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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Apatridies

Article de Danièle Lochak, Catherine Goussef, Maylis de Verneuil, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 128, mars 2021, pp. 3-42.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Concept, Droit des étrangers, Droit international, Approche historique, Gens du voyage, Union européenne, Nomadisme, Nationalité, État civil, Prévention, Sécurité, Terrorisme, Clandestinité

« Le terme apatride désigne une personne qu’aucun État ne considère comme son ressortissant par application de sa législation », énonce simplement la Convention de 1954 relative au statut des apatrides. Si l’on s’en tient au nombre de personnes reconnues apatrides en France, le phénomène pourrait sembler marginal ou renvoyer à un autre temps où on le considérait comme une anomalie du droit international. Mais il n’en n’est rien puisqu’aujourd’hui, des millions de personnes à travers le monde sont apatrides – dont 600 000 en Europe… Si l’on interroge la permanence de l’apatridie, on en vient vite à la conclusion qu’elle ne peut être engendrée que par les États qui privent leurs ressortissant·es de leur droit à une nationalité, pourtant consacré par les textes internationaux, par des lois et mesures de retrait ou de déchéance de nationalité, ou des obstacles administratifs dressés à dessein pour dissuader certains groupes de se voir reconnaître la nationalité de leur État de résidence, par les entraves mises à l’enregistrement des naissances notamment. Ce dernier cas concerne aussi les enfants nés de parents en situation irrégulière dans leur pays de résidence, voire des réfugiés que leur fuite a rendus apatrides et qui ont le plus grand mal à être reconnus comme tels. Or, faut-il le rappeler, les apatrides sont particulièrement vulnérables à l’exploitation et à la discrimination : l’absence de documents d’identité les empêchent en effet de jouir des protections et des droits que les pays accordent normalement à leurs citoyen·nes.

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Les concepts. Empowerment : pouvoir de tous les possibles ou possibilité de pouvoir(s). De quelle réalité parle-t-on ?

Article de Adeline Lavigne

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 7-18.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Concept, Autorité, Autonomie, Action sociale, Travail social

L’empowerment est un concept émergeant couramment usité dans les discours. Cependant, quel(s) contour(s) donnons-nous à ce concept ? Quelle(s) réalité(s) évoquons-nous ? Sommes-nous, tacitement, collégialement, en accord sur son acception, sur sa définition ? Et, de ce fait, lui conférons-nous la même réalité ? Qu’entendons-nous donc par empowerment, et, par conséquence, qu’est-ce que cela engage et implique ?

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Mise à l’épreuve du concept d’artefact de médiation pour appréhender la notion de parcours d’insertion

Article de Elise Marcandella

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, tome XXVI, n° 67, 2021, pp. 127-156.

Mots clés : Travail-Emploi, Concept, Médiation, Parcours professionnel, Insertion professionnelle, Territoire, Dispositif d'insertion, Projet, Recherche-action

La notion de « parcours » est très présente dans la politique nationale d’insertion des personnes éloignées de l’emploi. La stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté, concernant le secteur de l’insertion, met en avant : « la mise en œuvre de la démarche référent de parcours » ; « le parcours des bénéficiaires du RSA » ; « un parcours de formation pour tous les jeunes ». Impliquée dans un projet innovant collaboratif territorial en tant que chercheuse pratiquant la RAPéth (Recherche Action Participant éthique), la question qui sous-tendait notre recherche était la suivante « comment faciliter les relations humaines au sein des écosystèmes territoriaux d’insertion ? ». Étant donné l’usage répété de la notion de « parcours » dans les données sur l’insertion, il nous a semblé « évident » de nous appuyer sur celle-ci pour inciter les parties prenantes de l’insertion à s’exprimer. C’est ainsi que le parcours d’insertion est devenu un artefact médiateur. Cet article a deux objectifs : raconter comment la notion de parcours a été instrumentalisée pour jouer le rôle de médiateur auprès des parties prenantes de l’insertion et comment chemin faisant elle a amené l’auteure à réinterroger la place que prenait cette notion de parcours dans le développement de la politique d’insertion sur le territoire (transformation du chercheur par son dispositif de recherche) et à proposer de nouvelles perspectives de recherche (territoire capacitant inclusif).

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Léonard de Vinci, la toupie et la quête du mouvement perpétuel : de l’esthétisme des stéréotypies. Hommage à l’œuvre de Frances Tustin

Article de Charlotte Ullmo, Bérangère Rousselot Pailley

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 2, juin-décembre 2020, pp. 51-57.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Développement sensoriel, Geste, Esthétique, Concept, Rapport, Corps, Objet, Tustin (Frances), Vinci (Léonard de)

En rendant hommage à la pensée et l’œuvre de Frances Tustin, cet article a pour but de penser la corporéité de l’enfant autiste en termes de mouvement et d’esthétisme. En reprenant la notion de mouvement perpétuel tel que Léonard De Vinci l’a expérimenté, on cherchera à illustrer ce concept à travers l’observation de l’enfant autiste, de son rapport au corps, à l’autre et aux objets. La perpétuité du mouvement dans lequel sont pris le sujet autiste et son thérapeute confond parfois les différentes personnes et ressentis. Le partage de l’esthétisme vécu et la fascination du mouvement mis à l’œuvre dans les stéréotypies de l’enfant permettent alors d’ouvrir sur un terrain de rencontre possible.

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Penser en autiste

Article de Jean Marc Cantau

Paru dans la revue Empan, n° 119, septembre 2020, pp. 101-110.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Handicap-Situations de handicap, Image, Autisme, Concept, Lien social, Pensée, Accompagnement, Image mentale, Symbolique

On travaille beaucoup actuellement à l’accompagnement des personnes autistes. Au-delà de pratiques adaptives, ne doit-on pas s’imprégner d’une logique du fonctionnement autistique ? Le mode de pensée en images des autistes, que Temple Grandin nous décrit dans ses livres, est exemplaire. C’est un appui pour penser l’autiste, au-delà de ses difficultés ou de ses habiletés, parfois prodigieuses.
C’est en tout cas un tremplin pour nous vers le mode de pensée autistique. Il nous permet d’installer des passerelles entre sa logique et la nôtre.

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Migrants. Dépasser les catégories

Article de Christian Mellon, Jean Marie Carrièrre, Alice Corbet, et al.

Paru dans la revue Projet, n° 377, août 2020, pp. 16-75.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit d'asile, Réfugié, Migration, Statistiques, Citoyenneté, École, Scolarisation, Accueil, Concept, Europe

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L’enseignement adapté à la personne âgée : une analyse évolutionniste de concept

Article de Xavier Giroux, Edith Ellefsen, Didier Mailhot-Bisson

Paru dans la revue Recherche en soins infirmiers, 140, juin 2020, pp. 17-28.

Mots clés : Santé-Santé publique, Personne âgée, Enseignement, Concept, Vieillissement

Plusieurs programmes en santé offrent des services de « counseling » avec comme objectif de soutenir les clients dans la gestion de leurs autosoins. Bien que le concept de l’enseignement adapté à la personne âgée soit important pour la pratique infirmière, il n’existe actuellement aucun consensus quant à sa définition. Afin de préciser les caractéristiques essentielles du concept et pour définir son utilisation en soins infirmiers, une analyse du concept « enseignement adapté à la personne âgée » suivant les six activités de l’approche évolutionniste de Rodgers a été réalisée. À partir des bases de données (Abstract in Social Gerontology, AgeLine, CINAHL, ERIC et PsycINFO), une recension des écrits a permis de repérer 26 articles sur ce sujet publiés entre 1988 et 2016. Après analyse, quatre caractéristiques essentielles ont été identifiées pour décrire le concept : l’unicité de l’apprenant âgé, la présence d’un éducateur compétent et sensibilisé, le déroulement de la séance en quatre étapes et l’utilisation de principes pédagogiques adaptés à l’apprenant âgé. Enfin, l’utilisation de ce concept en soins infirmiers demeure erratique. Afin d’en faciliter son opérationnalisation, davantage d’études et de théories devront être développées sur le sujet.

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De l'usage des méthodes qualitatives dans un processus de recherche-action

Article de Marjorie Lelubre

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2020, pp. 54-65.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Qualité, Méthode, Changement, Concept, SDF

Dans le cadre de cet article, nous ambitionnons d’interroger les différents défis que comporte un processus de recherche-action et les pistes de solutions que nous envisageons pour y répondre. L’articulation entre le « savoir » et l’« agir » en constitue l’un des piliers fondamentaux. À cet égard, nous souhaitons mettre en avant en quoi les méthodes qualitatives sont essentielles pour la mise en œuvre
d’une recherche-action. Par le biais d’une revue de littérature, cet article débute par un rappel des grandes balises qui définissent le concept de recherche-action. Par la suite, c’est notre expérimentation de ce processus, au sein du secteur de la lutte contre le sans-abrisme et l’exclusion du logement en Belgique francophone, qui nous permet de mettre en lumière les mécanismes sous-jacents de la recherche-action. Les enjeux autour de la légitimité des savoirs de chacun, et la nécessité de construire et nourrir des relations de confiance sont deux défis au regard desquels nous approfondissons notre analyse au départ de ce terrain.

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Etre solidaire. De qui, pour quoi ?

Article de Marie Claude Blais

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 13-25.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Solidarité, Concept, Morale, Approche historique

Cet article retrace le processus qui a permis à l’idée de « solidarité », née dans les milieux progressistes de la Restauration, de passer du champ des sciences naturelles et sociales vers la sphère politique. Ce transfert est l’œuvre d’un premier ministre radical de la IIIe République, Léon Bourgeois, qui, en 1896, formula une doctrine politique reposant sur les obligations générées par le fait irrécusable de l’interdépendance entre tous les hommes. Sous le nom de « solidarisme », il inventa ainsi un modèle à la fois social et libéral susceptible de s’opposer au libéralisme sans frein comme aux idées collectivistes montantes. C’est cette synthèse démocratico-libérale qui se cherche encore aujourd’hui à travers les politiques publiques de solidarité, au niveau national comme international.

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L'énigme du travail social

Article de Perrine Cheval, Bernard Guzniczak, Michel Chauvière

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 78, janvier 2020, pp. 6-16.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Évolution, Concept, PJJ, Profession, Protection de l'enfance, Loi, Professionnalisation, Service public, Éthique

Michel Chauvière est sociologue et politiste, directeur de recherche émérite du cnrs. Au cours de sa carrière, il a notamment collaboré au sein du Groupe d’analyse des politiques publiques (gappens-Cachan), a occupé les fonctions de directeur du Centre de recherches interdisciplinaires de Vaucresson (criv), connu un long compagnonnage de pensée aux côtés de Robert Castel. Chercheur au Centre d’études et de recherches de sciences administratives et politiques (cersa), il a, de ses propres mots, « beaucoup bougé », mais « gardé un intérêt particulier et durable, solide, pour l’énigme du travail social ». Quelle autre personne incontournable que lui pour parler de ses évolutions et de ses métiers ?

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