PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Suite à la réunion des Ateliers santé ville du 4 février 2011, le service social départemental de Tremblay-en France a constitué un groupe et proposé une action conviviale et ludique pour sensibiliser les Tremblaysiens à la santé et à la prévention. Une comédienne a animé dix séances d'atelier théâtre et accompagné la création d'une forme théâtrale qui a été présentée aux Tremblaysiens, puis à des travailleurs sociaux.
Cette action collective a été un vecteur de lien social bénéfique pour les participants, les professionnels ont pu créer un lien différent avec l'usager tout en favorisant l'insertion sociale et professionnelle, et la mobilisation de différents acteurs autour du projet a permis de redynamiser le partenariat local.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 11-20.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étranger, Errance, Adaptation, Société
À partir des théories sociologiques, notamment celles de Georg Simmel, Alfred Schütz et Erving Goffman, l’auteur évoque l’errance et les figures de l’étranger. Ainsi, au XIIe siècle, « être en errance » signifie « se promener ». Pour autant, le Juif errant ne se promène pas, il fuit une malédiction qui l’empêche de se fixer quelque part. Aujourd’hui, l’errant est souvent l’étranger, du moins dans plusieurs de ses figures (l’« Arabe », les Roms, l’Immigré). Ainsi, l’étranger est celui qui s’implante dans un territoire où il est jusqu’alors inconnu. Quelles sont alors les tactiques d’adaptation développées ?
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 21-26.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Institution, Maltraitance, Violence institutionnelle, ASE, Prévention
L’errance des jeunes n’est pas seulement le produit de circonstances articulant la dimension psychologique et les effets des environnements socio-culturels. Elle est également produite par les inadaptations et les dysfonctionnements des institutions ayant en charge la protection de l’enfance. À partir des récits de vie des jeunes adultes en errance et des observations des professionnels qui les accompagnent, il est possible d’identifier à chaque étape de la vie ce qui n’a pas fonctionné dans l’identification, l’alerte puis l’accompagnement. Cela permet d’engager un travail de réorganisation des façons de penser la prévention, l’aide à apporter aux jeunes en errance, et plus globalement les possibilités d’insertion qui se présentent à eux.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. 27-35.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Errance, Ennui, Autonomie, Rêve, Jeune enfant
Sous ce titre qui peut étonner, il y a toute la confusion de la définition du mot « errer » ; ce terme désigne à la fois l’erreur et l’itinéraire, l’ennui ou le voyage. Et lorsque la réflexion se porte sur le monde de la petite enfance, l’errance prend une signification plutôt négative Aux yeux des professionnels ; ceux-ci vont se préoccuper de faire disparaître cet ennui et priver alors le jeune enfant de la possibilité de voyager. Cet article n’a d’autre but que de redonner ses lettres de noblesse à la définition initiale du mot « errer » dans le monde de la petite enfance.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 53, mars 2016, pp. I-XIII.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Accompagnement, Réduction des risques, Errance, Addiction
L’errance est un concept complexe à définir, allant d’un choix à une contrainte. Elle peut être la caractéristique commune d’un public hétérogène. Cet article axe sa réflexion sur le public toxicomane, accueilli en CAARUD (Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues). Que l’errance se situe en amont des consommations de psychotropes où qu’elle en soit l’effet, un lien entre errance et dépendance aux toxiques est observable. Bien que dévalorisée dans notre société contemporaine, quel sens peut avoir cette situation d’errance, qu’elle soit psychique et/ou physique, pour les personnes addicts et comment cette composante du public toxicomane est prise en compte par les CAARUD dans leur accompagnement ?