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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 21 à 30 sur un total de 769

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Le cancer du sein de la femme âgée

Article de Tristan Cudennec, Djamel Ghebriou, Katia Nobre, Marion Aupomerolet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 157, septembre-octobre 2022, pp. 9-30.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Cancer, Sein, Femme, Recherche, Statistiques, Dépistage, Traitement médical, Accès aux soins, Innovation, Savoir, Recherche médicale, Risque, Étude de cas, Pluridisciplinarité, Suivi médical, Qualité de la vie, Couple, Sexualité, Chimiothérapie, Gériatrie, Isolement, Dépendance

Bientraitance : une vigilance permanente

Article de Aurélie Vion, Hugo Steverlynck

Paru dans la revue Direction(s), n° 212, octobre 2022, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Bientraitance, Violence institutionnelle, Management, Dépendance, Personne âgée, Handicap, Relation travailleur social-usager, Directeur d'établissement, Responsabilité, Éthique, Association

L'affaire Orpea a remis le sujet des maltraitances sur le devant de la scène. En Ehpad, en foyer de l'enfance, à domicile... A chaque scandale, son lot d'émotion et d'indignation. Pourtant, les professionnels du secteur social et médico-social multiplient les actions à différents niveaux. Mais se heurtent au manque de moyens et à l'absence d'une politique publique à la hauteur des enjeux.

Les habitants non autonomes de la résidence autonomie, révélateurs des contradictions du modèle

Article de Vattani Saray Delabar

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 109-127.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Résidence autonomie, Souffrance psychique, Représentation sociale, Adaptation, Vieillissement, Foyer logement, Équipe soignante, Reconnaissance

Créés en 1957, les logements-foyers ont été transformés en 2015 en résidences autonomie par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement (ASV). Le recentrage des missions de ces établissements autour de la prévention de la perte d’autonomie a construit l’image d’un habitat regroupant exclusivement des personnes âgées autonomes. Cette étude, issue d’une immersion d’un an dans une résidence autonomie et structurée autour d’entretiens avec les membres de l’équipe de l’établissement, présente une réalité plus contrastée. Les résidences autonomie accueillent un public hétérogène, parfois dépendant, au sens du référentiel réglementaire, ou qui interroge les contours de l’autonomie, notamment pour les habitants en souffrance psychique. Les représentations sociales structurées autour de l’idéal de la personne âgée active et autonome, partagées en partie par les acteurs participant au fonctionnement et au contrôle des résidences autonomie, entrent donc en contradiction avec la diversité des situations rencontrées et les besoins qu’elles engendrent. La mise en tension des équipes qui en résulte et l’absence de moyens adaptés questionnent la capacité de la résidence autonomie à s’adapter à ses habitants et, plus généralement, la catégorisation des personnes âgées dans le cadre des politiques du vieillissement.

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Aide à domicile : quand on veut, on peut

Article de Christophe Robert

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 269, septembre 2022, pp. 17-21.

Mots clés : Travail social : Métiers, Aide à domicile, Dépendance, Autonomie, Vieillissement, Personne âgée, Recrutement, Ressources humaines, Rémunération

Avec la poursuite de l'allongement de l'espérance de vie et l'arrivée aux âges avancés des générations issues du baby-boom, la France vieillit et le nombre de personnes âgées s'accroît. Cette réalité impose aujourd'hui de redonner tout son sens au développement de l'aide à domicile. A l'heure où il est de coutume d'entendre que ce secteur traverse une crise des vocations, le Jas est parti à la rencontre de la fédération ADMR de Seine-Maritime. Sa capacité d'innovation témoigne que, par-delà les moyens, c'est bien d'une réelle volonté que dépend aussi la résilience.

« Nous arrivons à la fin des Ehpad »

Article de Maxime Ricard, Gérard Brami

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3271, 26 août 2022, pp. 32-33.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Personne âgée, Organisation, Conditions de vie, Prise en charge, Individu, Dépendance, Modèle, Changement, Résidence autonomie, Accompagnement

Dans son dernier livre, Gérard Brami, ancien directeur d’Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), remet en cause la viabilité de ces structures. Et parle de « désastre gérontologique » annoncé.

Retarder l'entrée en institution : faire face à la perte d'autonomie

Article de Alexandra Marquet, Olivier Guérin, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 20, août 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, Institution, EHPAD, Maintien à domicile, Aidant familial, Accueil temporaire, Consentement, Vulnérabilité, Santé, Activité, Aide à domicile, Assistant de soins en gérontologie, Alimentation, Motricité, Lien social

Rester chez soi, jusqu’à quand ?
QUAND PREVENTION RIME AVEC MAISON.
Vouloir rester à domicile, dans son cadre sécurisant. C’est le choix assumé par une écrasante majorité de Français qui rejettent l’entrée en établissement médico-social. Reste à éviter l’acharnement domiciliaire. Car quand la dépendance s’installe, que les troubles cognitifs s’aggravent, quelles sont les perspectives et les alternatives ? Face au vieillissement de la population, la meilleure arme reste la prévention synonyme de maintien à domicile. Et pour repousser la fragilité, première étape vers la perte d’autonomie inéluctable, les déterminants sont nombreux : préservation du lien social, sentiment d’utilité, activités physiques devenues une véritable alternative non médicamenteuse ou encore alimentation plaisir afin d’éviter la dénutrition responsable de chutes, de passages aux urgences, puis d’entrée en Ehpad.
SAVOIR S’ENTOURER DES (BONNES) PERSONNES.
Quand les premiers symptômes apparaissent et que la situation devient plus complexe, encore faut-il être bien accompagné pour rester à domicile. C’est le temps où les premières aides sont sollicitées. "Le plus tôt possible" ne cessent de marteler les experts. Si l’équilibre est parfois difficile à trouver entre "faire seul" et ouvrir sa porte aux professionnels pour "faire avec", mieux vaut ne pas (trop) tarder pour éviter tout épuisement de l’aidant ; le seul garant d’une vie à domicile. Car l’entrée en établissement est dans la plupart des cas due à une requête des proches ou des professionnels et non un choix assumé des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou d’un trouble associé. Si le consentement est sacralisé, sur le terrain, c’est l’assentiment par non-opposition qui se développe dans le meilleur des cas. Parfois le placement temporaire devient durable sans que le principal intéressé soit informé. "Pour son bien". Certes, mais pas pour une meilleure intégration. L’honnêteté et le devoir de transparence devraient pourtant primer.
IMAGINER UN AUTRE SYSTEME.
Depuis des années, des dispositifs ont essaimé sous l’impulsion des différents plans gouvernementaux. Mais force est de constater que le millefeuille de solutions n’aide pas les familles qui demeurent mal informées… Avec à la fin une entrée en Ehpad toujours aussi douloureuse. Si elle est synonyme de sécurité, elle entraîne une perte d’autonomie pour ceux qui arrivent trop tôt. Rester à domicile, dans ses repères, paraît donc être la meilleure solution. Mais à condition que le couple aidé-aidant soit dignement accompagné. Offre domiciliaire à développer, prévention à conforter car les équipes spécialisées Alzheimer sont appelées beaucoup trop tardivement quand il n’est plus possible de travailler sur les capacités préservées. Quant aux interventions psychosociales qui se développent en Ehpad, leur recours à domicile reste à la marge : peu visibles, peu nombreuses et avec quel financement ? Aujourd’hui, les conditions humaines, matérielles et financières ne sont pas réunies à domicile et l’Ehpad est mal considéré. Le terme même d’institutionnalisation devrait d’ailleurs nous interroger. A quand une véritable collaboration entre professionnels du domicile et des établissements médico-sociaux ? Décloisonner, créer du lien entre tous. Ce n’est pas une loi qui changera la situation, l’enjeu intégratif devra concerner toutes les politiques publiques. Les professionnels de terrain et les experts débordent de suggestions dans ce numéro spécial.

2021, année de répit pour les dépenses sociales

Article de Mariette Kammerer

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 27-28/2623-2624, Semaines du 11 au 24 juillet 2022, p. 16.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, Département, Collectivité territoriale, Dépense, Financement, Prestation sociale, RSA, Prestation de compensation du handicap, Dépendance, Personne âgée, Personne handicapée

Une enquête de l'Odas révèle une très faible hausse des dépenses sociales départementales, liée à une reprise économique.

A l'Ehpad, une approche plus humaine bénéficie à tous

Article de Christelle Destombes

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 25/2621, Semaine du 27 juin au 3 juillet 2022, p. 42.

Mots clés : EHPAD, Bientraitance, Dépendance, Personne âgée, Accompagnement, Posture professionnelle, Gérontologie, Tarn

Cordes-sur-Ciel (Tarn). L'Ehpad de la commune a choisi la bientraitance pour ses seniors, en s'engageant dans la démarche "Humanitude". Le directeur ne regrette rien.

Résidences autonomie : le chantier continue

Article de Garance Chesné

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 265, Mars 2022, pp. 26-27.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Établissement pour personnes âgées, Foyer logement, Dépendance, Autonomie, Personne âgée

Depuis 2014, la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie et l'Assurance vieillesse conjuguent leurs moyens et leur expertise pour améliorer le cadre de vie des personnes âgées. Elles viennent de lancer l'appel à projets annuel pour financer la réhabilitation et la modernisation de résidences autonomie. Avec cette année une nouveauté : la création de tiers-lieux.

Ehpad : clarifions le débat

Article de Christophe Robert, Jean-Marie Latour

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 265, Mars 2022, pp. 15-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Établissement pour personnes âgées, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Prise en charge, Privatisation, Financement, Soin

Défrayant la chronique depuis plusieurs mois, c'est sous un tout autre jour que nous aurions souhaité voir abordée la question des maisons de retraites, aujourd'hui en proie à un véritable "Ehpad-bashing" tous azimuts. Certes, cette question n'est pas nouvelle. Las, les rapports se sont succédé, confirmant avec plus de gravité encore la réalité de la situation. Pour preuve, sept rapports ont été remis à l'exécutif depuis 2018, avec plus de 400 propositions qui se sont retrouvées sur les thèmes principaux, auxquels s'ajoutent les rapports parlementaires, ainsi qu'une concertation nationale de grande ampleur menée en 2019", rappelle Monique Iborra, députée à l'origine d'une proposition de loi en juin 2021 "Agir pour préserver l'autonomie et garantir les choix de la vie de nos aînés". Et tandis que la loi Grand âge et autonomie se fait toujours attendre, de la Cour des comptes au Sénat, en passant par l'Assemblée nationale, impossible aujourd'hui de ne pas s'interroger sur la pertinence d'un modèle qui apparaît avoir désormais atteint ses limites.