Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 21 à 30 sur un total de 1606

Votre recherche : *

Quelle est la nature de l'environnement aux yeux du capitalisme ?

Article de Antoine Heemeryck

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 2022/1, n° 126, décembre 2022-mai 2023, pp. 67-87.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Environnement, Écologie, Pollution, Économie, Capitalisme, Responsabilité, Épidémie, Risque

Cet article se penche sur les tentatives de dépassement moral de la destruction de l’environnement par le capitalisme en mobilisant l’idée de compensation. Dans un premier temps, nous nous pencherons sur la naissance des marchés de carbone pour montrer qu’ils s’inscrivent dans une logique de marchandisation des écosystèmes. Ensuite, est analysé le caractère spécifique de cette dynamique qui prend la forme d’un écoblanchiment moral (greenwashing) et qui masque une extension du pouvoir de ce système économique sur l’environnement. Dans une dernière partie, le rôle des grosses ONG de conservation, essentiel dans la concrétisation de ses opérations et de moralisation de l’écocide en cours, est abordé.

Accès à la version en ligne

Asie-Pacifique : rivages et rivaux

Article de Eric Mottet, Barthélémy Courmont, Yannick Prost, et al.

Paru dans la revue Après demain, n° 64, octobre-novembre-décembre 2022, pp. 4-35.

Mots clés : Relation internationale, Économie, Politique, Armée, Islam, CHINE, JAPON, ETATS UNIS D'AMERIQUE, AUSTRALIE, INDONESIE, INDE, TAIWAN, POLYNESIE FRANCAISE, NOUVELLE CALEDONIE

Sobriété, ça va faire mal ?

Article de Antoine de Ravignan, Matthieu Jublin, Céline Mouzon, Dominique Médaet al.

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 429, Décembre 2022, pp. 22-34.

Mots clés : Mode de vie, Énergie, Crise, Écologie, PIB, Économie, Consommation, Politique, Mouvement social, Publicité

Longtemps, le mot fut synonyme de grand bond en arrière, d’austérité puritaine, de privations monacales. Seuls les défenseurs les plus inquiets de l’environnement la préconisaient, quitte à endurer les quolibets. Et puis, sous l’effet de la guerre en Ukraine et du chaos qu’elle a provoqué dans les circuits énergétiques, la sobriété est d’un seul coup devenue à la mode, créant une curieuse épidémie de cols roulés jusqu’aux sommets de l’État.
A la mode, certes, mais toujours un peu inquiétante, car elle ne s’est pas défaite de sa réputation doloriste. Peut-on être sobre sans trop souffrir ? Faut-il se résigner à vivre dans le froid ? Jusqu’où devons-nous chambouler nos vies et nos modes d’organisation collective ? Que devons-nous cesser de fabriquer, de vendre et d’acheter ? Et comment répartir équitablement l’effort de sobriété pour que ceux qui ont déjà trop peu n’aient pas le sentiment qu’on leur demande de se priver davantage ? [Présentation de l'éditeur]

Repensons la consommation

Article de Benoît Heilbrunn, Philippe Norel, Jan de Vries, et al.

Paru dans la revue Les Grands dossiers des sciences humaines, n° 68, septembre-octobre-novembre 2022, pp. 6-59.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Consommation, Mode de vie, Société, Valeur, Économie, Production, Besoin, Écologie, Vie politique, Consumérisme

Des forêts et océans saccagés, des matières premières de plus en plus rares, une énergie de plus en plus onéreuse: notre modèle de consommation est à bout de souffle. Il est urgent de réfléchir à la façon dont nous allons être obligés de le refonder pour faire face aux contraintes environnementales et à la nécessité de répartir plus équitablement les ressources. Nous sommes tous conscients qu’il va nous falloir faire des choix radicaux pour changer notre modèle de consommation, et donc notre mode de vie. C’est une condition non négociable pour construire des relations plus apaisées, plus harmonieuses et plus signifiantes avec les autres et avec nous-mêmes. Mais sommes-nous pour autant prêts à le faire?

L'aide informelle en maison de retraite avant la pandémie de Covid-19

Article de Lucas Jeanneau, Quitterie Roquebert, Marianne Tenand

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 168, octobre 2022, pp. 35-61.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, Aidant familial, Famille, Épidémie, Droits des usagers, Lien social, Isolement, Enquête, Économie, Statistiques, Vie quotidienne, Confinement

Durant la pandémie de Covid-19, les visites en maisons de retraite ont fait l’objet de restrictions. De telles mesures sont susceptibles d’affecter le bien-être des résidents, en les privant notamment de l’aide apportée par leurs proches. On dispose cependant de peu d’éléments quantitatifs sur l’aide fournie par les proches aux personnes en institution. Cet article étudie l’importance, les modalités et les déterminants de l’aide informelle en maison de retraite hors contexte épidémique, en s’appuyant sur un échantillon représentatif de la population française de plus de 60 ans vivant en établissement pour personnes âgées (N=3223), issu de l’enquête CARE (2016). Sur la base de ces éléments, l’article discute ensuite des implications de l’interdiction des visites dans le contexte de la Covid-19. Plus de 80 % des résidents reçoivent une aide informelle. Celle-ci porte sur les activités de la vie quotidienne (en particulier les tâches administratives et les activités en lien avec la mobilité) pour les 3/4 des résidents, et s’accompagne généralement d’un soutien moral. La probabilité qu’un résident bénéficie d’une aide informelle dépend largement du fait qu’il ait des proches en vie, ainsi que de son âge et de son état de santé. L’interdiction des visites est susceptible d’affecter le bien-être des résidents et de nuire à leur santé physique et mentale. Cette dimension est à prendre en compte dans l’évaluation des coûts et des bénéfices associés aux restrictions sur les visites aux résidents

Accès à la version en ligne

La sobriété. Pourquoi est-il si difficile de se modérer ?

Article de Martin Legros, Olivier Rey, Michel Eltchaninoff, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 163, octobre 2022, pp. 40-61.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Consumérisme, Désir, Écologie, Éthique, Civilisation, Économie, Consommation, Comportement social

Nous avons l’habitude de faire des efforts sur nous-mêmes, notamment pour le travail. Seulement voilà : nous sommes aussi habitués à ce que ces efforts soient récompensés. En salaires, en bons repas, en voyages, en diplômes ou en trophées sportifs… Et c’est peut-être là que l’appel à la sobriété aujourd’hui, quand il procède d’un sincère souci écologique – nous devons changer nos modes de vie, car notre logique de croissance n’est pas soutenable –, rencontre un obstacle profond en nous : sommes-nous capables d’observer une discipline désintéressée pour le bien de la planète et des générations futures ?
En d’autres termes, allons-nous désirer la modération ? Cela semble contradictoire tant ce que nous vivons dans le désir, c’est l’emportement, la frénésie. N’y a-t-il pas là, plus encore qu’une réforme éthique ou politique, un enjeu métaphysique : savons-nous désirer le fini et non pas l’infini ?
L’une des ruses du capitalisme, explique le philosophe Olivier Rey, est qu’un certain nombre de biens au départ inutiles – une voiture, un téléphone, un ordinateur… – sont devenus indispensables à la vie en société. Une fuite en avant ?
L’histoire de la philosophie nous offre quand même des points d’appui face à ce vertige : les Grecs faisaient l’éloge de la mesure, et il existe une contre-modernité initiée par Jean-Jacques Rousseau, puis Henry David Thoreau, qui se propose de renouer avec la nature pour corriger les excès de la civilisation.
Spécialiste de la décroissance, Agnès Sinaï réfléchit à des solutions politiques et économiques pour changer de modèle : sommes-nous capables de passer de la globalisation marchande à un réancrage de nos productions et de nos consommations ?
Une urbaine partie en Ardèche, un « minimaliste », une nonne bouddhiste et un champion d’ultra-trail, ces témoins nous éclairent sur leurs pratiques mais aussi sur leurs difficultés rencontrées sur la voie de la décélération.
Le Trésorier-payeur est l’un des événements de cette rentrée littéraire. Dans ce roman, Yannick Haenel déploie la théorie de la dépense et de l’économie de Georges Bataille : et si le don, la charité et l’ivresse étaient aujourd’hui les ultimes subversions, seules à même de racheter un système qui s’est emballé ?

Aux Ateliers Marianne, la création comme tremplin

Article de Clémentine Méténier, Tim Douet

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3276, 30 septembre 2022, pp. 20-23.

Mots clés : Travail-Emploi, Insertion professionnelle, Atelier, Compétence, Confiance, Estime de soi, Projet, Économie, Organisation du travail, Conditions de travail, Respect, Hiérarchie, Atelier et chantier d'insertion

Le chantier d’insertion Les Ateliers Marianne, à Pont-de-Claix (Isère), propose un espace de création autour du bois et du tissu à un public très éloigné de l’emploi. Renforcer des savoir-faire et redonner confiance dans un projet d’économie responsable, ce projet ambitieux se vit et se visite.

Les pénuries de médicaments. Un problème de santé publique

Article de Joël Ankri

Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 119, septembre 2022, pp. 14-53.

Mots clés : Santé-Santé publique, Médicament, Rupture, Statistiques, Économie, Politique sanitaire, Pharmacie, Production, Cancer, Santé publique, Parkinson (Maladie de)

La fréquence des pénuries de médicaments, la gravité de leurs conséquences, leur impact au niveau du système de santé et de la santé des individus en fait un problème important de santé publique. Ce dossier tente de mesurer l’ampleur du phénomène, de présenter les systèmes de contrôle, dont la réglementation et la mise en place de stratégies sanitaires de stocks.

Inflation : pourquoi ça va durer

Article de Aude Martin

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 426, septembre 2022, pp. 22-36.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Inflation, Banque, Écologie, Pouvoir d'achat, Mondialisation, Salaire, Entreprise, Budget familial

L’inflation ? « Pas de panique, elle est liée à la pandémie et sera donc temporaire », a-t-on voulu croire pendant quelques mois. Sauf que ça dure. Et la guerre en Ukraine n’est pas seule en cause. 1, 2, 3, 4, 5 et maintenant 6 % : pour tenter de stopper la spirale infernale, les banques centrales remontent leur taux d’intérêt. Mais le remède pourrait être pire que le mal s’il entraîne nos économies dans la récession.
En réalité, tant que l’on n’accélérera pas la lutte contre le réchauffement climatique, quelques pays producteurs d’énergies fossiles continueront d’en fixer les cours et l’inflation vaincra. Elle vaincra encore si nous laissons sans broncher la Chine prendre un quasi-monopole dans le traitement des métaux nécessaires à la transition environnementale. Elle vaincra bien sûr si nous continuons à importer toujours plus de biens depuis toujours plus loin, car les porte-conteneurs détestent l’imprévu.
Il est possible de limiter à terme la hausse des prix et ainsi de protéger le pouvoir d’achat des plus fragiles d’entre nous. Mais il faudra, pour cela, de la patience, de la détermination et de la ténacité.

Crèches et Ehpad : toutes ressemblances ne seraient pas si fortuites...

Article de Frédéric Groux

Paru dans la revue Le Journal des professionnels de l'enfance - Recherches, n° 132, juin-juillet-août 2022, pp. 4-7.

Mots clés : Enfance-Famille, Conditions de travail, Contrôle, Crèche, Économie, EHPAD, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Gestion financière, Jeune enfant, Organisation du travail, Privatisation, PSU, Qualité, Recherche, Rentabilité, Subvention, Tarification, Petite enfance