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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 271 à 280 sur un total de 691

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Peut-on échapper à la société de consommation ?

Article de Vincent Grimault, Céline Mouzon, Justin Delépine, Denis Clercet al.

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 410, mars 2021, pp. 20-34.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Consommation, Alimentation, Économie collaborative, Comportement alimentaire, Publicité, Média, Production, Besoin, Capitalisme, Dépense, Économie familiale

Ce nouveau téléphone, en avions-nous vraiment besoin ? Et cette robe ou ce jean, alors que le placard déborde ? Et ces baskets, même éthiques ? Cernés par les publicité, nous cédons tous à des tentations, quitte à les qualifier de nécessités pour les rendre plus légitimes ? Bien sûr, il faut acheter pour que ceux qui produisent aient un emploi. Et, bien sûr, la vie est triste si nous ne satisfaisons que nos besoins vitaux. Mais cette consommation effrénée pèse sur la planète, met parfois en péril notre santé et surtout celle des travailleurs qui fabriquent ces multiples objets dans de conditions qui peuvent être indignes. Certes, la vigilance se développe. Nous pouvons de mieux en mieux connaître les caractéristiques de ce que nous achetons. Le bio et l'équitable font de plus en plus d'adeptes. Les achat de seconde main aussi, même s'ils risquent de remplir davantage nos étagères. Ces comportements ne sont encore le fait que d'une minorité cependant. Et pour beaucoup d'autres, moins favorisés, le problème reste d'abord d'accéder à un minimum de consommation et de confort.

Vincent de Gaulejac : la sociologie clinique donne du sens aux histoires personnelles

Article de Maud Navarre, Vincent de Gaulejac

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 333, février 2021, pp. 24-27.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Psychologie clinique, Conflit, Psychisme, Histoire familiale, Histoire sociale, Pluridisciplinarité

L’être humain est confronté à des conflits psychiques qui proviennent en partie de ses relations sociales. Pour les résoudre, le sociologue Vincent de Gaulejac a inventé une méthode combinant démarche clinique et recherche.

Catherine Kintzler : “Le dépaysement offert par le savoir est un appel d’air, une renaissance”

Article de Catherine Kintzler, Cédric Enjalibert

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 146, février 2021, pp. 66-71.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Laïcité, Philosophie

Philosophe de terrain, Catherine Kintzler est passionnée de rugby et d’opéra. Mais elle est aussi l’une des grandes voix de la laïcité. L’entendre, alors que le projet de loi contre le séparatisme doit arriver à l’Assemblée nationale en février, permet de raison garder sur un sujet brûlant.

Vers une société post-sociétale ?

Article de Walter Greco

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 162-174.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Société, Contrainte, Mondialisation, Migration, Identité, Individu, Radicalisation, Solidarité

À partir des transformations économiques et sociales produites par la mondialisation, les sociétés contemporaines deviennent de plus en plus complexes et articulées. Les rapports entre l'individu et la société ne semblent plus linéaires et se manifestent souvent dans un cadre de régulation sociale de plus en plus faible. Les identités sont souvent radicalisées et il peut devenir problématique de recréer les structures de solidarité qui sous-tendent le concept de société.

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Le confort du thérapeute au service de la thérapie

Article de Christine Salamin

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 1, janvier 2021, pp. 9-22.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Relation d'aide, Thérapie, Confort, Pratique professionnelle, Implication personnelle, Émotion, Corps, Psychologie, Psychothérapie

En tant que thérapeute peut-on légitimement parler de notre "confort" ? Comment définir cette notion ? Sur quoi repose-t-elle ? Au-delà de ces questions qui viennent confronter nos valeurs personnelles et professionnelles ainsi que notre représentation de la relation d'aide, cet article propose une réflexion sur l'utilité de penser en ces termes dans notre travail. On abordera comment cette grille de lecture favorise un engagement authentique de l'intervenant au travers d'une attention particulière portée à ses émotions et à celles de ses patients. On découvrira également de quelle manière cette posture lui permet de s'impliquer dans le processus sans se perdre dans le dédale de la complexité de certaines problématiques, ni se retrouver prisonnier des enjeux institutionnels et de la collaboration au sein du réseau. Prendre soin de son confort devient alors une invitation pour le thérapeute à développer des interventions "au service de la thérapie" qui offrent des possibilités de changement et qui réintroduisent un mouvement vers la vie.

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Relations entre vivants et morts au sein d'une famille endeuillée : quelles transformations le système opère-t-il après la mort ?

Article de Laura Perichon, Charlotte Cisterne, Isabelle Duret

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 1, janvier 2021, pp. 59-77.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Deuil, Culture, Mort, Approche systémique, Thérapie, Accompagnement, Famille, Psychologie, Jeu de société, Émotion

Afin de mieux comprendre et accompagner les familles endeuillées, la combinaison de deux courants théoriques du deuil - l'un ethnopsychologique, l'autre systémique - est exposée, invitant ainsi à penser l'existence et la transformation des relations entre vivants et morts suite à un décès. L'analyse d'une situation familiale rencontrée dans le cadre d'une recherche illustrera comment l'inclusion de la représentation et du lien avec le défunt dans l'accompagnement de familles endeuillées peut avoir une portée thérapeutique significative. Dans le cas présenté, le défunt est mobilisé comme agent du dispositif thérapeutique à l'aide d'un objet flottant (Dixyst), conduisant à une transformation conjointe du statut du défunt et du système familial.

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Mondes militants, mondes économiques. Contestations, frontières et coopérations

Article de Laure Bereni, Sophie Dubuisson Quellier, Audrey Chérubin, et al.

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 61, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 505-700.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Mouvement social, Militantisme, Économie, Sociologie, Entreprise, Environnement, Économie sociale et solidaire, Don, Alimentation, Crise économique, Consommation

Depuis une vingtaine d’années, un champ de recherche prolifique a pris pour objet les interactions entre mondes militants et mondes économiques. Cette introduction du numéro thématique « Mondes militants, mondes économiques : contestations, frontières, coopérations » en présente les principaux axes, mais souligne également ses points aveugles. Alors que les travaux dominants du champ « social movements, firms, and markets » insistent généralement sur les dimensions de segmentation, de contraste et de confrontation, nous entendons mettre au jour la porosité des frontières entre mondes militants et mondes économiques. Nous proposons trois déplacements analytiques principaux pour saisir les continuités, imbrications et transferts entre ces deux mondes : placer le regard sur des collectifs et pratiques hybrides, situés à l’intersection des mondes militants et économiques ; penser en termes d’espaces de cause au sein desquels convergent des acteurs émanant d’univers hétérogènes ; déployer une perspective microsociologique, au plus près des militant·es et/ou professionnel·les. En écho avec ces orientations programmatiques, les articles de ce numéro présentent la grande diversité des interactions entre mondes militants et économiques, au-delà des logiques de confrontation.

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Nous l’avons tant aimée… la sociologie

Article de Alain Caillé, Philippe Chanial, François Gauthier, et al.

Paru dans la revue Revue du MAUSS, n° 56, décembre 2020, pp. 5-268.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Sociologue, Approche historique, Évolution, Société

L’inventeur du nom « sociologie », Auguste Comte, voyait en elle, on s’en souvient, la dernière venue, mais aussi la plus importante des sciences, celle qui allait pouvoir rendre compte de toutes les autres, de leurs conditions d’émergence, de leur sens et de leur importance relative. Elle devait être une méta-science, une science des sciences. Propos excessif, sans nul doute. Mais il faut bien reconnaître que l’ambition de la sociologie naissante, celle des classiques, des Marx, Weber, Durkheim, Simmel, Elias, Mauss, etc., a été légitimement considérable et, pour tout dire, assez exaltante. Elle ne se proposait rien moins que d’expliquer comment se forme et s’organise la multiplicité des rapports possibles entre les humains, comment naissent les croyances, les valeurs et les idées, qui y adhère et pourquoi, avec quels effets, etc. On allait enfin pouvoir répondre, à la fois empiriquement et de manière conceptuellement bien construite, aux questions léguées par la philosophie.

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L’écrit biographique, objet de transmission. Témoignage d’un biographe hospitalier

Article de Patrice Cuynet, Christelle Cuinet

Paru dans la revue Dialogue, n° 230, décembre 2020, pp. 179-199.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Biographie, Écrit, Transmission, Rite de passage, Mort, Hôpital, Fin de vie, Mémoire collective, Histoire familiale

Cet article livre le témoignage d’une « biographe hospitalière » qui rencontre des patients malades, souvent en fin de vie, afin d’accompagner leur souhait de transmettre un écrit, lettres ou livre autobiographique. Les auteurs mettent en valeur la vertu cathartique de l’objet livre et engagent ensuite une réflexion sur les enjeux de cet accompagnement créateur pour le narrateur et sa famille et sur le statut particulier de l’écrit comme objet médiateur dans la transmission de la mémoire familiale. Ainsi, l’objet livre peut notamment venir compenser le manque de ritualité autour de la mort à l’hôpital et apprivoiser l’idée de son proche décès, lui donner un sens, redonner à la personne malade un statut d’être de projet et de désir. Pour ceux qui restent, il est survivance de l’être aimé, trace d’une histoire singulière dans la mémoire collective, repère signifiant, ils devront s’approprier ce legs par des processus conscients ou inconscients d’identification qui impacteront leur construction identitaire.

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Maladie grave chez l’enfant et confrontation à la question de la mort : l’exemple du cancer pédiatrique

Article de Marco Araneda

Paru dans la revue Dialogue, n° 230, décembre 2020, pp. 159-177.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Mort, Enfant malade, Cancer, Traumatisme, Psychanalyse, Traitement médical, Histoire familiale, Guérison, Pédiatrie

Cet article aborde la question de la confrontation à l’éventualité de la mort chez l’enfant en situation de maladie grave. Prenant comme exemple paradigmatique la clinique de l’onco-hématologie pédiatrique, ce travail explore les retentissements psychiques de cette question à partir d’une approche principalement psychanalytique, en dialogue avec des savoirs issus de la sociologie et de la médecine. La méthodologie propose une articulation entre littératures théorique et clinique sur cette problématique. L’article met en lumière les effets du risque de mort à travers l’étude des logiques médicales de traitement, des figurations de la mort et de leurs retentissements dans la pensée et les affects de l’enfant malade, et enfin des sentiments de guérison chez les enfants et adolescents guéris. Ce travail souligne l’importance pour l’enfant d’établir un dialogue avec un autre sur ce qu’il vit, ainsi que de pouvoir inscrire sa vie et sa présence au monde dans une histoire familiale élargie et contenante.

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