux besoins et aux attentes des jeunes et des familles de nos jours.