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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 21 à 30 sur un total de 101

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Contribution de la psychomotricité à l’évaluation et la compréhension des souffrances identitaires à l’adolescence

Article de C. Paumel

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 6, octobre 2021, pp. 274-280.

Mots clés : Psychomotricité, Adolescent, Jeune majeur, Évaluation, Représentation sociale, Souffrance psychique, Identité

Les prescriptions de bilans et de soins en psychomotricité pour les adolescents et jeunes adultes en souffrance psychique restent très insuffisantes. Plusieurs facteurs pourraient l’expliquer : représentations sociétales de la personne et du soin ; méconnaissance de la profession et de ses champs d’intervention ; reconnaissance tardive des spécificités développementales de l’adolescent ; difficultés conceptuelles. L’adolescence correspond à un saut développemental et à « une période sensible », présentant de nombreux enjeux en termes de santé, en particulier de santé mentale. Les actions de prévention, d’évaluation et de soins en direction des adolescents sont donc fondamentaux, comme le préconise l’OMS. L’adolescence est un processus biopsychosocial, nécessitant une approche pluridisciplinaire.

Le suicide des jeunes : penser l'impansable

Article de Xavier Pommereau, François Ladame, Nathalie de Kernier, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 391, octobre 2021, pp. 12-61.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Suicide, Adolescent, Jeune, Risque, Approche clinique, Mort, Symptôme, Santé mentale, Souffrance psychique

Les conduites suicidaires sont « inexplicables » au sens réducteur de causalité simple et univoque. Chaque histoire demeure singulière. Les réactions au suicide sont aussi multiples.

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Comprendre le harcèlement entre pairs

Article de Florent Contassot, Amélie Devaux

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 222, octobre 2021, pp. 22-33.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Harcèlement moral, Enfant, Adolescent, Accueil collectif de mineurs, Suicide, Souffrance psychique, Santé mentale, Prévention, Violence, Victime, Équipe éducative, cyberharcèlement

"Le harcèlement, je connais, mais il n'y en a pas dans ma structure !" Les phénomènes de harcèlement entre jeunes ont pendant très longtemps été mésestimés au sein des structures éducatives. On sait aujourd'hui qu'ils touchent 1 jeune sur 10, qu'ils sont bien souvent invisibles à l'adulte et peuvent provoquer des troubles psychologiques durables voire mener au suicide. De même, on a longtemps considéré que ces violences étaient inévitables. Qui en effet n'a pas déjà entendu : "Les enfants ne se font pas de cadeau, ils sont souvent méchants entre eux." ?

Il convenait de revenir sur ce sujet essentiel, de mieux comprendre ce qu'est le harcèlement... et d'expliquer comment prévenir et agir, comment lutter contre ces violences inacceptables.

Les réponses aux urgences et aux situations de crise psychiatriques

Article de Laure Zeltner, Laurent Defromont, Simon Vigne, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 3, septembre 2021, pp. 1-89.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hôpital psychiatrique, Adolescent, Souffrance psychique, Urgence, Témoignage

Structurer une bonne organisation des urgences et des réponses à la crise en psychiatrie, c’est savoir mobiliser tous les segments de l’offre de soins favorisant une évaluation pertinente des situations, dispensant avec diligence les premiers soins intensifs adaptés puis développant les bonnes orientations et accompagnements d’aval, consolidant la sortie de crise et enclenchant le processus de rétablissement…
L’hospitalisation est souvent pertinente, mais ce n’est pas le seul segment à mobiliser pour répondre aux situations de crise et de détresse aiguë :
La création d’équipes mobiles, le plus souvent intersectorielles, permet « l’aller vers » le malade « in situ doloris », à l’image de la démarche de Lille-Métropole ou des équipes rapides d’intervention de crise (ERIC) organisées dans les Yvelines. Ces deux démarches sont détaillées dans ce numéro.
Il est par ailleurs opportun de poursuivre l’essaimage dans le milieu ouvert de deux types de structures définies dès 1986 par arrêté ministériel :
Les centres d’accueil permanents qui sont des CMP « habilités à répondre à l’urgence psychiatrique, ouverts vingt-quatre heures sur vingt-quatre, disposant notamment d’une permanence téléphonique reliée avec les organismes d’aide médicale urgente et organisant l’accueil, l’orientation et, le cas échéant, les soins d’urgence ambulatoires et à domicile nécessaires ».
Des centres de crise « qui sont des centres d’accueil permanent disposant de quelques lits permettant des prises en charge intensives et de courte durée pour répondre aux situations d’urgence et de détresse aiguës », permettent d’éviter ou de limiter des décompensations sévères et durables.
La description dans ce numéro de l’activité du centre d’accueil de la rue Garancière à Paris, tourné vers l’extérieur, répond parfaitement à la mise en œuvre in situ ces deux définitions.
On notera que ces deux formes d’accueil de la crise sont quelque peu oubliées dans la circulaire de juillet 1992 relative à la prise en charge des urgences psychiatriques.
S’agissant des situations d’urgence en direction des adolescents et jeunes adultes, nous manquons particulièrement de structures de soins intensifs et de thérapie brève qui leur soient dédiées. On trouvera ci-après comment sont accueillis les adolescents à l’hôpital Robert Ballanger en ce temps d’épidémies COVID.
Un autre segment essentiel de réponse à la crise correspond à l’implémentation de la dimension psychiatrique au sein des services polyvalents des urgences : les urgences psychiatriques représentent au moins 10% des admissions d’urgence générale des hôpitaux.
Il reste que cette proportion recouvre des situations très différentes : angoisse ou souffrance psychique intense, réaction émotionnelle et/ou agressive décuplée, agitation, évocation suicidaire, problème médical suite à l’ingestion d’alcool et/ou de drogues, état de confusion, crise de panique, délire… le traitement avec efficience de ces divers cas est exposé dans deux contributions : les interventions de psychiatrie dans un hôpital général en Ile de France, la création d’une unité de psychiatrie et de liaison (UPLI) adossée aux urgences générales d’un centre hospitalier sud francilien.
De nombreux Programmes territoriaux en santé mentale (PTSM), validés en région, intègrent dans leurs priorités une meilleure structuration des urgences en psychiatrie et la coordination des structures d’accueil d’amont et d’aval : formulons le vœu que les nouvelles contractualisations qui doivent en découler avec les acteurs concernés, débouchent sur des réalisations concrètes, accompagnées des financements adaptés.
Par ailleurs, en début de chaîne, la formation de « secouristes » en milieu ordinaire aux premiers secours en santé mentale (PSSM) nécessite une généralisation, déjà bien enclenchée avec l’appui et l’intervention de Santé Mentale Franc
Enfin, notre revue n’aurait pas été complète sans la transcription de deux témoignages bien réels d’une situation d’urgence et sans l’appréciation des associations des familles (UNAFAM) et de leur vécu en situation de crise : ces témoignages montrent parfaitement le chemin qui reste à accomplir pour améliorer l’accès à des soins diligents, articulés à des dispositifs d’aval propre à sortir de la crise.

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Sécuriser des jeunes filles en grande difficulté

Article de Aurélie Vion

Paru dans la revue Direction(s), n° 200, septembre 2021, pp. 12-15.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Protection de l'enfance, ASE, Enfant en difficulté, Adolescent, Prise en charge, Soin, Thérapie, Trouble du comportement, Crise, Souffrance psychique, Psychiatrie infantile, Séparation, Santé mentale, Moselle

Depuis 2016, la Maison éducative et thérapeutique (MET) accueille des adolescentes ayant épuisé les structures classiques de protection de l'enfance. Pour gérer leurs troubles du comportement associés à de multiples problématiques, l'équipe d'éducateurs et de soignants mise sur une prise en charge sur mesure et contenante.

COVID 19 - Vers une troisième vague psychiatrique ?

Article de Marc Olano

Paru dans la revue Lien social, n° 1297, 8 au 28 juin 2021, p. 10.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Épidémie, Crise, Étudiant, Souffrance psychique, Trouble du comportement alimentaire, Enfant, Adolescent, Psychiatre, Psychologue

Santé publique France signale une augmentation inquiétante des troubles mentaux depuis le début de la crise sanitaire. Les étudiants sont particulièrement touchés, les enfants et les adolescents également.

Effets a posteriori de la séparation parentale à l’adolescence. L’étude de cas d’une jeune adulte

Article de Sarah Bouvet, Marjorie Roques

Paru dans la revue Dialogue, n° 232, juin 2021, pp. 185-205.

Mots clés : Enfance-Famille, Adolescent, Séparation, Perte, Identification, Souffrance psychique, Psychothérapie

La séparation parentale apparaît comme un événement fréquent, mais néanmoins majeur dans la vie d’un sujet, surtout à l’adolescence. Comment se conjuguent adolescence et les problématiques psychiques (œdipienne et de perte) et relationnelles qu’elle implique, avec la séparation parentale ? L’article discute ici le cas d’Adèle, âgée de 22 ans, pour qui la séparation des parents a eu lieu lorsqu’elle avait 16 ans. Adèle a été rencontrée trois fois dans le contexte d’une recherche. Les éléments cliniques recueillis lors des entretiens mènent sur la voie d’effets négatifs toujours actuels en lien avec la séparation parentale et qui se télescopent avec une sensibilité préalable à la perte. On peut repérer, dans le cas d’Adèle, une instabilité identificatoire, un clivage des figures parentales, une accentuation de l’ambivalence à l’égard du parent de sexe opposé, une errance scolaire et des difficultés relationnelles. Ce cas clinique illustre la nécessité de procéder à un repérage des adolescents en souffrance suite à la séparation parentale et d’offrir un accompagnement aux parents.

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“Les hikikomoris, ou l’adolescence sans fin”

Article de Brigitte Bègue, Cristina Figueiredo

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3210, 21 mai 2021, pp. 26-29.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Intimité, Groupe, Isolement, Souffrance psychique, pédopsychiatrie, Famille, Séparation, Violence, Morale, Absence, Cohabitation

Ils décident brutalement de ne plus sortir de leur chambre. En se retirant du monde, les hikikomoris déroutent leur entourage et déjouent les grilles de lecture et d’intervention classiques. Une nouvelle génération de reclus, aux frontières de l’intime et du collectif, loin d’être typiquement japonaise.

Rôle de l’infirmière de liaison en unité d’accueil et de crise pour adolescents

Article de Sylvie Jahier

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 346, avril 2021, pp. 23-26.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Hospitalisation, Coordination, Infirmier, Réseau, Souffrance psychique, Relation soignant-soigné, Consultation médicale

L’adolescence est une période de transformation des liens. Pour la prise en charge des adolescents en souffrance, la liaison et la coordination sont centrales. Les liens qui s’établissent avec et autour d’eux diminuent les risques de rupture. L’existence d’une infirmière de liaison, coordonnée avec le cadre de santé, est un atout important pour la continuité des soins et le fonctionnement d’une unité de médecine de l’adolescent.

Les garçons et Sasha...

Article de Bénédicte Vidaillet

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 175-195.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Anxiété, Consentement, Corps, Décision de justice, Désir, Étude de cas, Genre, Établissement pour personne handicapée, Identité, Identité sexuelle, Psychose infantile, Santé mentale, Souffrance psychique, Témoignage, Traitement médical, TRANSSEXUALISME, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord

En décembre 2020 sortait en France le documentaire de Sébastien Lifshitz Petite fille, adulé par les médias. L’auteure soulève ici les questions qu’a suscitées pour elle le visionnage de ce film, dans une perspective critique. Puis, en le comparant à un autre film français très remarqué au moment de sa sortie, Les garçons et Guillaume, à table !, elle explique, depuis la théorie et la clinique psychanalytiques, la complexité du processus de sexuation par lequel un enfant, puis un adolescent, devient « garçon » ou « fille », puis « homme » ou « femme ». Ce qui pose la question de l’accompagnement des enfants et des adolescents, ainsi que des familles, qui sont traversés, et parfois bouleversés, par ces problématiques.

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