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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Quel balancier pour le funambule ? Réfexions sur la fonction de direction

Article de Anne De Keyser, Muriel Meynckens Fourez, Philippe Kinoo, Judith Hassoun

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 109, octobre-novembre-décembre 2021, pp. 35-39.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail d'équipe, Direction, Hiérarchie, Institution, Belgique

Aujourd’hui, il est moins évident qu’hier d’assurer un poste de direction. Sous la poussée d’une part de l’individualisme et du droit de chacun à être soi, libre, égal, et de l’autre, de l’impérieuse demande à être rassuré, guidé dans un monde de plus en plus incertain, celui qui a la responsabilité de mener une équipe peine souvent à trouver le bon équilibre et la juste place.

Face à cette nouvelle réalité, les auteurs pointent plusieurs pièges à éviter, tout en soutenant que la fonction de direction ne doit pas être du seul ressort de celui ou de celle qui en occupe la place, mais une construction collective où chacun dans l’équipe a sa part de responsabilité.

Le travail d'équipe dans l'interstice : une approche institutionnelle

Article de Saki Kogure, Jean Blairon

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 109, octobre-novembre-décembre 2021, pp. 30-34.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail d'équipe, Management, Temps intermédiaire, Stratégie, Belgique

Les espaces et/ou temps informels que sont les interstices – tels que les échanges dans la cuisine, le couloir, l’espace fumeurs, etc. – peuvent recouvrir différents niveaux d’interaction et produire des effets antagonistes dans le quotidien d’une équipe. Après avoir exploré ceux-ci, cet article se propose d’analyser comment les stratégies managériales contemporaines cherchent soit à éradiquer, soit à coloniser et instrumentaliser ces interstices.

Faire et être équipe en dehors des murs d'une institution

Article de Akila Elmaouhab, Valérie Bauwens

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 109, octobre-novembre-décembre 2021, pp. 25-29.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail d'équipe, Équipe pluridisciplinaire, Santé mentale, Souffrance psychique, Hôpital, Belgique

Dans la perspective d’une nouvelle offre de soins et une optimisation des ressources, l’équipe mobile de crise 2A Hainaut-Est a été mise sur pied au sein du réseau mosaïque en 2017 dans le cadre de la réforme des soins en santé mentale. Elle propose un accompagnement gratuit intensif et pluridisciplinaire dans le milieu de vie de l’usager avec comme défi de sortir la santé mentale des murs de l’hôpital. Dans ce contexte, hors les murs d’une institution, comment faire équipe ? Comment organiser le travail ? Comment créer de la cohésion, du collectif alors que les intervenants sont dispersés sur le terrain ?

La dynamique de groupe dans les équipes : quand 1+1=3

Article de Barbara Flandroit

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 109, octobre-novembre-décembre 2021, pp. 20-24.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail d'équipe, Dynamique de groupe, Bientraitance, Relation professionnelle, Travail social, Belgique

Dans les métiers où l’humain tient le premier rôle, la dynamique d’équipe, quand elle est positive, est la clé de voûte du bien-être au travail. Vecteur de bientraitance, la qualité des relations dans une équipe a un impact non négligeable sur la qualité de l’aide aux personnes que ces travailleurs accompagnent. Comprendre les mécanismes en jeu mais surtout trouver les clés pour (r)établir une bonne dynamique de groupe dans les équipes de travail est donc un enjeu majeur dans le secteur social.

L'équipe pluridisciplinaire, outil au coeur du travail en Services de Santé Mentale

Article de Emel Bergsoj, Laura Nils, Véronique Vincart

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 109, octobre-novembre-décembre 2021, pp. 14-19.

Mots clés : Travail social : Métiers, Équipe pluridisciplinaire, Travail d'équipe, Santé mentale, Belgique

Acteurs de première ligne, les Services de Santé Mentale sont des services ambulatoires qui s’appuient sur une équipe pluridisciplinaire permettant de soutenir leurs bénéficiaires tant dans leurs difficultés psychiques que psychocorporelles, relationnelles, communicationnelles, sociales... Pour mieux cerner les apports, les modalités et les défis de leur travail en équipe pluridisciplinaire, l’Observatoire a rencontré Emel Bergsoj, coordinatrice de la Fédération Wallonne des Services de Santé Mentale (FéWaSSM) ainsi que Véronique Vincart et Lara Nils, psychologues en SSM mais aussi membres de la commission éthique et clinique de la FéWaSSM.

De la difficulté de faire équipe

Article de Alain Depaulis

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 109, octobre-novembre-décembre 2021, pp. 10-13.

Mots clés : Travail social : Métiers, Équipe pluridisciplinaire, Travail d'équipe

Travailler ensemble, ça ne va pas toujours de soi... Pour cerner les obstacles à dépasser et les conditions susceptibles d’améliorer le travail collectif pluridisciplinaire, Alain Depaulis analyse et synthétise les réflexions de professionnels du social sur la difficulté à faire équipe. Manque de cohésion, de communication, de coordination, de confiance... sont quelques exemples de sources de dysfonctionnements des équipes. Au-delà d’un inventaire des écueils, cet article propose des pistes d’élaboration pour tenter de répondre à une question fondamentale : comment mieux travailler ensemble ?

Les équipes dans le secteur médico-psycho-social

Article de Sophie Tortolano, Paul Jaumaux

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 109, octobre-novembre-décembre 2021, pp. 5-9.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail d'équipe, Dynamique de groupe, Supervision, Travail social

La dynamique d’équipe requiert toute une série d’éléments pour pouvoir se déployer, non sans obstacles, mais dans des conditions suffisamment bonnes que pour pouvoir travailler ensemble dans un but commun. A travers leur expérience d’intervenants et de superviseurs dans le milieu médico-psycho-social, les auteurs de cet article proposent d’établir les ingrédients d’un cadre institutionnel qui favorise le travail d’équipe, mais également d’analyser les défis, les enjeux et les obstacles que les travailleurs sociaux sont amenés à dépasser afin de former une équipe qui puisse répondre aux besoins de ses bénéficiaires.

Le social sous la pression du Covid / 1

Article de Anne Françoise Janssen, Christine Mahy, Iliana Gonzalez Vander Borgh, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 105, octobre-décembre 2020, pp. 5-77.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Épidémie, Crise, Urgence sociale, Pauvreté, Téléphone, Accompagnement social, Isolement, SDF, Rue, Prison, AEMO, Décrochage scolaire, Personne handicapée, Enfant maltraité

Si la crise sanitaire n’épargne personne, elle frappe tout particulièrement les publics qui étaient déjà fragilisés, tant aux niveaux socio-économique que psychologique et relationnel. Les institutions, les services qui les accueillent ou les accompagnent ont, eux aussi, été profondément chamboulés, forcés de s’adapter, de se réorganiser et, parfois, de se réinventer…

Au sommaire de ce numéro vous trouverez les articles suivants :
- Effets de la crise sanitaire sur les personnes en situation de pauvreté. Une mobilisation et des synergies indispensables. Anne-Françoise JANSSEN & Christine MAHY (interview)
- 1718 : le numéro d’appel gratuit de la Wallonie élargi pour répondre à l’urgence sociale. Iliana GONZALEZ VANDER BORGHT, Pascale CROMMEN (interview)
- Les Plans de Cohésion Sociale se sont mobilisés au service des citoyen. Catherine CARÊME & Laurent Van DRIESSCHE
- CPAS de Quaregnon. Les effets de la crise sur les bénéficiaires et l’accompagnement social . Stéphanie DEBEIL, Alexis PASARO, Véronique ROLAN
- Confinement, isolement, pauvreté. Serge FERDIN (interview)
- Task force Groupes vulnérables - SPP Intégration sociale
- Du Collectif Astrid au Plan Grands Froids. La mobilisation du réseau liégeois de l’aide aux sans-abri. Geoffrey FRANÇOIS & Arnaud JACQUINET (interview)
- Vécu et adaptations des sans-abri et des travailleurs sociaux en temps de pandémie : le cas namurois. Emeline LEGRAIN
- Mise sous abri ou accès durable à un chez soi... Quels enseignements tirer de la gestion de la crise Covid-19 ? Renaud DE BACKER
- Les locataires bruxellois à l’épreuve du Covid-19. Ou comment une crise s’ajoute à une autre au grand dam des plus précaires. Carole DUMONT
- Effets de la crise sur les personnes toxicomanes précarisées. Témoignage d’un service de " bas seuil ". Claire BERNIS
- Les effets de la crise sanitaire sur les personnes handicapées hébergées en institution. Questionnements et défis pour les équipes éducatives. Magaly NEES
- La crise Covid-19 en prison : regards croisés d’intervenants en milieu carcéral. Mélanie BERTRAND, Séverine CLINAZ
- 18 mars 11h59 : départ d’un grand chamboulement social. Les vécus et constats d’une AMO. Patrick THOMAS, Sybille COUPÉ, Guillaume TILKIN, Marine TIMPERMAN, Julie VANDELOISE
- Aide à la jeunesse. Quand la crise suscite de la créativité et resserre les liens. Jean-Luc RIVIERE et équipe (interview)
- Pandémie, crise sanitaire, maltraitance infanto-juvénile. Emmanuel de BECKER, Maya DRACHMAN

Les émotions dans le travail social frein ou tremplin?

Article de Maël Virat, Roland Coenen, Philippe Gaberan, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, tome 102, janvier-mars 2020.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Émotion, Accompagnement social, Souffrance psychique, Justice, Relation d'aide, Empathie, Usure professionnelle, Distance, Éducation spécialisée, Supervision, Écoute, Équipe, Médiation, Conflit, Déontologie

Dans leur métier relationnel, les travailleurs sociaux sont inexorablement traversés, animés, secoués par des émotions. Certaines sont positives, comme la joie d’avoir pu aider un usager à s’en sortir ou simplement d’avoir pu gagner sa confiance. D’autres peuvent s’avérer plus problématiques.

Accompagner des personnes en souffrance, en détresse, en danger, dans la provocation ou l’agressivité, ... génère inévitablement des ressentis. La tristesse, la peur, la colère, l’exaspération, le dégoût s’invitent. Parfois brutalement, parfois insidieusement, créant d’autant plus le malaise, le désarroi que ces affects renvoient à d’autres vécus, situations professionnelles similaires, histoires personnelles que l’on croyait avoir oubliées.

Pour que ces émotions, troublantes, stressantes, décourageantes, ne deviennent pas trop envahissantes, les professionnels développent des stratégies, conscientes ou non, pour les réguler, réduire leur intensité ou leur durée, et se mettre à l’abri.

Les institutions défendent, pour leur part, des normes émotionnelles qui peuvent différer en fonction des secteurs mais qui se rallient pour la plupart à ce prescrit commun de la "bonne distance", supposé garantir le professionnalisme des travailleurs sociaux, mais aussi les préserver, leur éviter le burnout, …

Et de se poser la question suivante : les émotions négatives seraient-elles nécessairement toxiques, ennemies, à risques ? N’y aurait-il pas plutôt intérêt à les inviter à s’exprimer, à les entendre, à les travailler plutôt que de vouloir les taire, les dissimuler de peur qu’elles envahissent la relation avec l’usager, la parasitent et, du même coup, provoquent chez l’aidant, malaise et épuisement ?

Dans les métiers de l’humain, on ne peut éviter les émotions, elles en font partie, en constituent le matériau. Il faut donc s’en saisir. Elles servent l’intuition, le feeling qui aide à créer la confiance avec l’usager. Elles sont le ferment qui fait dire au professionnel qu’il aime et croit à son métier, difficile mais combien humain. Elles nourrit sa motivation, sa persévérance à accompagner les précaires, les cassés, les marginalisés malgré les obstacles et à repérer en eux les potentialités que plus personne ne voit. Pour ces raisons et d’autres encore explorées dans ce dossier, d’aucuns en appellent à prôner, non pas la « bonne distance », mais la « bonne proximité » ou la « bonne présence », voire le savoir-aimer.

Ecrire dans le social

Article de Joseph Rouzel, Véronique Bodin, Cristos Stamatopoulos

Paru dans la revue L'Observatoire, tome 100, pp. 5-89.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Écrit professionnel, Éducation spécialisée, Évaluation, Subjectivité, Atelier d'écriture

La thématique de ce centième numéro s’est imposée comme une évidence : l’écrit dans le social. Un titre qui réunit deux terrains d’action qui, chaque trimestre, mobilisent nos énergies, suscitent notre curiosité, confirment nos convictions à être, à exister comme revue, espace démocratique d’information et d’expression à usage des acteurs du Social à entendre au sens large.

L’Observatoire, qui, année après année, numéro après numéro, thématique après thématique, scrute le Social à travers les écrits des acteurs de terrain, souhaitait ici les convier à "réfl’écrire" à leurs écrits du quotidien.
- Quels sont ces écrits professionnels ?
- Pourquoi les travailleurs sociaux écrivent-ils ?
- Est-ce une obligation, une corvée administrative, un outil au cœur de leur pratique ?
- Quels sont les enjeux de l’écrit ?
- Avérés, sous-jacents, sous-estimés, sont-ils tous bien cernés ?
- Et, enfin, cet exercice de la mise en mots ne mérite-t-il pas davantage d’attention, de prise en main, de prise en conscience ?

De ce dossier, il ressort que les écrits professionnels représentent une dimension incontournable du travail social. Ce sont des enquêtes, des rapports, des compte-rendus d’entretien, des anamnèses, des notes de suivi, des cahiers de communication, des journaux de bord informatisés, des projets individualisés, des PV de réunion, des projets d’institution, des écrits collectifs, des argumentaires dans des dossiers de demande de subsides, des rapports d’activités quand il faut les justifier, et encore des courriers, des courriels, en interne, vers l’externe, à destination des bénéficiaires, ou encore de leur famille, ...

Toutefois, à y regarder de plus près, ces écrits, qui semblent tant aller de soi, posent parfois question. Pointons sans être exhaustifs : une certaine difficulté à écrire quand le pour qui et le pour quoi ne sont pas suffisamment clairs, quand le temps manque car écrire nécessite un temps long, une mise en pensée avant une mise en mots, et que ce temps n’est pas toujours prévu, reconnu ; un certain malaise parce qu’écrire, c’est s’exposer, exposer ses compétences, ses failles, mais aussi s’engager, prendre des responsabilités ; la peur de trop écrire et de ne pas être lu jusqu’au bout ; la peur de ne pas assez dire, de ne pas suffisamment bien traduire l’urgence, la gravité, la complexité de la situation ; la nécessité de peser ses mots ; la frustration à devoir rendre des comptes plutôt que rendre compte, à devoir cocher des cases plutôt qu’écrire ; la question de la place de la subjectivité, des émotions, des ressentis ; enfin, celle de la place de l’usager, de son rapport à l’écrit, de l’accès et de la place qui lui sont donnés, ...

On le voit, la thématique peut être largement explorée, interrogée. Et ce dossier ne suffira pas à épuiser le sujet, d’où l’idée de prolonger la réflexion lors d’une matinée début 2020. On vous tient au courant !