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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 31 à 40 sur un total de 55

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Rencontres avec l’enfermement. Une réflexion sur le soin en psychiatrie

Article de Livia Velpry

Paru dans la revue Empan, n° 114, juin 2019, pp. 44-50.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Soin, Consentement, Contrainte, Hôpital psychiatrique, Droits des usagers, Violence, Santé mentale, Sécurité

Mes recherches en sociologie m’ont conduite à étudier les situations de violence, les pratiques de contrainte et les unités sécurisées à l’hôpital psychiatrique, en parallèle de la montée de la démocratie sanitaire qui prône le respect des droits des patients et notamment de leur consentement. Ce texte parcourt ces terrains d’enquête au prisme de l’enfermement, dont les paradoxes illustrent les mutations en cours dans le monde de la psychiatrie.

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Enfermement et contention

Article de Raphaël Carré, Laurent Morlhon, Blandine Ponet

Paru dans la revue Empan, n° 114, juin 2019, pp. 16-21.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Contention, Psychiatrie, Enfermement, Législation, Témoignage, Isolement, Approche historique, Contrôle, Travail d'équipe, Violence

À travers les résultats des recherches sur le vécu des patients et des soignants, sur les données épidémiologiques de contention physique, la psychiatrie est abordée dans ce qu’elle représente de l’enfermement à son extrême : l’immobilisation totale du sujet. La pratique actuelle de la contrainte physique s’inscrit dans une évolution historique depuis l’Antiquité jusqu’à une levée du tabou aujourd’hui : de nombreux rapports et recommandations ainsi que la législation questionnent sur une recrudescence de ces mesures. Pourtant, comment éviter d’en arriver à ces mesures d’enfermement ? Comment le travail en équipe peut-il permettre d’éviter la contention et que chacun cherche des solutions dans chacune des situations ?

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Vers un autre modèle de psychiatrie : soigner mieux en enfermant moins

Article de Adeline Hazan

Paru dans la revue Empan, n° 114, juin 2019, pp. 11-15.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Psychiatrie, Consentement, Enfermement, Soin, Droits des usagers, Contrôle, Hospitalisation d'office

Créé en 2007, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté visite chaque année une vingtaine d’établissements de santé mentale habilités à recevoir les patients placés en soins sans consentement. Il observe que la plupart des établissements demeurent des structures très fermées dans lesquelles la priorité semble souvent donnée à la sécurité, au détriment des droits des patients, parfois même au détriment des soins. Pourtant, à l’étranger et en France des expériences innovantes montrent qu’une autre forme de psychiatrie, plus ouverte et plus en relation avec la cité, permet de soigner mieux en enfermant moins.

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Porosité des appartenances et incestualité dans les équipes en institution

Article de Christophe Bittolo

Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 39-60.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Analyse de la pratique, Travail d'équipe, Inceste, Supervision, Groupe d'appartenance, Équipe soignante, Transfert, Contre-transfert, Transmission, Rouchy (Jean Claude)

À partir d’une clinique d’analyse des pratiques et de supervision d’équipe, cette présentation se propose d’explorer les situations dans lesquelles une équipe soignante est confrontée à une confusion des espaces et des registres, entre le familial et le professionnel. Cette confusion est analysée à la lumière des rapports entre « groupes d’appartenance primaire et secondaire », selon les conceptions de Jean-Claude Rouchy, et de la dynamique singulière et propre à chaque équipe entre ces appartenances. L’auteur pose l’hypothèse que dans un certain nombre de ces situations l’histoire de la structure est marquée par un moment de confusion des espaces auquel a participé une figure d’autorité et qui s’est institué comme un organisateur psychique du travail d’équipe. À partir d’une illustration clinique, trois mouvements participant à cette confusion sont dégagés : l’effacement d’une narration des origines, l’inversion des logiques primaire/secondaire et l’incestualité.

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Aidants profanes en psychiatrie et politiques sociales

Article de Viviane Kovess Masféty, Murielle Villani

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 55-74.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aidant familial, Santé mentale, Psychiatrie, Politique sociale, Famille, Soutien psychologique, Professionnalisation

Cet article se propose de décrire les différentes catégories d’aidants profanes en psychiatrie en France ainsi que les politiques sociales qui ont accompagné leur émergence. Les enjeux d’une professionnalisation de ce rôle seront également abordés.

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Les sexualités

Article de Nicolas Rabain, Fanny Dargent, François Richard, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 37, vol. 1, n° 103, janvier-mars 2019, pp. 9-190.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Sexualité, Bisexualité, Identité sexuelle, Homosexualité, Genre, Amour, Corps, Pornographie, Complexe d'Œdipe, Abus sexuel, Violence, Traumatisme, Psychiatrie

Les auteurs introduisent différents axes de réflexion concernant les sexualités adolescentes. Les évolutions sociétales – réseaux sociaux, place des sexualités minoritaires… – ont-elles modifié les représentations et les conduites des adolescents ? Cures, soins institutionnels et objet culturels offrent de précieux terrains pour penser, à travers le prisme de la clinique du transfert, la complexité des liens entre sexualité, violence et jeux identificatoires.

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Autisme 70

Article de Gérard Bazalgette, Loïc Loidreau

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 26-33.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychose, Autisme, Psychanalyse, Psychiatrie, Approche historique, Cognition, Étiologie, Neurologie, DSM

Le concept de psychose est en voie de démantèlement dans la psychiatrie actuelle, celle des DSM. Cet article retrace cette évolution notamment depuis les années 1970. Il réaffirme en même temps l’importance de ce concept de psychose pour la psychanalyse, en faisant le point sur son contenu d’aujourd’hui.

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Quelques différences entre psychoses infantiles et autismes et leurs conséquences

Article de Patrick Landman, Claude Rosenthal

Paru dans la revue Empan, n° 113, mars 2019, pp. 13-17.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychose infantile, Autisme, Approche historique, Psychiatrie, Diagnostic, Cerveau, Enfant handicapé, DSM

La distinction entre psychoses infantiles et autismes engage non seulement des questions scientifiques, cliniques et thérapeutiques. Elle porte un éclairage particulier sur l’histoire de la psychiatrie, notamment sur ses changements de paradigmes et de formalisation du diagnostic psychiatrique.

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Les médecins généralistes face à la « dépression chronique ». Représentations et attitudes thérapeutiques

Article de Audrey Linder, Daniel Widmer, Claire Fitoussi, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 239-258.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Prise en charge, Médecin, État dépressif, Antidépresseur, Médecine générale, Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Santé mentale, Psychiatrie

Partant du constat que les représentations d’une maladie influent sur la prise en charge que les médecins en proposent, une équipe de recherche multidisciplinaire s’est intéressée aux représentations et à la prise en charge de la dépression chronique par les médecins généralistes, au moyen de focus groups. Dans un premier temps, nous présentons les types de patients qui sont décrits par les médecins généralistes lorsqu’est évoquée la dépression chronique. Dans un second temps, nous nous intéressons aux savoir-faire et aux savoir-être qui sont déployés par les généralistes pour faire face à ces situations complexes. Enfin, nous interrogeons la place qu’occupent les antidépresseurs dans la prise en charge de cette maladie. Il apparaît que la prise en charge proposée par les généralistes relève davantage d’un cadre conceptuel de médecine générale – qui pourrait s’appliquer à différents troubles psychiques ou psychosomatiques – que d’une compréhension spécifique de la dépression chronique.

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C'est pas du jeu ! Quand des adolescents défient la logique de l'usage d'un serious game de simulation familiale

Article de Xanthie Vlachopoulou, Sylvain Missonnier

Paru dans la revue Dialogue, n° 222, décembre 2018, pp. 41-52.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Médiation, Technologie numérique, Jeu vidéo, Identité, Soin, Outil, Thérapie, Famille, Psychiatrie, Hospitalisation, Conflit, Relation enfant-parents, Expérience

Aujourd'hui, l'immersion des adolescents dans la réalité virtuelle est devenue une composante essentielle de leur propre construction identitaire et de son déploiement au sein de l'univers familial et scolaire. Dans le meilleur des cas, l'avatar s'inscrit dans une zone ludique source de rêverie désirante et de tâtonnement créatif subjectivant. Dans les maisons de soin qui accueillent des adolescents, les médiations numériques gagnent du terrain, que ce soit sur un mode éducatif ou soignant. Sur ce terrain, des serious games spécialisés ont récemment fait leur apparition. Dans cet article, l'usage de l'un d'entre eux, Clash Back, est examiné, notamment à partir d'une expérience clinique sur plusieurs mois, et sa valeur thérapeutique est questionnée. En effet, un outil thérapeutique en soi n'existe pas mais dépend du cadre théorico-clinique qui sous-tend son utilisation et en permet le développement processuel. De plus, la mise à l'épreuve de ce serious game par les adolescents vient confirmer que les techniques ne suivent pas toujours la logique de leur créateur mais bien plutôt celle de la logique de son usage, parfois étonnante et éloignée de l'intention initiale.

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