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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les écoles de service social dans l'entre-deux-guerres : les véritables pionnières de la formation en alternance

Article de Patrick Lechaux

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 283, décembre 2021, pp. 116-123.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Organisme de formation, Service social, Approche historique, Formation alternée, Stage, Professionnalisation

Cette contribution entend réparer une injustice de la part des travaux historiens en éducation et formation, qui attribuent la paternité de l’alternance en formation au mouvement des Maisons familiales rurales au tournant des années 1950. En réalité, les écoles de service social françaises, de même que leurs homologues étrangères, ont, dès l’entre-deux-guerres, pratiqué et formalisé une véritable démarche de formation en alternance, ainsi que nous le montrons textes à l’appui.

Acteurs internationaux et enjeux transnationaux de la protection sociale

Article de Catherine Spieser, Guillaume Filhon, Auriane Guilbaud, et al.

Paru dans la revue Informations sociales, n° 203-204, novembre 2021, pp. 5-166.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Protection sociale, Sécurité sociale, OIT, Mondialisation, Épidémie, Union européenne, Echelle mondiale

La mondialisation transpose désormais les questions de protection sociale à l’échelle transnationale. Une série de mécanismes mobilisent de nombreux acteurs publics et privés, à l’origine de normes, d’expertises et de nouveaux modèles d’organisation ou d’intervention en faveur d’une prise en charge collective des risques sociaux. La protection sociale est ainsi façonnée par des réseaux impliquant des acteurs internationaux, dont l’influence s’exerce aussi au plan national.

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Le management médico-social sous influences contradictoires ?

Article de Jean Luc Joing, Vincent Joing

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 542-543 ; 544-545, juillet-octobre 2021, pp. 225-237.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Intégration, Prévention, Handicap, État, Politique sociale, Audit, Qualité, Pratique professionnelle, Éducation spécialisée, Compétence sociale, TED, Innovation, Démarche qualité, Système, Intervention sociale, Management, Loi 2002-2 du 02 janvier 2002

Peut-on parler d'innovations managériales quand les pratiques, dans le domaine des services humains à financements publics, restent si dépendantes des idéologies, des modes sociétales, des contraintes et des bureaucraties, mais aussi de la culture majoritaire des administrations françaises ?
L'auteur dresse ici un bref rappel des tendances ayant déjà traversé les paradigmes médico-sociaux. Il montre comment ces éléments culturels pénalisent les initiatives et réelles innovations au nom d'un "hymne à la singularité" qui peut parfois marginaliser et finalement coûter très cher à la collectivité.

Ce que nous devons aux associations

Article de Axelle Brodièze Dolino, Antonin Grégorio, Victoria Bazurto, et al.

Paru dans la revue La tribune Fonda, suppl. au n° 251, septembre 2021, 79 p..

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Association, Rôle, Insertion professionnelle, Emploi, Écologie, Éducation populaire, Empowerment, Implication personnelle, État

Comment dire et penser l’engagement dans le travail social ? Raboter les langues de bois

Article de Jonathan Louli

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 67-78.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Langage, Éthique, Implication personnelle, Militantisme, Interprétation, Représentation sociale, Politique

Contre les langues de bois technocratiques et marchandes, les travailleurs et travailleuses sociaux « engagés » revendiquent souvent une démarche éthique, un projet politique… Mais ces manières de dire et penser les engagements sont-ils bien des fins en elles-mêmes ? Ne relèvent-elles pas elles aussi d’une forme d’idéalisme, ou de… langue de bois ?

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Du Petit prince au Prince de Machiavel

Article de Michaël Pouteyo

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 74, juin 2021, pp. 27-35.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Langue, Vocabulaire, Implication personnelle, Interprétation, Culture professionnelle, Mythe

Relation, lien, rencontre, sujet, autrui... autant de mots qui volètent dans le ciel apparemment sans nuages du travail social et qui doivent faire face à ceux, autrement moins poétiques et plus cruels, du libéralisme ambiant : projet, contrat, parcours, compétences, individualisation… Le domaine tente de concilier ces extrêmes et dans la veine métaphorique du Petit prince, il s’acharne à faire enfler les premiers, quitte à les parer de majuscules, pendant que les seconds s’inscrivent de plus en plus profondément dans les pratiques, et bien souvent, dans les têtes. Mais puisque l’offensive est pratique et politique, c’est peut-être de langage et de métaphore qu’il conviendrait de changer pour pouvoir mener la bataille et, qui sait, passer du Petit prince de Saint Exupéry au Prince de Machiavel.

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La place des familles dans l’hospitalisation sous contrainte

Article de John Ward

Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 99-116.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Psychiatrie, Placement, Approche historique, Demande, Tiers, Famille, Consentement, Implication personnelle, Hospitalisation volontaire, Internement psychiatrique

Cet article retrace l’histoire des différentes formes de placement psychiatrique sur demande d’un tiers existant en France du XVIIe siècle à nos jours. Cette histoire témoigne de la transition entre une conception organique de la famille demandeuse de lettre de cachet et une pratique individualisée laissant dans l’ombre l’identité du demandeur sans définir clairement son rôle. Pourtant, l’étude des motifs de placement à travers des sources d’archives montre que le proche parent a occupé une place significative non dénuée de sollicitude à l’égard du malade. Cette histoire s’oriente aujourd’hui vers une nouvelle conception qui pourrait considérer le proche parent, demandeur de soins psychiatriques sur demande d’un tiers, comme porteur d’une forme de consentement pour autrui.

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Pour une disciplinarisation du travail social coproduite avec les personnes usagères

Article de Claire Heijboer, Stéphane Rullac

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 207-221.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Formation professionnelle, Université, Expertise, Usager, Reconnaissance

La refonte législative et réglementaire du travail social en faveur de la participation des usagers à la vie de ses institutions entreprise en 2002, la conférence de consensus du CNAM « La recherche en/dans/sur le travail social » en 2014, la réforme de la formation professionnelle en travail social en 2018 et le développement, depuis 20 ans, d’une recherche en travail social associant l’ensemble des acteurs et actrices du travail social, ouvrent la voie d’une refondation institutionnelle du travail social porteuse d’une nouvelle critique sociale démocratique qui se rejoue dans la parution, à la rentrée 2021, du « Manifeste pour une Discipline Sciences humaines et sociales – Travail social ». Nous proposons d’explorer la perspective d’une disciplinarisation du travail social qui reposerait sur la reconnaissance et la valorisation de l’expertise usagère de ceux et celles qu’il ne convient plus de considérer uniquement comme des personnes bénéficiaires.

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Développer l’offre sociale et médico-sociale : l’utopie de la régulation concurrentielle

Article de Roland Janvier

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 85-96.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Compétition, Définition, Travail social, Solidarité, Développement durable, Établissement social et médicosocial

Doit-on réguler l’accès aux droits fondamentaux ? C’est la question que posent aux interventions sociales les pratiques concurrentielles. L’analyse de quelques caractéristiques du travail avec et pour autrui nous enseigne que l’inclusion n’est pas une compétition car l’exercice de la solidarité suppose la fraternité. La transformation sociale n’est pas un marché et le pouvoir d’agir, que l’on cherche à développer pour les personnes accompagnées, implique des pratiques de développement durable, non de concurrence.
C’est pour ces raisons que cet article réfute la mise en concurrence comme mode de régulation de l’offre sociale et médico-sociale, pour des motifs éthiques et déontologiques qui s’appuient sur la confrontation des savoirs telle que la pose la définition légale du travail social.
Les conséquences de cette mise en concurrence des établissements et services sociaux et médico-sociaux portent atteinte à la nécessaire socio-diversité des acteurs et, surtout, aux principes de solidarité qui requièrent de « faire ensemble »

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La concurrence dans le secteur social et médico-social : un levier pour le progrès ou un pas risqué vers une société dominée par le marché ?

Article de Henry Noguès

Paru dans la revue Vie sociale, n° 31-32, 2020, pp. 23-39.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Association, Compétition, Management, Marché public, Établissement social et médicosocial, Représentation sociale, Économie politique, Subvention, Contrainte, Risque, Libéralisme

Les associations du secteur social et médico-social se trouvent de plus en plus plongées dans un contexte nouveau marqué par une mise en concurrence croissante. Cette évolution résulte d’un ensemble de facteurs qui ont influencé l’histoire de l’action sanitaire et sociale. Celle-ci s’est accélérée avec la conversion de l’appareil d’État au nouveau management public inspiré par l’idéologie néolibérale. Si cette introduction de la concurrence est parfois considérée comme une source de progrès, on montre que les spécificités des activités du secteur social et médico-social s’écartent sur de nombreux points des conditions nécessaires pour l’existence de marchés efficients. Plus généralement, l’extension sans limites de l’espace marchand soulève des réserves fortes et peut légitimement inquiéter. La définition démocratique de zones où il vaut mieux que le marché soit tenu à l’écart est un enjeu politique. Le secteur social devrait en faire partie.

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