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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Dispositif de prise en charge multifamiliale des enfants présentant un TSA

Article de Silvia Cesano

Paru dans la revue Dialogue, n° 241, septembre 2023, pp. 37-51.

Mots clés : Enfance-Famille, Accueil enfant-parents, Soin, Vulnérabilité, Stigmatisation, Parentalité, TSA, Thérapie familiale, Exclusion sociale, Immigration, Soutien à la parentalité, Médiation, Supervision, Émotion, Groupe d'appartenance, Parentification, Relation enfant-parents, Fratrie

Cet article présente le nouveau dispositif clinique de prise en charge multifamiliale mis en place dans un hôpital de jour pour des enfants présentant un trouble du spectre autistique sévère. Cette approche implique la mise en commun de plusieurs familles dans un contexte thérapeutique, avec le souci constant d’impliquer les parents dans la prise en charge des enfants. Le dispositif a accueilli les parents, les enfants ainsi que la fratrie de quatre familles lors de cinq séances espacées d’un mois environ. Ces séances ont pour objectif principal d’aider les familles à sortir de l’isolement et à retrouver un sentiment de compétence.

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De la parentalité à " l’infantalité " : berceau du " devenir enfant " au cours des relations précoces périnatales

Article de Delphine Rambeaud Collin

Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 132-139.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Périnatalité, Relation enfant-parents, Filiation, Attachement, Père, Psychologie clinique, Psychisme, Affectivité, Nourrisson, Psychologie du développement

Cet article s’inscrit dans le champ de la psychologie clinique périnatale. Il propose de penser les origines de la vie psychique et ses conditions d’éclosion à partir de la conceptualisation d’un processus nommé « infantalité », en miroir de celui de la parentalité élaboré par Racamier. Les relations précoces périnatales et leurs enjeux sont au cœur du propos, en tant que berceau de cette infantalité, du « devenir sujet », en convoquant les notions d’identification, de subjectivation et d’autonomisation/individuation du bébé.

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Les parentalités

Article de Lydia Liberman Goldenberg, Pascal Richard, Eric Ghozlan, et al.

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 62, n° 3, juillet-septembre 2023, pp. 213-255.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parentalité, Adoption, Anorexie, Féminité, Identité sexuelle, Victime, Terrorisme, Relation enfant-parents, Responsabilité

Dossier composé de 5 articles :
- J’attends un parent. Le désir de parent(s) et le droit à la parentalité
- Penser, représenter, la problématique de la féminité et du maternel dans l’anorexie mentale
- Protéger les enfants du TSPT. Comprendre les facteurs de risque et soutenir les familles après des événements traumatiques
- Parentalité, familles recomposées… et décomposées
- Séduction éthique et éthique du bien-dire au vu des parentalités contemporaines

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Quand les prénoms parlent… De l’original à l’originel en clinique de l’infertilité

Article de Anne Agüero, Sarah Bydlowski

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 1, janvier-juin 2023, pp. 49-62.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Procréation médicalement assistée, Psychologie du développement, Parentalité, Filiation, Prénom, Désir d'enfant, Fécondation in-vitro

Alors que le recours à l’Assistance Médicale à la Procréation médicalement (AMP) est de plus en plus fréquent, les études parues donnent des résultats contradictoires sur le devenir et le développement des enfants ainsi conçus. Dans le cadre d’une recherche longitudinale, exploratoire, quantitative et qualitative menée à 3 mois, 2 ans et 4 ans, nous proposons de nous intéresser aux prénoms donnés. Nous faisons en effet l’hypothèse, que le choix du prénom est non seulement un miroir du vécu d’étrangeté ressenti par les parents, mais qu’il contient en germes, les premières interactions avec leur part de rêverie, de fantasmes et de dette parentale. La méthodologie est constituée d’entretiens filmés, analysés selon quatre axes principaux : la narration spontanée et manifeste du choix du prénom, la préexistence du prénom à la grossesse, le prénom comme choix commun parental, l’inscription du prénom dans une filiation. Notre objectif est de pouvoir dégager de notre cohorte de 70 familles des invariants concernant les éventuelles fragilités psychiques qui pourraient découler d’une AMP afin de mettre en place des actions de prévention.

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Jouer pour soigner : un groupe thérapeutique pour les enfants migrants primo-arrivants

Article de Laurence Kouznetsov, Adeline Barbillat

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXVI, n° 1, janvier-juin 2023, pp. 33-47.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfant de migrant, Groupe, Précarité, Traumatisme, Jeu, Parentalité, Ethnopsychanalyse

Au sein d’une association qui propose une aide administrative et matérielle pour les familles migrantes dans le nord de Paris, nous avons créé un groupe pour les enfants de 0 à 12 ans. En partant d’un groupe d’observation, nous avons co-construit avec les patients un espace de jeu thérapeutique. Il s’agit d’un groupe ouvert réservé aux enfants, à horaires fixes hebdomadaires. Quels outils pouvions-nous choisir pour proposer un soin adapté à cette population à la fois précaire, instable, avec la barrière de la langue ? À travers deux vignettes cliniques nous partageons cette expérience d’un soin psychologique précoce, lorsque l’accès aux institutions n’est pas encore possible. Nous nous sommes appuyées sur les principes de l’approche transculturelle pour travailler avec ces patients au carrefour de plusieurs cliniques : celle de la précarité, celle de l’exil, celle du trauma et enfin celle de l’enfance et de la petite enfance.

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Des pères ici et ailleurs

Article de Doris Bonnet, Daniel Delanoé, Thierry Malbert, et al.

Paru dans la revue L'Autre, vol. 24, n° 2, avril-juin 2023, pp. 158-208.

Mots clés : Enfance-Famille, Père, Parentalité, Rôle social, Modèle parental, Exclusion sociale, Care, Veuvage, Implication personnelle, Éducation, La Réunion, Afrique, France, Algérie

Dossier composé de 4 articles :
- Quelle parentalité pour les pères réunionnais ? Rôles et fonctions dans le monde contemporain (océan Indien)
- L’évolution des modèles éducatifs en situation migratoire. Des pères originaires d’Afrique subsaharienne
- De la « paternité institutionnelle » à la « paternité relationnelle impliquée » dans la France contemporaine
- Le sens pluriel de la parentalité des pères dans la famille algérienne. Le veuvage masculin

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« Brider mon corps avant que je ne me laisse convaincre par la société. » Élise, 23 ans, un refus d’enfant entre choix et normes sociales intériorisées

Article de Emma Tillich

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2023, pp. 377-396.

Mots clés : Enfance-Famille, Norme sociale, Décision, Parentalité, Émancipation, Corps, Affirmation de soi, Maternité, Refus, Liberté, Sociologie, Genre, Récit de vie, Homosexualité

Le refus d’enfant est souvent pensé comme une déviance par rapport aux normes procréatives. L’analyse d’un cas paradoxal de refus d’enfant, entre choix et normes sociales intériorisées, amène à complexifier cette lecture. Élise a 23 ans et est en couple homosexuel avec une femme. Bien qu’elle n’ait pas le besoin immédiat d’une contraception, elle désire être stérilisée pour « brider son corps avant de se laisser convaincre par la société ». Son discours est structuré par deux réseaux de justification contrastants : le premier est celui de l’individualité et de l’autodétermination, le second celui de l’autocontrainte et des normes sociales intériorisées. Son expérience donne un aperçu condensé du régime normatif contemporain concernant la maternité. Le parcours de vie d’Élise est marqué par une socialisation intensive à la maternité et le vécu d’un trauma. L’analyse de ce parcours, et de sa situation limite en termes de mobilité sociale et de déviance à l’ordre hétérosexuel, révèle la tension entre injonction à procréer et éthique de la responsabilité procréative et parentale. Ces injonctions contradictoires contribuent dans ce cas à empêcher la maternité.

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« I am determined to bring no more children to the world » : la paternité questionnée dans les lettres envoyées à Marie Stopes

Article de Lison Huet Larrieu

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2023, pp. 359-376.

Mots clés : Enfance-Famille, Projet de vie, Homme, Paternité, Décision, Témoignage, Parentalité, Niveau de vie, Santé, Responsabilité, Eugénisme, Norme sociale, Modèle familial, Royaume Uni

Cet article se situe dans le Royaume-Uni de l’entre-deux-guerres. Il s’intéresse aux doutes et aux interrogations exprimés par des hommes ordinaires qui souhaitent retarder ou empêcher l’arrivée d’un enfant. À partir d’un corpus de lettres envoyées à Marie Stopes, autrice du manuel conjugal Married Love, nous verrons quelles sont les raisons mises en avant par les 69 correspondants masculins qui souhaitent limiter la taille de leur famille à une époque où faire des enfants est perçu comme une étape nécessaire de la vie d’un couple marié. Les craintes vis-à-vis de la santé de leur épouse ou de leur enfant, ainsi que les nombreuses responsabilités liées à l’exercice de la parentalité viennent remettre en question des projets familiaux. Enfin, les préoccupations eugénistes et hygiénistes se retrouvent dans les discours de ces hommes, permettant ainsi de percevoir l’influence de la morale de la famille sur les réflexions des couples de cette époque.

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Sous le régime de l’exception : accéder à la parentalité grâce au diagnostic préimplantatoire en France

Article de Anne Sophie Giraud

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2023, pp. 281-299.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Embryon, Diagnostic, Fécondation in-vitro, Maladie génétique, Procréation médicalement assistée, Bioéthique, Sélection, Législation

Le diagnostic préimplantatoire (DPI) est un diagnostic biologique réalisé sur des cellules prélevées sur un embryon obtenu par fécondation in vitro (FIV). Il permet d’éviter le transfert d’embryons atteints d’une maladie génétique. Il est l’une des modalités d’accès à la parentalité offerte en France aux couples porteurs d’une maladie génétique héréditaire sévère qui ne souhaitent pas transmettre cette maladie à leur enfant ou ne peuvent mener à bien une grossesse en raison de cette anomalie génétique.
Mais le DPI n’est pas un parcours sans obstacle pour les personnes qui souhaitent y avoir recours : engorgement des centres, temps d’attente long, taux d’échecs élevés, médicalisation de la procréation, quadruple sélection à l’entrée. L’une des raisons qui fonde sa difficulté d’accès est le régime d’exceptionnalité auquel le DPI est soumis dans la loi française afin d’éviter de possibles tentatives eugénistes. Ce sont ces multiples empêchements à la parentalité par le DPI que je questionnerai dans cet article. Je montrerai également que les critères d’accès au DPI et mobilisés par l’institution médicale et le législateur dessinent en creux non seulement les normes d’une « bonne » parentalité mais surtout d’une « bonne vie ».

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Distribuer l’espoir, préparer le deuil. Réajustements des attentes procréatives face à l’échec de la FIV dans une clinique de fertilité belge

Article de Shana Riethof

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2023, pp. 263-280.

Mots clés : Enfance-Famille, Désir d'enfant, Traitement médical, Fécondation in-vitro, Deuil, Parentalité, Filiation, Stérilité, Patrimoine génétique, Procréation médicalement assistée, Échec, Belgique

À partir d’une enquête ethnographique menée dans une clinique de fertilité belge, cet article examine plusieurs stratégies déployées par le corps médical afin de réajuster les attentes des couples qui multiplient les essais infructueux de fécondation in vitro (FIV). À ce moment du parcours, il est proposé au couple une dernière tentative avec ses propres gamètes avant un éventuel passage vers le don d’ovocytes, celui-ci éliminant le lien génétique maternel. Par l’analyse de scènes ethnographiques où se jouent de tels dilemmes, je situe l’espoir d’être parent et le deuil de la fertilité comme deux outils discursifs complémentaires permettant de réorienter les trajectoires affectives des partenaires. Cette redistribution de l’espoir peut néanmoins se heurter à la résistance des couples dans un contexte d’incertitude inhérent à la prise en charge. Il apparaît alors que le renoncement à la norme de l’enfant biologique permet d’accéder à d’autres formes de maternité et de parentalité qui ne sont pas forcément fondées sur le lien génétique mais sont soumises à condition.

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