PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3236, 3 décembre 2021, pp. 30-31.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Maltraitance, Abandon, Famille d'accueil, Famille, Parents, Institution, Besoin, Enfant, Déni, Parentalité, Accueil, Famille élargie, Adoption, Juge aux affaires familiales
Les placements en protection de l’enfance sont marqués par l’idéologie du retour en famille. Pourtant, certains enfants restent en famille d’accueil ou en institution jusqu’à leur majorité, ce qui est contraire aux connaissances sur leurs besoins fondamentaux.
Article de Bernard Golse, Martine Duboc, Marie Camille Genet, et al.
Paru dans la revue Cahiers de l'enfance et de l'adolescence, n° 6, 2021/2, pp. 9143.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Relation enfant-mère, Enfant placé, Adoption, Attachement, Adolescent, Jeu, Atelier d'écriture, Récit de vie
Dans ce numéro, nous interrogeons ce qui permet à l’enfant placé, au-delà de ce que les adultes lui racontent, de mettre en récit les éléments de sa vie telle qu’il la traverse, telle qu’il la ressent, telle qu’il la rêve. Nous questionnons les moyens imaginés par les adultes – éducateurs, assistants familiaux, psychologues, parents – pour ouvrir la possibilité de soutenir l’enfant dans l’élaboration de son propre récit de vie.
Paru dans la revue Dialogue, n° 234, décembre 2021, pp. 15-29.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Parentalité, Adoption, Enfant placé, Filiation, Placement familial, Protection de l'enfance, Affectivité, Famille d'accueil, Attachement
Le placement familial, en même temps qu’il met en place une parentalité d’accueil, la dénie, dans la mesure où notre système sociojuridique fonctionne sur l’exclusivité de la bifiliation et que le nouveau paradigme mis en place dans les années 1980 en protection de l’enfance privilégie le maintien des liens avec les parents d’origine. Pourtant, l’extrême diversité des situations des enfants placés demande à ce que soit reconnue l’importance des liens affectifs de l’enfant avec sa famille d’accueil et ce qui peut en découler pour certains en matière de filiation. L’approche en termes d’attachement, d’affiliation et de parentalité met en évidence la diversité et la complexité des situations et milite pour une reconfiguration du système normatif jusqu’alors en vigueur pour permettre que les évolutions récentes et celles à venir puissent plus facilement être mises en œuvre dans une société en pleine mutation.
L’équipe de consultation d’adoption internationale de la Maison des Adolescents de l’Hôpital Cochin revient dans cet article sur sa pratique de séances par visioconférence avec les familles durant la période de confinement. Les observations cliniques révèlent pour certaines familles une période de régression, vécue comme harmonieuse et nécessaire, permettant le renforcement des liens filiatifs et les identifications réciproques. Les séances en visioconférence représentaient alors un espace intermédiaire entre l’espace familial à proprement parler et l’espace thérapeutique classique. Les situations cliniques marquées par une clinique traumatique importante se sont en revanche avérées problématiques, tant dans le vécu contre-transférentiel de l’équipe thérapeutique que dans leur intérêt clinique. La déstabilisation du métacadre a alors fragilisé la contenance ainsi que la fonction transitionnelle du cadre thérapeutique.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3230, 22 octobre 2021, pp. 32-33.
Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Migration, Origine, Famille, Accouchement sous X, Rôle, Mère, Politique, Justice
Née sous X, celle qui se définit comme afroféministe a été adoptée à l’âge de 5 mois par un couple blanc. Partageant sa vie entre recherche, création et militantisme, l’adoption s’inscrit, selon elle, dans une histoire de domination et de violences.
Article de Sylvie Rayna, Pascale Garnier, Isabelle Guillon Verne, et al.et al.
Paru dans la revue Le Furet, n° 101, juin 2021, pp. 17-56.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Compétence, Communication, Apprentissage précoce, Socialisation, Adoption, Observation, Psychologie du développement, Motricité, Langue étrangère, Mathématiques, Soin, Jeune enfant
Introduction, Marie Christine Burger, Isabelle Guillon Verne, Francine Hauwelle
Vous avez dit « compétences »… ? Sylvie Rayna
De quoi les jeunes enfants sont-ils capables ? Pascale Garnier
Et si l’incompétence de nos enfants était de notre fait ? Isabelle Guillon Verne
Les compétences de bébé, dans l’oeil de Bernard Martino, Bernard Martino et Brigitte Lepine
Dans une société pressée, quelques idées sur le « bébé compétent » ! Patrick Mauvais
Nourrir les compétences de l’enfant : une question de présence, de responsabilité et de réciprocité, David Dutarte
Favoriser et soutenir les aptitudes sociales précoces du jeune enfant, Diana Zumstein
Les compétences retrouvées des enfants adoptés, Jean François Chicoine
L’observation comme point de départ, Claudie Cheboldaeff
Pour le développement harmonieux des enfants, quelle ligne tenir ? Dominique Germain
L’élan vital à l’oeuvre dans la motricité. Quel accompagnement de l’adulte ? Sandra Sciama et Laura Van Vlasselaer
Quand l’enfant devient acteur de ses soins ! Éric Guillon Verne et Isabelle Guillon Verne
Développer ses compétences langagières en milieu multilingue, approche canadienne, méthode Hanen, Pénélope Andam
Apprentissages et enseignement mathématiques à l’école maternelle, Marie-Paule Dussuc
Les classes Passerelles de Mulhouse, Marie Nicole Rubio et Sylvia Umbrecht
Fiche pratique : Accompagner l’enfant dans son élan vital, I. Guillon Verne, F. Hauwelle, M.Ch. Burger
Cette étude explore les représentations de parents adoptifs afin d’amorcer une réflexion sur l’influence de la fonction réflexive parentale (FRP) dans l’expérience de la parentalité adoptive. Définie comme l’aptitude du parent à attribuer un sens à son propre comportement et à celui de son enfant dans le cadre de la relation, la FRP joue un rôle majeur dans l’ajustement relationnel parent-enfant et dans le développement d’un attachement sécure chez l’enfant.
Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 68, n° 6, octobre 2020, pp. 327-335.
Mots clés : Adoption, Adoption plénière, Adoption internationale, Famille naturelle, Motivation, Parentalité, Couple
Le présent article est issu d’une thèse que l’un d’entre nous a soutenu à l’université de Lorraine le 11 septembre 2017 (Leick, 2017). Nous y examinions comment cinq couples s’approprient rétrospectivement l’acte qu’ils ont accompli d’adopter un enfant issu d’un pays d’Afrique Noire alors qu’ils élèvent déjà des enfants biologiques. L’adoption est internationale et surtout visible puisque les adoptés sont tous issus d’un même pays d’Afrique Noire. Les travaux consacrés à l’adoption sont extrêmement nombreux. Mais ceux qui concernent le type d’adoption qui constitue l’objet de notre recherche sont très rares. Ne pouvant fonder notre propre recherche sur des connaissances déjà solidement établies, nous avons opté pour une recherche exploratoire « en profondeur ».
Article de Jean Pierre Pourtois, Huguette Desmet, Nadège Séverac, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 76, janvier 2020, pp. 17-101.
Mots clés : Enfant, Besoin, Mineur, Protection de l'enfance, Centre maternel, Droits de l'enfant, Adoption, Prise en charge, Enfant des rues
Faut-il le rappeler, un jeune en difficulté, un mineur sous main de justice, ou en danger, c’est d’abord et avant tout un enfant ou un adolescent… avec des besoins propres à son âge, en interaction permanente avec sa ou ses problématique(s) spécifique(s). Aussi, comment identifier et définir les besoins des mineurs bénéficiaires d’une mesure de protection, comment élaborer une compensation personnalisée, au regard des effets cumulatifs d’une vulnérabilité particulière ? Quelles réponses apporter pour arriver à une prise en compte de ces besoins ? De quels moyens dispose-t-on ? Comment penser les temporalités, les articulations, les outils et les modalités de prise en charge ? Et, au-delà, tenter de comprendre comment les institutions peuvent soutenir les professionnel·le·s à être en cohérence avec l’article 1 de la loi relative à la protection de l’enfant de 2016 qui pose, notamment, cette notion des besoins fondamentaux.
Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 76, janvier 2020, pp. 60-72.
Mots clés : Enfant, Adoption, Langue maternelle, Langue, Abandon, Récit de vie, Apprentissage, Identité culturelle
Connaître ses origines, un besoin fondamental ? Quand Fabienne Raybaud rencontre Anton pour la première fois, il a 13 ans. L’adolescent a été adopté en Russie à l’âge de 10 ans. Ses parents sont inquiets car ses résultats scolaires sont en baisse significative, notamment en anglais, langue qu’il refuse d’apprendre. L’adolescent exprime que ce problème ne lui appartient pas ; il veut chercher en lui « le trésor de la langue », ajoutant : « J’ai perdu le russe en moi. » L’adoption a exilé Anton d’une langue première, l’apprentissage d’une langue étrangère vient agresser chez lui ses assises narcissiques fragiles et rappeler la question de l’abandon.