Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 31 à 39 sur un total de 39

Votre recherche : *

Interventions et supervisions institutionnelles en échec

Article de Jean Pierre Pinel

Paru dans la revue Dialogue, n° 218, décembre 2017, pp. 17-30.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Échec, Thérapie, Psychanalyse, Institution, Analyse de la pratique, Supervision, Soin

Une revue de la littérature met en évidence que la question de l’échec est relativement marginalisée dans le champ de la clinique psychanalytique et plus encore dans celui de la clinique des interventions et supervisions institutionnelles. L’article se propose d’en ressaisir les raisons. Il propose l’hypothèse centrale selon laquelle l’échec constitue une forme princeps de négativité et, partant, se voit contre-investi, notamment en une période culturelle privilégiant la réussite et l’excellence. En appui sur différentes configurations cliniques issues d’interventions institutionnelles conduites dans des institutions soignantes, l’article montre que différentes modalités de négativité se logent dans ce qui est recouvert par le terme englobant d’« échec ». L’échec prenant ainsi, dans la clinique, les significations extrêmement différentes de symptôme, de moment transitionnel ou enfin de situation d’anéantissement.

Accès à la version en ligne

Liminaire : Qu’est-ce qu’un échec thérapeutique ? Propos de psys

Article de Serge Hefez, Judith Dupont

Paru dans la revue Dialogue, n° 218, décembre 2017, pp. 13-16.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Échec, Thérapie, Thérapie de couple, Relation soignant-soigné, Supervision

Le Dr Hefez est psychiatre, psychanalyste, responsable de l’unité de thérapie familiale dans le service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris. Auteur de nombreux ouvrages, notamment La danse du couple (Hachette Littératures, 2002), Quand la famille s’emmêle (Hachette, 2004), Scènes de la vie conjugale (Fayard, 2010). [...] Judith Dupont est psychanalyste, fondatrice de la revue Le Coq-Héron. Elle a dirigé la publication en français des œuvres complètes de Sándor Ferenczi. Dernier ouvrage paru : Au fil du temps… Un itinéraire analytique, Campagne première, 2015.

Accès à la version en ligne

Analyse des premiers entretiens de couple : cadre et proposition clinique

Article de Monique Dupré la Tour

Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 119-129.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Thérapie de couple, Entretien, Psychanalyse, Rencontre

Les premiers entretiens avant l’éventuelle mise en place d’une thérapie de couple constituent une rencontre décisive qui permet de répondre à plusieurs interrogations : pour commencer, doit-on réellement envisager une psychothérapie de couple analytique ou faire d’autres propositions cliniques ? À travers un cas clinique tiré de sa propre expérience, l’auteur s’arrête sur les éléments à prendre en compte au cours des premières rencontres, qui sont loin de se cantonner à une entrée en matière.

Accès à la version en ligne

Emprise du père et déni du féminin : quand le travail du féminin féconde la rêverie du groupe

Article de Florence Bécar

Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 93-104.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Thérapie de couple, Famille, Secret, Rêve, Créativité

Dans ce récit d’une thérapie en couple, l’auteur alterne récits cliniques et analyses théoriques élaborées dans l’après-coup. Les questions ayant servi d’étayage à sa rêverie ont permis la métabolisation du matériel psychique apporté et favorisé la recherche d’une voie de dégagement par le couple enfermé dans un fonctionnement mortifère. Cette voie fut rendue possible par la rêverie du groupe patients/thérapeute ayant engendré sa mise au travail, sa fécondité, sa créativité. L’auteur formule l’hypothèse que la demande initiale présentée comme relevant d’un « problème de communication » serait le précipité d’une soumission à l’emprise paternelle et à son refus du féminin verrouillant la circulation de la parole. L’étayage du groupe constitué par le couple et la clinicienne, leur rêverie féconde et leur mise au travail les ont conduits à élaborer la structuration de l’origine et le défaut de son organisation lié au secret.

Accès à la version en ligne

Enjeux intersubjectifs et modalités d’échange dans les dispositifs de soin : l’exemple des maladies neuromusculaires

Article de Nayla Debs

Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 81-92.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Soin, Maladie neuromusculaire, Anthropologie, Don, Psychanalyse, Relation d'aide, Care

Cet article propose d’examiner le dispositif de soin et les relations d’aide dans le contexte des maladies neuromusculaires. L’idée est de voir comment la structure de ces relations et la dissymétrie qui les caractérise sont amenées à se modifier à travers la dynamique que créent ces relations. Pour cela, avant d’examiner les enjeux relationnels à proprement parler, l’auteure met en évidence les éléments théoriques qui définissent le soin. Dans un second temps, elle confronte ce paradigme à la théorie du don d’un côté, à la psychanalyse de l’autre. En mettant en perspective ces deux modèles, elle tente de rendre compte de la négativité qui pourrait parfois traverser les relations de soin et cela à la lumière de données pratiques issues de la clinique des maladies neuromusculaires.

Accès à la version en ligne

Une expérience clinique auprès d’aidants de patients atteints de la maladie d’Alzheimer survivants de la Shoah : un soin auprès de patients « doublement cachés »

Article de Marion Feldman, Sarah Hammami

Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 53-66.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Maladie d'Alzheimer, Couple, Aidant familial, Traumatisme, Génocide, Mémoire, Judaïsme

Cet article traite d’une expérience clinique auprès d’aidants conjoints de patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Patients et conjoints aidants ont été des enfants juifs cachés pendant la Shoah. Ces interventions s’inscrivent dans le cadre des activités d’une association juive (l’ose). La maladie d’Alzheimer se caractérise par des troubles de la mémoire effaçant les souvenirs les plus récents et réveillant les plus anciens parmi lesquels les souvenirs infantiles. Le réveil de ces souvenirs et les attitudes qui les accompagnent entraînent des bouleversements familiaux, en particulier dans le couple. Il est question ici des ébranlements au sein du couple quand ses membres partagent une histoire infantile commune. La réactivation des souvenirs liés à l’évolution de la maladie chez l’un entraîne chez l’autre la même réactivation par écho. Le soin consistant en des visites à domicile permet un travail clinique auprès de l’aidant, patient « doublement caché », dont les effets lui sont bénéfiques, ainsi que pour son couple et sa famille.

Accès à la version en ligne

Être formé à aider un proche atteint de schizophrénie : réflexion à partir d’un retour d’expérience

Article de Hélène Davtian, Christian Lamotte

Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 25-38.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Aidant familial, Schizophrénie, Famille, Psychiatrie, Formation

Articulant l’apparition de la notion d’aidant aux évolutions du système de santé, les auteurs montrent que son usage représente un véritable changement de paradigme concernant la représentation des familles de patients schizophrènes et que la notion s’inscrit dans une perspective de gestion de la maladie mentale plus que dans une vision thérapeutique. À partir d’un retour d’expérience sur la participation à un groupe de psycho-éducation dédié à l’entourage des patients, les auteurs montrent les questions particulières qui concernent la notion d’aidant familial dans le champ de la psychiatrie. Ils préconisent que l’accompagnement de l’entourage familial, dans le contexte du déplacement des soins de l’hôpital vers le domicile, ne se limite pas à la formation de l’aidant familial, mais prenne en compte la singularité des situations et du groupe familial.

Accès à la version en ligne

Les objets médiateurs dans le groupe thérapeutique

Article de Bernard Chouvier

Paru dans la revue Dialogue, n° 213, septembre 2016, pp. 11-24.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Objet, Médiation, Groupe thérapeutique, Transfert, Symbolique, Sens

Pour les patients ne pouvant affronter la situation transférentielle individuelle ou groupale directe, le recours à des médiations s’avère nécessaire. On distingue les médiations trouvées-créées (marionnettes, conte, photographies) et les médiations à créer (peinture, modelage, théâtre). L’auteur, spécialiste des médiations thérapeutiques et des cliniques de la création, s’intéresse plus particulièrement ici aux thérapies groupales et montre comment, dans ces groupes spécifiques, il importe de repérer et d’analyser les fonctions de l’objet médiateur autour de la diffraction transférentielle. Sur le plan thérapeutique, il est important de travailler sur les liens entre paroles et actes afin de mettre en œuvre et de différencier les étapes de la symbolisation.

Accès à la version en ligne

Cruauté sexuelle dans le lit conjugal : sadisme inconscient des couples ordinaires

Article de Brett Kahr

Paru dans la revue Dialogue, n° 212, juin 2016, pp. 25-38.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Sadisme, Couple, Interaction, Rapport sexuel, Violence, Souffrance psychique, Névrose, Sexualité, Agressivité

La chambre à coucher des couples ordinaires ne relevant aucunement de la justice est souvent le théâtre d’une cruauté qui peut se manifester de manière subtile ou brutale. Mieux appréhender la violence sexuelle implique d’en approfondir les origines et la fonction. Les exemples cliniques montrent jusqu’où peut aller ce type de violence. Celle-ci demeure souvent cachée mais est source de grande souffrance. L’auteur souligne l’interaction des partenaires dans ces passages à l’acte. Il envisage une typologie des sadismes sexuels névrotiques.

Accès à la version en ligne