PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Noémie Gilliotte, Gladys Lepasteur, Clémence Dellangnol, et al.
Paru dans la revue Direction(s), suppl. au n° 186, mai 2020, pp. 3-119.
Mots clés : Travail social : Formation, Directeur d'établissement, Établissement social et médicosocial, Formation, CAFDES, DEIS, CAFERUIS, Compétence, Formation professionnelle continue, Management, Action sociale et médicosociale, Relation travailleur social-usager, Diplôme, Organisme de formation, VAE, Réforme
Que vous soyez directeur, cadre ou travailleur social, que vous fassiez vos premiers pas dans votre fonction ou que vous soyez un professionnel aguerri, la formation initiale et continue est un passage incontournable pour prendre vos marques, du galon ou rester en phase avec les évolutions de votre secteur. Mais le paysage de la formation est en plein chamboulement. Outre le passage au niveau 2 de plusieurs diplômes phares du secteur dans le cadre de la réingénierie des diplômes du travail social, la mise en oeuvre de la nouvelle réforme de la formation continue (portée par la loi Avenir professionnel du 5 septembre 2018) va demander aux organisations comme aux salariés un temps de digestion accéléré afin de saisir rapidement des nouvelles dispositions.
Autant de raisons de vous offrir cette nouvelle édition du cahier spécial Formation pour lequel, cette année encore, Direction[s] a uni son expertise avec celle du site d'emploi dédié aux métiers du social et médico-social : le Média Social Emploi. Au menu de cette édition actualisée ? Outre des conseils et la présentation des différents types de cursus pour les directeurs et leurs équipes, vous y trouverez 40 fiches métiers et une liste des organismes de formation référencés par spécialité et par département. Face à vos besoins, une offre pléthorique existe, de durée, de contenu et de niveau de qualification différents. Sans prétendre à l'exhaustivité, cet opus vous aidera à faire les bons choix.
Article de Jean Marc Brun, Cécile Chiron, Marie Henriette Etcheverry
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 275, décembre 2019, pp. 77-81.
Mots clés : Travail social : Formation, Éducateur de jeunes enfants, Réforme, Formation, Politique, Jeune enfant, Coordonnateur
Jean-Marc Brun, éducateur de jeunes enfants exerçant dans un centre de formation, livre quelques réflexions sur les perspectives d’avenir des éducateurs de jeunes enfants, liées à la réforme de leur formation, et plus généralement à l’évolution des institutions et politiques publiques.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 275, décembre 2019, pp. 56-61.
Mots clés : Travail social : Formation, Éducateur de jeunes enfants, Travail social, Rôle, Reconnaissance, Réforme, Formation
Avec la refonte des diplômes de niveau III en niveau II, l’éducateur de jeunes enfants (EJE) est reconnu de plein droit dans sa place au sein du travail social et voit la reconnaissance de son expérience confirmée. La spécificité de son public le conduit au cœur des évolutions sociétales. Le déroulement des travaux de réingénierie a été le siège de la confrontation des différentes visions et intérêts. Le combat se poursuit pour résister aux écueils que peuvent générer les réformes successives et la volonté de simplification.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 275, décembre 2019, pp. 49-55.
Mots clés : Travail social : Formation, Réforme, Formation, Travail social, Professionnalisation, Pédagogie, Reconnaissance, Niveau de qualification, Diplôme, Identité professionnelle
La réforme des diplômes interroge le sens du travail social, dont la formation cherche à s’en faire l’écho. Nous proposons notre réflexion pédagogique qui a conduit à poursuivre le décloisonnement des formations et à renforcer l’articulation avec les professionnels et personnes concernées. Nous témoignons ici des objectifs et réalités qui ont sous-tendu nos choix pédagogiques pour répondre aux enjeux de reconnaissance soulevés par les orientations de cette réforme.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 275, décembre 2019, pp. 26-30.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Formation professionnelle, Diplôme, Travail social, Réforme
La formation professionnelle connaît des bouleversements qui métamorphosent celle-ci en France ces dernières années. Les changements majeurs modifiant le système de certification des titres et diplômes ont un impact dans et sur le travail social et l’intervention sociale. Cela produit des déflagrations qui peuvent s’apparenter à un « effet blast » dont nous ne mesurons pas encore forcément les conséquences sur les acteurs et sur l’environnement de ce secteur social et médico-social.
A l'horizon 2020, une nouvelle restructuration à grande échelle des services locaux de l'Etat se profile. Côté Jeunesse et Sports, disparaîtront les actuelles DRJSCS et DDCS. Elles seront scindées en deux réseaux distincts, le premier étant le produit du regroupement des agents des DR et DD exerçant des missions "cohésion sociale" avec le réseau des Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (DIRECCTE) pour créer un service public de l'insertion et le second se rapprochant de l'Education nationale.
Article de Alexandra Marquet, Sarah Bos, Sylvie Schrepel, Sylvie Guillemotet al.
Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 52, novembre 2018-janvier 2019, pp. 7-17.
Mots clés : Travail social : Formation, Grand âge-Vieillissement, Diplôme, Accompagnant éducatif et social, DEAES, Réforme, Adaptation, Formation, Professionnalisation, Aide à domicile, Personne âgée, Vieillissement, Accompagnement
(...) Si la proportion de salariés non diplômés recule depuis dix ans dans le secteur de l'aide à domicile, selon une étude de la DARES publiée en août dernier, ils étaient toujours 42,8 % à ne pas avoir de diplôme, contre 16,6 % pour l'ensemble des salariés. C'est dire la marge de manœuvre. Face aux problématiques rencontrées à domicile par des salariés isolés, les spécialités au sein des diplômes se multiplient, que ce soit l'accompagnement de la fin de vie, la gestion des troubles cognitifs..., mais faut-il encore pouvoir y accéder. Si finalement les diplômes se sont progressivement adaptés, la création en 2016 du diplôme d'Etat d'accompagnement éducatif et social (DEAES) illustre une réalité : le domicile est boudé par les candidats contrairement à l'accompagnement en établissement. Preuve d'un désamour ? Avant tout d'un manque de connaissance illustrant un manque d'attractivité certain de ce secteur qui peine à recruter et qui parfois doit refuser l'accompagnement d'usagers, faute de salariés. Ce manque de reconnaissance s'explique par une méconnaissance de ces métiers tant de fois redéfinis. Et pourtant à l'heure où usagers, aidants, gestionnaires, associations ou Fédérations, politiques sont conscients des efforts à faire pour créer les conditions d'une société inclusive, l'accompagnement à domicile devrait être en plein boom et pas en berne.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 272-273, août-septembre 2019, pp. 15-30.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation initiale, Diplôme, Réforme, Travail social, Formation, Organisme de formation, Formation professionnelle, Certification, Jeune enfant, Qualité, Professionnel de l'enfance, Éducateur de jeunes enfants, Accueil
Formations et qualité d'accueil
Réforme des diplômes du travail social, quelques déceptions, des avancées conséquentes
La réforme des diplômes en travail social, du côté des centres de formation
Evolution des formations professionnelles et qualité d'accueil du jeune enfant
Réforme des formations aux métiers de la petite enfance, restons vigilants !
Positionnement de la Fédération nationale des éducateurs de jeunes enfants sur la ré ingénierie du diplôme
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2019, pp. 53-77.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Crise économique, Jeune, Vulnérabilité, Économie politique, Réforme, Inégalité, RSA, Formation, Citoyenneté, Europe
La crise économique a accru les difficultés économiques et sociales des jeunes, et plus particulièrement de ceux qui ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation (Neets). Afin de prévenir et accompagner ces situations de vulnérabilité, plusieurs réformes ont été mises en place ces dernières années et sont également projetées dans de nombreux rapports. Dans cet article, nous présentons un état des lieux problématisé de ces propositions et réformes à la lumière de l’analyse comparée des régimes d’État-providence et de leurs effets sur les inégalités entre jeunes. Dans un premier temps, nous présentons une typologie des régimes d’accompagnement des jeunes vulnérables en Europe, tout en soulignant les obstacles au changement de l’action publique. Dans un second temps, nous mobilisons ce cadre théorique afin d’identifier trois « trajectoires de réformes » renvoyant à trois stratégies distinctes de lutte contre les inégalités : une trajectoire d’actualisation du régime existant visant d’abord à lutter contre la pauvreté des jeunes ; une trajectoire de dualisation des politiques de jeunesse se focalisant sur une redistribution monétaire verticale entre les familles ; et une trajectoire de changement de régime afin de promouvoir un droit à la formation tout au long de la vie dans la perspective d’une stratégie d’investissement social.