PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Michèle Prados, Nathalie Coopman, Audrey van Malleghem, et al.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 370, octobre 2023, pp. 13-32.
Mots clés : Santé-Santé publique, Enfant malade, Maladie chronique, Pédiatrie, Alimentation, Qualité de la vie, Atelier, Adolescent, Puberté, Scolarité, Aidant familial, Éducation à la santé
En France, chaque année, 8 000 nouveaux patients, dont 20 % d'enfants, sont diagnostiqués pour une maladie inflammatoire chronique de l'intestin (Mici). Ces pathologies ne peuvent être guéries. Elles impactent la santé, mais aussi la vie personnelle, familiales, scolaire et sociale de l'enfant. Leurs répercussions psychologiques n'en sont que plus importantes.
Dans ce contexte, des services ou centres dédiés aux Mici voient le jour. Ils développent une vision holistique du soin, grâce à une approche globale, pluriprofessionnelle et centrée sur la personne, auprès des enfants et des adolescents.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 32-33/2678-2679, Semaine du 28 août au 3 septembre 2023, pp. 46-47.
Mots clés : Lien social-Précarité, Cuisine, Alimentation, Repas, SDF, Accompagnement, Logement insalubre, Association, Adulte en difficulté, Précarité
A Bordeaux, le CCAS a fait le constat que les hôtels, les squats et les logements insalubres ne sont pas, ou peu, équipés pour cuisiner et stocker de la nourriture. Grâce aux Relais popote, les personnes en situation de mal-logement ont accès à un endroit où elles peuvent préparer leur repas, mais aussi manger sur place. Neuf structures mettent leur cuisine à disposition sur des créneaux dédiés. D'abord accompagnés par une animatrice, les usagers peuvent ensuite venir en autonomie.
Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 148, 2023/3, pp. 105-118.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Famille, Alimentation, Repas, Goût, Vie quotidienne
Quelles sont les places respectives des pairs et de la famille dans la construction sociale des goûts alimentaires pendant l’enfance ? À partir de l’étude de dessins et de menus produits par des enfants de 4 à 14 ans issus de classes moyenne et supérieure urbaines, au cours d’une enquête par monographies familiales menée depuis 2020, ainsi que lors d’entretiens avec ces enfants et avec leurs parents, cet article montre que la sociogenèse des goûts alimentaires passe à la fois par les pairs et par la famille (parents et fratrie). Cette dualité semble à première vue résulter d’une tension entre des goûts proches des recommandations nutritionnelles et des préférences plutôt issues de la « culture McDo ». Toutefois, cette tension ne reflète pas l’existence d’une culture alimentaire enfantine autonome de la culture alimentaire de classe, elle est au contraire caractéristique de l’alimentation des familles de milieux aisés. En effet, cette dernière est marquée par un respect des normes nutritionnelles au quotidien et une alimentation plus festive le week-end, qui permettent de réconcilier des injonctions alimentaires multiples et contradictoires. Ainsi, les enfants apprennent précocement à concilier des normes plurielles et à développer des goûts « omnivores ».
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 320, août-septembre 2023, pp. 35-36.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Alimentation, Jeune enfant, Plaisir
En France, on parle de “chocologie” pour désigner la connaissance du chocolat, de la culture du cacao à l’art de la dégustation. Cet aliment a tout à fait sa place dans l’éducation alimentaire de l’enfant. Le tout-petit sera, en effet, à un moment ou à un autre en contact avec lui, que ce soit à la crèche ou à l’école, lors d’anniversaires ou même au marché ou au supermarché. Il est donc important qu’il apprenne à le connaître.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 368, juin-juillet 2023, pp. 21-23.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Santé publique, OMS, Alimentation, Confiance, Nourrisson, Marketing, Hôpital, Puéricultrice, Soutien à la parentalité
Le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel, ou Code OMS, encadre la vente et la publicité des produits commercialisés dans le but de compléter ou de remplacer le lait maternel. Dans un contexte de marketing appuyé de la part des fabricants, la puéricultrice a un rôle important dans l’accompagnement des parents, afin qu’ils puissent prendre des décisions éclairées pour l’alimentation de leur enfant. Elle se protège ainsi de potentiels conflits d’intérêt et construit une relation de confiance avec les familles.
Près de quarante ans après la loi "Coluche", huit millions de Français ont encore besoin de l'aide alimentaire pour vivre, selon le rapport annuel du Secours catholique sur l'état de la pauvreté en France. Pensée comme un dispositif d'urgence, l'aide alimentaire s'est pérennisée. Le paradoxe est que, dans le même temps, près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont gaspillées chaque année en France, d'après l'Adema. L'anthropologue Bénédicte Bonzi a donc voulu se plonger durant cinq ans au sein des Restos du cœur pour mieux comprendre les défaillances du système. Il en ressort un ouvrage dense, "La France qui a faim" (éd. du Seuil, 2023), qui fait le constat de bénévoles en souffrance, de bénéficiaires qui n'arrivent pas à sortir de la pauvreté et d'une faillite de notre système agricole.
Article de Sabine Delepière, Valérie Faivre, Karine Pontroué
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 367, mai 2023, pp. 15-19.
Mots clés : Santé-Santé publique, Maladie chronique, Pollution, Environnement, Enfant, Santé, Prévention sanitaire, Puéricultrice, Éducation à la santé, Jouet, Alimentation, Risque
L’impact de l’environnement sur la santé humaine intervient dès la conception de l’enfant in utero et conditionne sa santé future dans sa vie d’adulte. La présence de perturbateurs endocriniens dans l’environnement comporte des risques pour la santé. En effet, ils ont des effets néfastes, notamment sur les fonctions thyroïdiennes, cérébrales, reproductives et métaboliques. Au sein de leurs missions de promotion de la santé, les puéricultrices accompagnent les enfants et les familles en les informant sur les impacts des expositions chroniques aux polluants du quotidien.