PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Forum, n° 159, février 2020, pp. 31-41.
Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Recherche en sciences sociales, Savoir, Participation, Protection de l'enfance, Relation famille-institution, Animation, Groupe, Expérience
Je voudrais considérer un instant la production de connaissances en sciences sociales comme un mouvement permanent, du fait d’un besoin inhérent des acteurs qui composent une société, de générer du savoir sur leur environnement (P. LYET 2016).
Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 135-151.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Droit, Personne handicapée, Recherche, Vulnérabilité, Action collective, Expertise, Savoir
Quelles modalités d’engagement et pratiques de solidarité sont à l’œuvre dans une recherche collaborative portant sur l’exercice des droits des personnes en situation de handicap ? Nous présentons dans cet article une réflexion sur l’articulation entre les enjeux de « la solidarité par l’engagement » et de « la solidarité par les droits » à partir de l’expérience d’une recherche citoyenne Capdroits, inspirée par les débats autour de la convention de l’onu relative aux droits des personnes handicapées et cherchant à transformer l’expérience de vulnérabilité en expertise publique. À travers l’exemple d’un manifeste sur l’exercice des droits et d’autres productions de la recherche, nous analysons notamment les limites de la référence aux droits humains en tant que véhicule d’engagement et les tensions qu’elle peut provoquer, et défendons une approche d’un dialogue solidaire entre différents types de positions sociales et de savoirs permettant de dépasser des asymétries.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 52, 2020, pp. 213-226.
Mots clés : Travail social : Métiers, Innovation sociale, Travail social, Méthodologie, Équipe pluridisciplinaire, Savoir
Le Design Sprint s’inspire des principes méthodologiques et des approches humaines qui invitent à mobiliser singulièrement l’intelligence collective afin de tirer le meilleur du potentiel de chacun. Son processus de conception et de prototypage vise à accélérer la résolution de problèmes et la créativité au sein des entreprises. L’objectif est de répondre rapidement aux besoins des clients et à moindre coût. Avec le Design Sprint, en 5 jours, une petite équipe passe ainsi d’une problématique au test utilisateur d’un prototype. Si l’innovation sociale cherche à améliorer les conditions des personnes et des collectivités en favorisant leur engagement et leur participation démocratique dans les projets qui les concernent, le Design Sprint est-il une méthode transposable à l’innovation en travail social ?
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 68, décembre 2019, pp. 129-139.
Mots clés : Travail social : Métiers, Centre maternel, Empowerment, Participation, Contestation, Mère, Adulte en difficulté, Savoir, Expérience
L’auteur évoque sa première expérience professionnelle dans un centre maternel au milieu des années 1990. Il décrit trois formes de participation qu’il a observées auprès des personnes hébergées : l’écriture de pétitions, la participation à l’écriture d’un article et la participation au conseil d’établissement. Même si ces actions n’ont pas modifié le fonctionnement archaïque du centre maternel, elles ont créé des espaces de revendication qui ont libéré la parole des mères hébergées et de quelques professionnels. Ces moments de participation ont fait souffler un vent de liberté pour les personnes qui y ont participé, qu’ils soient professionnels ou personnes hébergées. Même si l’expérience relatée date de 25 ans, les thèmes restent totalement d’actualité puisqu’il s’agit de penser le rapport aux personnes accompagnées à travers la question de la participation, participation qui peut aussi prendre la forme de la contestation.
Article de Line Numa-Bocage, Ecaterina Pacurar, Teresa Assude, Claude Alexandre Magotet al.
Paru dans la revue La Nouvelle revue éducation et société inclusives, n° 87, novembre 2019, pp. 5-176.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Éducation, Intégration scolaire, Technologie numérique, Écologie, Autisme, Mixité sociale, Médiation, Savoir, Plateforme, Accessibilité, Dyslexie, Écriture, Lecture, Anxiété, Évaluation, Perception, Image de soi, Apprentissage, Enfant handicapé, Hôpital, Enseignement à distance, Parents, Formation professionnelle continue, Formation de formateur, Pédagogie, Manuel scolaire
Le dossier thématique de ce numéro fait suite au colloque international « Regards croisés sur l’Éducation Inclusive et les Technologies Numériques », organisé par l’Université de Strasbourg les 4, 5 et 6 avril 2018, et présente les articles issus des communications les plus représentatives.
Le choix de l’inclusion sociale et scolaire a déplacé la perspective de transformation de l’individu vers le milieu dans lequel il évolue et ce basculement a étendu les espaces et les temporalités où l’action éducative se produit bien au-delà de l’espace scolaire et de son temps. Un peu plus d’une vingtaine d’années après la Déclaration de Salamanque et parallèlement au développement de la technologie numérique, où en sommes-nous ? Les nouvelles technologies permettent-elles de penser autrement la question de l’éducation inclusive ? Si l’utilisation d’une plus grande variété d’outils technologiques en classe peut contribuer à la prise en compte d’une variété de besoins chez les élèves, il n’en reste pas moins que la démarche de mise en pratique paraît déterminante et n’est pas sans soulever des défis.
Dans le domaine de l’éducation, quelles transformations observe-t-on dans les pratiques inclusives avec des technologies numériques ? Quels développements dans les formations peuvent être envisagés dans une perspective de société inclusive ?
Paru dans la revue Forum, n° 158, octobre 2019, pp. 9-12.
Mots clés : Travail social : Formation, Témoignage, Réinsertion sociale, Rue, Travail social, Pair aidant, Participation, Expérience, Formation, Savoir, Partenariat, Transmission
La vie dans la rue nous fait sombrer dans le mutisme et dans le lâché prise, avec aucune envie de se battre, ni de mourir, ni de gueuler, ni d'apparaître, tout simplement plus du tout exister. Je m'en suis sortie ! J'ai subi ce que je nomme : le syndrome du duvet profond. Après un lourd parcours de ruptures de vies, j'arrive à intégrer un centre d'hébergement protégé pour femme victime de violence. [...]
Paru dans la revue Esprit, n° 457, septembre 2019, pp. 47-57.
Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Savoir, Élève
C’est bien l’aventure du sens qui convainc les élèves : celle d’un savoir unifié, clarifié et réflexif, épousé par eux au terme de la vraie méthode, le chemin après qu’on l’a parcouru. L’universel du sens permet en effet le partage du commun contre la guerre des mémoires et l’atrophie moderne de l’intelligence.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 143, 3e trimestre 2019, pp. 106-109.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Sociologie, Savoir, Éducateur spécialisé, Appartenance sociale
Trouver une place dans un dispositif de formation n’est pas qu’une affaire de stratégies relationnelles. Cette place renvoie également à des enjeux sociaux qui rapprochent « lutte des places » et « lutte des classes ». Dans cet article, très empreint de sociologie clinique, Géraldine, une étudiante en formation d’éducatrice spécialisée, vient faire écho à l’œuvre d’Annie Ernaux pour qui le « savoir » n’est pas innocent, c’est une pratique particulière qui n’affranchit pas notre regard des contradictions sociales.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 45-58.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Recherche universitaire, Diplôme, Reconnaissance, Professionnalisation, Légitimité, Savoir
La question de savoir si le travail social est une profession peut être abordée à travers le prisme du doctorat en travail social. En effet, ce diplôme n’existe pas partout (comme en France, en Suisse et en Belgique par exemple) et, quand il existe, il souffre toujours d’un manque de légitimité, notamment par rapport à la sociologie. Si l’on considère que la reconnaissance d’une expertise scientifique est un gage d’existence en tant que profession, alors le travail social souffre en la matière d’un processus de reconnaissance fragile et partiel, tant que ce champ n’aura pas la légitimité pleine et entière de produire scientifiquement un savoir pour son usage professionnel. Nous proposerons de dresser un panorama des enjeux de professionnalisation du travail social, à travers l’analyse des freins et des intérêts qui se situent au cœur de la création et du développement d’un doctorat au service de ce champ professionnel.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 79ème année, n° 1 & 2, juin 2019, pp. 19-33.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social : Formation, Travail social, Action sociale, Histoire sociale, Professionnalisation, Formation professionnelle, Pratique professionnelle, Savoir, Suisse
Cette contribution propose un tour d’horizon de l’histoire du travail social en Suisse sous l’angle de la professionnalisation. Elle s’ouvre sur une présentation de l’organisation de l’action sociale suisse, éclatée et complexe en raison des principes du fédéralisme et de la subsidiarité. L’auteure démontre ensuite dans quelle mesure l’important développement du travail social en Suisse au cours des 100 dernières années est, ou n’est pas, synonyme de professionnalisation. Elle retient trois dimensions de la professionnalisation identifiées par Bourdoncle (2000) : la professionnalisation des activités, celle des savoirs et de la formation, et celle du groupe professionnel. Dans ces trois dimensions, selon l’auteure, la professionnalisation est réelle et partielle.