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Sous le régime de l’exception : accéder à la parentalité grâce au diagnostic préimplantatoire en France

Type de document
Article de périodique
Support du document
Document imprimé, Document en ligne
Auteurs
Anne Sophie Giraud
Titre de la revue
Revue française des affaires sociales
Titre du dossier
Les parentalités empêchées
numéro
2
Mentions d'édition
avril-juin 2023
Dates
2023
Pages début-fin
pp. 281-299
Etiquettes de collation
bibliographie, résumé en français, résumé en anglais
Domaines Prisme
Enfance-Famille
Mots-clés Prisme
Parentalité, Embryon, Diagnostic, Fécondation in-vitro, Maladie génétique, Procréation médicalement assistée, Bioéthique, Sélection, Législation
Présentation de l'éditeur

Le diagnostic préimplantatoire (DPI) est un diagnostic biologique réalisé sur des cellules prélevées sur un embryon obtenu par fécondation in vitro (FIV). Il permet d’éviter le transfert d’embryons atteints d’une maladie génétique. Il est l’une des modalités d’accès à la parentalité offerte en France aux couples porteurs d’une maladie génétique héréditaire sévère qui ne souhaitent pas transmettre cette maladie à leur enfant ou ne peuvent mener à bien une grossesse en raison de cette anomalie génétique.
Mais le DPI n’est pas un parcours sans obstacle pour les personnes qui souhaitent y avoir recours : engorgement des centres, temps d’attente long, taux d’échecs élevés, médicalisation de la procréation, quadruple sélection à l’entrée. L’une des raisons qui fonde sa difficulté d’accès est le régime d’exceptionnalité auquel le DPI est soumis dans la loi française afin d’éviter de possibles tentatives eugénistes. Ce sont ces multiples empêchements à la parentalité par le DPI que je questionnerai dans cet article. Je montrerai également que les critères d’accès au DPI et mobilisés par l’institution médicale et le législateur dessinent en creux non seulement les normes d’une « bonne » parentalité mais surtout d’une « bonne vie ».

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