PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 115, juillet 2023, pp. 23-27.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Jeune en difficulté, Incasable, Hébergement, Accompagnement, Rupture, Psychothérapie institutionnelle, Le Tamaris, Belgique
L’équipe psycho-éducative de l’ASBL Le Tamaris propose un accompagnement sur plusieurs années à des jeunes en rupture sociale et familiale, avec pour objectifs la remobilisation de leurs compétences et la restauration de leur confiance envers le monde adulte. Pour tenir le cap face à des adolescents aux émotions et comportements complexes, l’ASBL s’appuie sur la pratique de la thérapie institutionnelle et la co-intervention, en visant un idéal de non-renvoi afin de sortir des ruptures à répétition vécues par ce public.
Article de Thierry Verdeyen, Marine Scrabbe, Chloé Reuliaux, et al.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 115, juillet 2023, pp. 16-22.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Jeune en difficulté, Incasable, Santé mentale, En Terre-1-Connue, Belgique
Service résidentiel général (SRG, secteur de l’Aide à la jeunesse), Service résidentiel pour jeunes (SRJ, secteur AViQ) ou centre hospitalier (secteur Santé) sont fréquemment confrontés à des jeunes qui mettent à mal leur institution et pour lesquels il est urgent que le système s’adapte. La littérature spécialisée est unanime sur ce point : le travail en réseau intersectoriel est indispensable afin d’apporter à ces jeunes en grande souffrance, appelés de manière peu adéquate « incasables », une réponse durable qui fasse sens. C’est dans cette optique que trois SRG ont mis sur pied dans le Brabant wallon l’outil En Terre-1-Connue.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 115, juillet 2023, pp. 10-15.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Jeune en difficulté, Incasable, Violence, Attachement, Traumatisme, Belgique
Depuis quelques années, nous sommes de plus en plus confrontés à des jeunes aux comportements tels qu’ils ne semblent pas trouver leur place dans l’ensemble des institutions pouvant les accueillir. La destructivité et la répétition de ruptures de liens dans lesquelles ils sont pris trouvent leur origine dans les relations précoces avec un environnement défaillant et hostile. Ces premières expériences relationnelles inscrites psychiquement et neurologiquement sous forme de traumatismes ne sont en effet pas sans impacts à long terme.
Paru dans la revue L'Observatoire, n° 115, juillet 2023, pp. 5-9.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Jeune en difficulté, Incasable, Belgique
Si chaque situation est différente et chaque adolescent singulier, l’étiquette d’incasabilité regroupe tout de même des jeunes aux difficultés, parcours et situations de vie similaires. Dans cet article, le CRéSaM propose de déceler les éléments les plus récurrents de ces trajectoires spécifiques pour tenter de mieux comprendre qui sont ces jeunes en situation dite « complexe », mais aussi d’envisager des pistes de travail pour améliorer leur prise en charge.
L’épidémie de Covid-19 a eu des effets ambivalents sur les diverses socialisations politiques des étudiant·es de l’enseignement supérieur en France. La crise sanitaire, loin d’avoir un effet dépolitisant, a renforcé certaines dispositions politiques, voire en a créé de nouvelles. La délégitimation des formes politiques institutionnelles est valable pour la majorité des interrogé·es. Cependant, ce sont les étudiant·es les plus durement impacté·es par les restrictions sanitaires, également les plus précaires, qui font état d’une politisation revendicative accélérée par la période épidémique.
A mesure que notre société se transforme, les points de vue psychanalytiques sur la transidentité évoluent.
A quoi les psychanalystes se sentent-ils renvoyés lorsque de jeunes patient.e.s manifestent une créativité dans leur expression de genre ?
Quelles caractéristiques de la psychanalyse gagneraient-elles à être réaménagées face à l'évolution des moeurs ? Ou plutôt,quels écueils les psychanalystes auraient-ils à identifier pour éviter tout positionnement dogmatique ? Ces questions seront envisagées à partir de l'expérience clinique des contributrices et des contributeurs de ce numéro, qu'il s'agisse d'un abord individuel ou groupal, en libéral ou en milieu institutionnel. Car c'est bien la pratique psychanalytique auprès des adolescent.e.s transgenres et non-binaires qui conduira nos autrices et nos auteurs à proposer quelques constructions conceptuelles novatrices.
Ce numéro comporte les articles suivants :
- Nicolas Rabain, François Medjkane : Le trône et l'autel en danger
- Laurie Laufer, Nicolas Rabain : Fluidités de genre
- Serge Hefez : Traversée du genre, traversée du fantasme
- Stéphanie Pechikoff : Penser les transidentités au prisme de l'adolescence
- Olivier Douville : Identité et non-binarité
- Jonathan Nicolas, Thierry Goguel d'Allondans : (Ré-)invention de soi et revendication identitaire
- Charles Rouvier, Nicolas Rabain : Une jeunesse queer à são miguel
- Oren Gozlan : Adolescences trans : quels défis pour la psychanalyse ?
- Patricia Porchat : L'hormone ou la vie ?
- Maya Foigel, Renato Mezan : De la non -conformité à la diversité de genre
- Facundo Blestcher : Adolescences dissidentes
- Débora Tajer, Graciela Beatriz Reid, María Laura Lavarello, María Eugenia Cuadra, Lucía Saavedra : Rupture et continuité de la binarité
- Laurence Apfelbaum : Cloîtré dans le transfert ?
- Lydia Ewanzo, Johann Jung : De l'effacement de soi à l'appropriation subjective
- Hindi Hafhouf-Lacôte, Julia Neyroud : Dispositif "triple résonance" : accueillir le trauma."
Que l’adolescent soit puni dans sa chambre, au motif qu’il traîne trop dehors à faire on ne sait quoi avec on ne sait qui, ou qu’il doive sortir pour aller prendre l’air, et mieux encore faire du sport, la chambre polarise les fantasmes d’une réclusion qui n’a rien de monastique… De son origine latine signifiant "verrou, barrière", jusqu’à sa forme métonymique de "lieu clos", la chambre de l’adolescent est le lieu de tous les conflits alimentant la psychopathologie de la vie quotidienne comme celle de ses formes les plus graves. La forme pronominale "se cloîtrer" fait de l’adolescent l’auteur de l’injonction inconsciente à se mettre à l’écart, à l’abri du dehors et de ses sollicitations, lorsque celles-ci menacent de déborder ses capacités de liaison pulsionnelle. Si le repli transitoire peut soutenir, par l’inhibition des fonctions du moi et le repli narcissique, les moyens de traiter les trop fortes tensions d’excitation, il peut tout aussi bien être le prodrome de formes pathologiques graves : ainsi en est-il des troubles des conduites alimentaires, quand la quête d’ascèse signe le refus de la sexualité, ou du syndrome de claustration, dans lequel l’adolescent s’engage dans un enfermement sans fin, ou encore lorsque la chambre constitue le dernier rempart face à des angoisses de persécutions qui sont les premiers signes d’une désorganisation psychotique. Enfermés dans leurs chambres, déscolarisés, pris dans les rets des configurations œdipiennes qui les cloîtrent, figés dans un corps où le masochisme moral ne permet pas l’aménagement d’un masochisme érogène porteur de vie, les figures du "cloîtré" se multiplient. À l’hostilité du dehors, réelle ou imaginaire, répond la promesse fallacieuse d’une omniprésence de l’autre dont les écrans entretiennent l’illusion. Figures de mélancolie et de positions sacrificielles, jusqu’à la claustration transférentielle, où l’analyste, se prenant pour l’un ou l’autre personnage de la vie du patient, ne permet plus, ni la circulation des fantasmes inconscients mouvants, ni la libre association, ni la rêverie.
Se cloîtrer est un traitement du sexuel aux divers destins pulsionnels dont les contributeurs de ce numéro explorent les multiples visages.
Paru dans la revue Lien social, n° 1339, 9 au 22 mai 2023, pp. 12-13.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Club et équipe de prévention, Psychologue, Rue, Souffrance psychique, Jeune, Département, Pas de Calais
La crise sanitaire a fortement dégradé la santé psychique des jeunes, notamment dans le bassin minier du Pas-de-Calais. Face à cette réalité, le club de prévention Avenir des cités a recruté une psychologue de rue, un dispositif expérimental que l’association aimerait voir se pérenniser et s’étendre.
Paru dans la revue Lien social, n° 1336, 28 mars au 10 avril 2023, pp. 18-24.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune en difficulté, Invisibilité sociale, Réseau social, Technologie numérique, Éducation artistique, Création, Formation, Motivation, Vulnérabilité, Dispositif d'insertion, NEET (Not on education employement or training), Bobigny
L’Insee recense en France 1,5 million de jeunes de 16 à 29 ans n’étant « ni à l’école, ni en emploi, ni en formation », dont un million de manière durable. Une partie d’entre eux ne franchit même plus la porte des institutions. C’est pourquoi les pouvoirs publics ont soutenu des projets de repérage, de « raccrochage » et de formation, adaptés à ces « invisibles ». Tour d’horizon.
-Jeunes « NEET » : les repérer et les mobiliser
-Formation : remobilisation par la création artistique
-Entretien avec Julie Couronné : le rejet des institutions
Paru dans la revue Lien social, n° 1335, 14 au 27 mars 2023, pp. 16-17.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Prévention spécialisée, Réseau social, Relation éducative, Jeune, Technologie numérique, Pratique professionnelle, Travailleur social
Commandée en 2018 par la Commission de prévention des conduites à risque et les huit associations de prévention spécialisée du département de Seine-Saint-Denis, et dirigée par le Professeur des Universités Benjamin Moignard, les résultats de la recherche ont été restitués en 2021.