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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L’inclusion inversée, vecteur de socialisation des enfants avec troubles du spectre autistique en maternelle

Article de Julien Despois, Amaël André, Diane Bedoin, Pascale Deneuve

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 318, juin 2023, pp. 28-29.

Mots clés : École maternelle, Intégration scolaire, Enfant handicapé, Autisme, Socialisation

Parmi les dispositifs inclusifs mis en place dans les écoles maternelles accueillant des tout-petits avec troubles du spectre autistique, l’inclusion inversée est de plus en plus fréquemment utilisée. La présente étude vise à comprendre en quoi celle-ci permet de favoriser la socialisation de ces jeunes enfants. Les résultats mettent en évidence des conditions nécessaires à la réussite de ce dispositif et des pistes de réflexion pour son déploiement

Cloîtré

Article de Estelle Louët, Marita Wasser, Laurence Apfelbaum, Et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 41, vol. 1, n° 111, janvier-juin 2023, pp. 9-258.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Psychologie, Transfert, Souffrance psychique, Insécurité, Fugue, Relation enfant-mère, Masochisme, Mélancolie, Refoulement, Autisme, Phobie, École, Culture, Groupe thérapeutique, Hôpital, Groupe, Relation éducative

Que l’adolescent soit puni dans sa chambre, au motif qu’il traîne trop dehors à faire on ne sait quoi avec on ne sait qui, ou qu’il doive sortir pour aller prendre l’air, et mieux encore faire du sport, la chambre polarise les fantasmes d’une réclusion qui n’a rien de monastique… De son origine latine signifiant "verrou, barrière", jusqu’à sa forme métonymique de "lieu clos", la chambre de l’adolescent est le lieu de tous les conflits alimentant la psychopathologie de la vie quotidienne comme celle de ses formes les plus graves. La forme pronominale "se cloîtrer" fait de l’adolescent l’auteur de l’injonction inconsciente à se mettre à l’écart, à l’abri du dehors et de ses sollicitations, lorsque celles-ci menacent de déborder ses capacités de liaison pulsionnelle. Si le repli transitoire peut soutenir, par l’inhibition des fonctions du moi et le repli narcissique, les moyens de traiter les trop fortes tensions d’excitation, il peut tout aussi bien être le prodrome de formes pathologiques graves : ainsi en est-il des troubles des conduites alimentaires, quand la quête d’ascèse signe le refus de la sexualité, ou du syndrome de claustration, dans lequel l’adolescent s’engage dans un enfermement sans fin, ou encore lorsque la chambre constitue le dernier rempart face à des angoisses de persécutions qui sont les premiers signes d’une désorganisation psychotique. Enfermés dans leurs chambres, déscolarisés, pris dans les rets des configurations œdipiennes qui les cloîtrent, figés dans un corps où le masochisme moral ne permet pas l’aménagement d’un masochisme érogène porteur de vie, les figures du "cloîtré" se multiplient. À l’hostilité du dehors, réelle ou imaginaire, répond la promesse fallacieuse d’une omniprésence de l’autre dont les écrans entretiennent l’illusion. Figures de mélancolie et de positions sacrificielles, jusqu’à la claustration transférentielle, où l’analyste, se prenant pour l’un ou l’autre personnage de la vie du patient, ne permet plus, ni la circulation des fantasmes inconscients mouvants, ni la libre association, ni la rêverie.
Se cloîtrer est un traitement du sexuel aux divers destins pulsionnels dont les contributeurs de ce numéro explorent les multiples visages.

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Quand le genre se manifeste

Article de Elodie Gilliot, Nicolas Chambon, Stéphanie Pache, et al.

Paru dans la revue Rhizome, n° 85, Mai 2023, pp. 2-20.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Genre, Santé mentale, Précarité, Norme sociale, Identité sexuelle, Transidentité, LGBT, Stéréotype, Femme, Féminité, Féminisme, Autisme, Psychothérapie, Addiction, Alcoolisme, État dépressif, Travail social

Ce numéro de la revue Rhizome interroge les liens entre le genre, la précarité et la santé mentale. Le genre est un déterminant clé des inégalités sociales de santé mentale, il semble alors nécessaire de mieux comprendre les enjeux liés à sa définition et de mesurer ce que son concept a fait évoluer, plus particulièrement dans les domaines de la psychologie et de la médecine. Ainsi, ce numéro est une invitation à ce que les théories, les pratiques de la santé mentale et de l’intervention sociale s’affranchissent du soubassement patriarcal et soient à l’écoute de l’expression de la multiplicité des identités de genre.
Ce numéro comprend les articles suivants :
- La santé mentale en tout genre ;
- Revendications féministes en santé mentale : histoire et impact ;
- Le genre performatif ;
- Déconstruire les normes sociales et prévenir les violences de genre ;
- Quelle place pour le genre en psychothérapie ?
- Ce que penser le genre vient révéler dans la psychothérapie ;
- Le genre de la dépression : perspectives de recherches sociologiques ;
- Boire au féminin : pour en finir avec une double peine ;
- « Le cadre, l’impos[t]eur et la bisounours » : ressaisissement d’un nouveau genre d’autorité en travail social ;
- Autisme, le poids du genre ;
- Le genre en train de se faire : accountability du genre et fabrication temporelle du désir dans les rencontres travesties.

Quand le genre se manifeste

La rencontre est l'enjeu du soin !

Article de Jean Paul Lanquetin, Florence Schmitt, Sanna Aavaluoma, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 278, mai 2023, pp. 21-75.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Affectivité, Approche clinique, Autisme, Cadre thérapeutique, Communication non-verbale, Émotion, Interaction, Posture professionnelle, Relation soignant-soigné, Rencontre, Soin

Extrait de sommaire du dossier :
- LANQUETIN Jean-Paul. Aller à… la rencontre
- SCHMITT Florence. La rencontre, un pèlerinage vers l'autre…
- AAVALUOMA Sanna. Démences : tisser un contexte bienveillant et apaisé
- LAURINI Olivier, PENNAMEN Virginie. «Un peu de bon thé ?»
- GAIGNARD Lise, BOUKET Gaël. "Faire pousser" la rencontre…
- FRERET-HODARA Myriam. Ecouter, ça s'apprend !
- NGUYEN Alexandra, BERGER Evelyne, HORLACHER Anne-Sylvie, FAVROD Jérôme. L'importance des premières minutes dans la création du lien
- COUPE Christophe, OLLAGNIER-BELDAME Magali. L'expérience de la rencontre dans le soin
- TISSERON Serge. La rencontre à l'ère des machines parlantes

Objets connectés, espoirs et limites

Article de Caroline Immesoete, Céline Benoit, Boris Chaumette, et al.

Paru dans la revue Contraste, n° 57, 1er semestre 2023, pp. 7-297.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Technologie de l'information et de la communication, Enfant handicapé, Jeu, Formation professionnelle, Médecin, Polyhandicap, Émotion, Évaluation, Objet, Autisme, TSA, Robot, Aide technique, Psychologie du développement, Sens, Jeu vidéo, Image, Jeune enfant, Diagnostic, Innovation

Les objets connectés ont colonisé notre vie. Que ce soit dans la santé, la domotique, la gestion de notre porte-monnaie, et même dans nos relations sociales, ils concourent à faciliter notre quotidien.
Le secteur du handicap a très tôt été concerné par ces évolutions technologiques. La crise de la Covid-19 n’a finalement été qu’un accélérateur d’un processus déjà bien engagé.
Faciliter le développement de la communication, libérer autant que possible les entraves physiques, se projeter dans la réalité virtuelle, être assisté par des robots… tels sont certains enjeux des thérapeutiques de demain.
Avec les différentes aides à la communication, la robotique et la domotique, les objets connectés ont tout d’abord proposé des solutions de compensation du handicap. Des outils ludo-éducatifs ont permis d’envisager les apprentissages sous un nouveau jour. Des solutions d’aide au diagnostic et même de remédiation sont également désormais proposées.
On comprend bien que l’objet connecté devient un outil complémentaire de l’expertise clinique des praticiens.
Au travers de ce numéro, nous présenterons un panel de ces pratiques novatrices et nous nous interrogerons sur leur intérêt dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap, sur leurs limites mais également sur les éventuels risques qu’elles peuvent présenter pour les usagers, particulièrement chez les plus jeunes.
Avec la participation de Karen ABOU ASSI, Valentin BAUER, Céline BENOIT, Laurent BONNOTTE Charles BOUIS, Thalia CAVADINI, Boris CHAUMETTE, Orane CHAUVIN, Remi CLAIRE, Cora CRAVERO, Thierry DANIGO, Sandrine DAUGY, Vincent DES PORTES, Emmanuel DEVOUCHE, Jérôme DINET, Olivier DURIS, Lauréline FALEMPIN, Cécile FRABOULET, Thomas GARGOT, Edouard GENTAZ, Patrice GILLET, Corentin J. GOSLING, Antonine GOUMI, Célia GUIMBERTEAU, Caroline IMMESOETE, Charlotte LABOSSIERE, Denise LAPORTE, Maëlle LEBOUC, Yann LEROUX, Aurore MEGNY, Sylvain MISSONNIER, Françoise MORANGE-MAJOUX, Françoise NEHAUS, Sylviane PEUDENIER, Charlotte PINABIAUX, Samuel POUPLIN, Jean-Claude RIOU, Sebastien SERLET, Heide SOLVEIG, Xanthie VLACHOPOULOU, Olivia ZELLER

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Des jardins d'insertion pour de jeunes autistes

Article de Laetitia Delhon

Paru dans la revue Direction(s), n° 217, mars 2023, pp. 16-18.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Travail-Emploi, Autisme, Atelier et chantier d'insertion, Insertion professionnelle, Inclusion, TSA, Agriculture, Financement, Bénévolat, Emploi, Travailleur handicapé, Haute Garonne

Pour accompagner vers l'insertion professionnelle des jeunes adultes porteurs de troubles autistiques, l'association Autism'Pro a lancé, en 2020, un chantier d'insertion avec une activité de maraîchage biologique. Un dispositif innovant pour ce public, porté par une équipe resserée d'encadrants et de bénévoles issus du secteur médico-social.

Un enfant est né, différent

Article de Philippe Bouteloup, Helen Lamotte, Dominique Rateau, et al.

Paru dans la revue Spirale, n° 103, janvier 2023, pp. 17-141.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant handicapé, Famille, Accueil, Différence, Fratrie, Activité culturelle, Lecture, Musique, Autisme, Santé, Parentalité, Identité, Accompagnement, Inclusion, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Travail d'équipe, Pratique professionnelle

De nombreux témoignages – livres, films – nous disent, à leur façon, toujours singulière, les répliques sismiques qui accompagnent la naissance d’un enfant différent. Comment le couple parental, la fratrie, la famille trouveront-ils un équilibre nouveau ? Dans quelles ressources les uns et les autres auront-ils à puiser ?
Cet enfant « différent » – mais en quoi diffère-t-il vraiment ? – trouvera-t-il sa place dans notre société « inclusive » où nombre de représentations, normes, voire clichés, persistent ? Comment va-t-il se construire ? Quelle va être sa trajectoire de vie dans l’acceptation ou dans le rejet que lui offriront autrui et les diverses institutions qui accompagnent les enfants dits « ordinaires » (crèches, écoles, centres de loisirs, etc.) ?
Si aujourd’hui la question du handicap du tout-petit est mieux connue, comment est-elle abordée par la culture ? Comment donc la création artistique intègre-t-elle ou non cette dimension, que ce soit dans le spectacle, au sein d’ateliers d’éveil, du côté de la danse, de la musique, de la lecture... ?
Ce numéro est dédié à notre collègue et amie Régine Scelles, psychologue clinicienne, professeure de psychopathologie à l’université de Nanterre et membre fondatrice du siichla (Séminaire interuniversitaire international sur la clinique du handicap), décédée fin janvier 2022.

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« On vend l’inclusion sans se soucier de sa mise en œuvre »

Article de Margot Hemmerich, Magali Jeancler

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3286, 09 décembre 2022, pp. 28-29.

Mots clés : Lien social-Précarité, Handicap-Situations de handicap, Inclusion, Handicap, Intégration scolaire, Autisme, ULIS

Si l’inclusion des élèves en situation de handicap est une noble idée sur le papier, en pratique, elle confine parfois à la maltraitance, estime Magali Jeancler, professeure des écoles en réseau d’éducation prioritaire, dans un livre qui mêle témoignage et analyse. Au-delà du manque de moyens, elle dénonce le recul de l’Etat social.

Empowerment et habiletés sociales en service d'éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) autisme

Article de Marie Cécile Perdrizet

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 287, décembre 2022, pp. 81-89.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, SESSAD, Autisme, Création, Care

Cet article est la synthèse d’un travail de recherche qui a débouché sur l’obtention du diplôme d’État d’ingénierie sociale et d’un master 2. Ce travail a pour thème central et récurrent celui de la création dans un cadre déterminé. En effet, les services d’éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) autisme sont soumis à deux recueils de recommandations de bonnes pratiques professionnelles émis par la Haute Autorité de santé. Le premier détermine la nature des pratiques dans le cadre de l’accompagnement de personnes autistes jusqu’à l’âge adulte, et le second la façon dont ces pratiques doivent s’articuler au sein de services mobiles tels que les SESSAD. L’article présenté ici s’intéresse aux habiletés sociales, discipline qui fait le lien entre les jeunes, les parents et le monde neurotypique. Le travail mené s’articule autour de la question suivante : l’apprentissage des habiletés sociales auprès des jeunes autistes est technicisé ; partant de ce constat, comment ce travail est-il propice à la création de nouvelles pratiques et à l’émergence d’empowerment pour les jeunes autistes et leurs parents ? Les résultats de cette recherche mettent en évidence que les groupes d’habiletés sociales sont des lieux de création de pratiques, et favorisent le développement de l’empowerment. Cependant, celui-ci est incomplet aussi bien chez les jeunes que chez leurs parents quant à sa dimension politique et collective. Cette incomplétude met en exergue les normes auxquelles les professionnels, les parents et les jeunes autistes sont confrontés, normes qui ne favorisent en rien l’inclusion de ces enfants et adolescents. Se pose alors à la fin de ce travail la question de la démocratisation du care comme projet de société qui permettrait à chacun, quelle que soit sa différence, de faire entendre sa voix.