PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 78ème année, n° 3 & 4, décembre 2018, pp. 37-50.
Mots clés : Culture-Loisirs, Territoire-Logement, Artiste, Art, Démocratie participative, Précarité, Urbanisme, Militantisme, Milieu urbain
Dans cette interview réalisée par Jean-Luc Depotte, Françoise Schein rend compte de la portée sociale et citoyenne de son travail dans le champ mondial de l’art d’aujourd’hui. Une interview au ton très libre – à l’image de cette artiste, architecte et urbaniste, toujours sur la ligne de front –, qui relate un parcours atypique, éminemment vitaliste, le plus souvent vécu sur le mode collectif en Europe comme outre-Atlantique. S’y lit aussi un témoignage précieux sur le processus créatif et la complexité de la confrontation entre le geste artistique et les contraintes multiples liées à l’inscription de l’artiste dans le(s) territoire(s).
Les premières expériences interministérielles, dès les années 1970, se sont amplifiées avec la territorialisation des politiques culturelles. Les actions artistiques prennent désormais place dans les « quartiers sensibles », les écoles, les prisons, les hôpitaux, etc. Dans ce contexte, se produit une série de déplacements dans les modes de production artistique, dans la relation au public et en termes de rôle et d’identité professionnelle des artistes. Plus encore, c’est le sens de la production artistique, et in fine la mesure de sa valeur que ces actions artistiques questionnent. Cet article interroge les transformations de la pratique artistique et de ses conditions de reconnaissance en France à partir d’une recherche portant sur le dispositif interministériel « culture et santé ».
Paru dans la revue Les Politiques sociales, 78ème année, n° 3 & 4, décembre 2018, pp. 25-36.
Mots clés : Culture-Loisirs, Jeunesse-Adolescence, Artiste, Adolescent, Identité, Médiation, Espace, Théâtre, Apprentissage, Mons
Dans le cadre de Mons 2015, Wajdi Mouawad, auteur et metteur en scène, a présenté les sept tragédies de Sophocle au théâtre Le Manège. En parallèle, l’artiste a proposé à cinquante adolescents de l’accompagner de 2011 à 2015, soit dans la période de leurs 15 ans à leurs 20 ans, autour d’un projet inédit – Avoir 20 ans en 2015 – dont l’ambition était d’« apprendre à penser par soi-même ». Sur la base d’une observation participante menée par l’auteure, l’article vise à montrer en quoi ce dispositif de médiation est indissociable de la figure de l’artiste qui l’a conçu, et comment il propose des outils permettant à chacun de se construire comme individu.
L’auteur nous invite à une lecture croisée d’auteurs, convoquée de manière singulière dans un plaisir de lecture jamais déçu. Elle propose une réflexion sur le processus créateur à l’œuvre dans la création littéraire, s’appuyant sur les échanges de points de vue entre J.-B. Pontalis et M. de M’Uzan, puis sur le travail de D. Anzieu. Enfin, à travers la lecture de P. Modiano, entre réalité et fiction, entre espaces, lieux et temporalités, elle retrouve ces éprouvés d’inquiétante étrangeté en soi, en l’autre, qui décrivent une sensation proche du vacillement identitaire du créateur.
Animer un atelier d’écriture, c’est choisir une position clinique liée au politique : réintroduire dans la cité ceux que l’on avait chassés. C’est la création d’un espace qui participe à faire surgir du thérapeutique. Un espace de dire, un espace de paix, pour des personnes en grande souffrance physique et psychique qui, pour la société, ne sont personne, rejetées par la société marchande et capitaliste. Ce sont celles-là mêmes, dans une vérité qui s’est mise à parler puis à écrire, qui ont mis en mots parfois cet impossible figé au cœur du langage, qui énoncent le manque qui nous fait être homme ou femme.
Paru dans la revue Empan, n° 110, juin 2018, pp. 22-27.
Mots clés : Culture-Loisirs, Risque, Écriture, Langue, Expression écrite, Lecture, Musique
On affirme couramment que parler, écrire, c’est exprimer avec des mots, traduire avec des mots, une pensée préalablement existante. Il me semble plutôt que l’écriture est un travail de la langue où ce qui tend à être dit, ce qui se dit (et aussi ce qui ne se dit pas) ne cessent de s’entremêler. Écrire, ce n’est pas être le maître d’un attelage, mais plutôt être l’aventurier qui ne sait pas à l’avance jusqu’où son aventure le conduira. C’est être à l’écoute également d’une musique qui, dès l’origine, nous a inscrits dans une langue et dans ce qui la fait chanter.
Paru dans la revue Empan, n° 110, juin 2018, pp. 92-97.
Mots clés : Culture-Loisirs, Écriture, Pratique professionnelle, Communication, Accueil, Écrit professionnel, Bibliothèque, Information, Documentation, Médiation, Médiathèque, Lien social, Convivialité, Technologie numérique
Comment la bibliothèque, ce temple historique de l’écrit, intègre-t-elle l’écriture dans ses pratiques professionnelles ? Le traitement des collections et de l’information, cœur de métier traditionnel du bibliothécaire, doit se combiner avec des compétences de médiation, à travers des services innovants dont la maîtrise de l’écrit est un atout. Cet article interroge la place de l’écriture dans les pratiques professionnelles du bibliothécaire d’aujourd’hui.
Paru dans la revue Empan, n° 110, juin 2018, pp. 75-78.
Mots clés : Culture-Loisirs, Écriture, Photographie, Adolescent, Médiation, Image de soi, Communication non-verbale, Confiance
Apprendre à se regarder et non plus à se voir uniquement. Apprendre à parler de soi pour mieux se connaître. Telles sont les intentions d’un projet réalisé par des élèves de cap du lycée Jacques de Romas à Nérac. L’autoportrait comme fil conducteur, comme passerelle entre soi et les autres, croisement entre l’image de soi et l’écriture sur soi. « Je par moi » est un projet d’exposition tourné vers ces préoccupations souvent éloignées des élèves, mêlant des autoportraits photographiques réalisés par une artiste photographe, Elina Belou, et l’écriture d’un autoportrait rédigé par chaque élève. Le rapport à soi est pourtant omniprésent dans le mode de vie et les nouvelles habitudes de communication des élèves. En effet, les réseaux sociaux leur permettent de donner à voir « qui je suis », de montrer leur intimité parfois. Cependant, que montrent-ils d’eux-mêmes ?
Article de Patricia Attigui, Angélique Gozlan, Barbara Smaniotto, et al.et al.
Paru dans la revue Revue de l'enfance et de l'adolescence, n° 95, juin 2017, pp. 7-176.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Culture-Loisirs, Technologie de l'information et de la communication, Adolescent, Réseau d'information et de communication, Jeu vidéo, Jeu en réseau, Internet, Psychanalyse, Psychopathologie, Médiation, Identité, Soin, Addiction
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 58, juin 2017, pp. 111-116.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Culture-Loisirs, Activité culturelle, Créativité, Théâtre, Personne handicapée, Citoyenneté
Les personnes en situation de handicap ont longtemps été considérées comme un public dit « empêché » face au monde de la culture. Aujourd’hui, les personnes en situation de handicap accompagnées dans les établissements de L’Apei (Association de parents d’enfants inadaptés) de Lens et environs revendiquent l’accès à la culture. La troupe Act’Citoyen est née en 2013. Son projet culturel de pratique artistique théâtrale vise à favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap dans la vie de la Cité à travers leur participation à différents festivals.