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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les destins du corps dans l'hypermodernité

Article de Claude Tapia, Jean Marie Brohm, Hélène Hurpy, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 110, juillet-décembre 2018, pp. 11-166.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Corps, Image du corps, Représentation sociale, Politique, Droit, Capitalisme, Technologie, Changement, Vieillissement, Sexualité, Procréation médicalement assistée, Exclusion sociale, Libéralisme, Réfugié, Psychanalyse, Anthropologie, Robot

Ce numéro vise à approfondir cette problématique de l’image du corps, des vécus corporels pris dans les expériences avec le corps social : le corps individuel dans le corps social qu’il porte et incarne. Cette problématique est éminemment actuelle à l’heure postmoderne où se côtoient revendications d’un droit à déterminer son genre ou à utiliser le corps comme une marchandise indépendamment de l’identité (GPA), asservissement des corps à des impératifs d’esthétique et de jeunisme, précarité des corps confrontés aux formes d’expression de la violence et du racisme d’hier et d’aujourd’hui, violation des corps par des représentants de l’état (affaire Théo), représentations du corps sexuel véhiculées par la pornographie et la religion, etc. La question de savoir si on se sent ou non posséder son corps traverse tous nos espaces de travail : espaces thérapeutiques et d’intervention dans les institutions.
Nous souhaitons explorer à travers ces différentes questions la construction du sentiment de soi, l’expérience du soi et de dépossession de soi en tant qu’elles répondent à l’expérience du corps dans sa relation à l’environnement groupal, social, politique d’aujourd’hui.

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Sexualités minoritaires : expériences subjectives, communautés érotiques et politiques de reconnaissance

Article de Cornelia Möser, Noémie Marignier, Ary Gordien, et al.et al.

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 3, n° 208, septembre-décembre 2018, pp. 23-222.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Identité sexuelle, Homosexualité, Genre, Politique, Représentation sociale, Reconnaissance, Groupe de référence, Masculinité, Fantasme, Discrimination sexuelle

L'organisation sociale des sexualités minoritaires est travaillée depuis des décennies par deux processus conjoints et complémentaires. Politiques de l'égalité d'abord : contre l'hétéronormativité conjugale et reproductive, l'époque contemporaine est le théâtre d'une multiplication des revendications à la déstigmatisation, la dépathologisation, la décriminalisation, et la normalisation sociale de pratiques sexuelles diverses. Politiques de l'identité ensuite : ces revendications s'accompagnent d'une transformation des différentes communautés sexuelles elles-mêmes. Dans ce contexte, le dossier « Sexualités minoritaires » entend étudier les transformations symboliques, politiques et physiques des sexualités minoritaires.

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La mort en chemin : quelles funérailles pour les migrants morts en mer ?

Article de Anna Cognet

Paru dans la revue L'Autre, vol. 19, n° 3, octobre-décembre 2018, pp. 332-339.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Immigration, Mort, Voyage, Mécanisme de défense, Représentation sociale, Mer Méditerranée

Cet article cherche à analyser les processus psychiques collectifs à l'oeuvre dans le traitement de la crise migratoire en Europe. En effet, les discours et les actes des dirigeants européens (et, dans une certaine mesure aussi, des populations qu'ils gouvernent) sont le reflet d'importants paradoxes, depuis le sentiment de responsabilité pour autrui jusqu'au repli identitaire, signalant des mécanismes de défense comparables à la position schizo-paranoïde décrite par Mélanie Klein.

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Parler de soin en MECS

Article de Philippe Calestroupat

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 510-511, novembre-décembre 2018, pp. 251-264.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Soin, Concept, Approche historique, Accueil, Adolescent, Institution, MECS, Accompagnement, Savoir

Dans nos institutions d'accueil, la construction d'un discours propre comme élément de soin à apporter doit être garantie pour les jeunes accueillis. De même l'élaboration du discours professionnel et l'analyse des investissements, font partie à part entière de la capacité de soin de l'institution. Le soin répond à une vision politique du sujet de soins, autour du quel se structurent les cultures d'accompagnements des jeunes en grande souffrance...

De la construction sociale des émotions dans l’accompagnement des mineurs sous main de justice : entre ressorts d’action et invisibilité

Article de Catherine Lenzi

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 20, printemps 2018, 23 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Émotion, Relation éducative, PJJ, ASE, Relation travailleur social-usager

Cet article traite de la construction sociale des émotions dans l’accompagnement des mineurs sous main de justice à partir d’une analyse attentive aux effets de contexte au-delà des dispositions des acteurs à être affectés par les situations de prise en charge. Par cette entrée, il se centre spécifiquement sur l’engagement et les ressorts d’action émotionnels activés par les intervenants dans l’expérience de la relation éducative. Dans le même temps, l’article éclaire l’invisibilité du travail émotionnel, notamment dans l’absence, de la part des acteurs concernés, d’une défense et d’une reconnaissance collective de la dimension émotionnelle de leur travail, de façon à asseoir leur autonomie et expertise professionnelles.

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Les assistantes familiales, travailleuses du care : le sensible comme éthique de la relation en actes

Article de Nadège Séverac

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 20, printemps 2018, 22 p..

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Accompagnement de la personne et identité, Protection de l'enfance, Assistant familial, Relation éducative, Care, Éthique, Éducateur spécialisé, Incasable

Cette contribution s’inscrit dans la lignée des travaux consacrés aux « incasables », ces jeunes placés par mesure de protection de l’enfance qui cassent et qui tapent dans leur lieu de prise en charge, jusqu’à en être exclus ou fuguer. Seules certaines assistantes familiales, volontaires pour être familles d’accueil pour ces jeunes dont plus personne ne veut, parviennent à les apaiser, soulevant l’énigme de leurs savoir-faire. Or elles parlent davantage de sensibilité à la vulnérabilité de l’autre et de leur intention de « bien » que de compétences, révélant une éthique du care, où ce qui compte sont les personnes et les liens entre elles. Tandis que les éducatrices se disent attachées à la distance professionnelle et au respect du « contrat éducatif », renvoyant à une éthique de justice, où ce qui importe sont les principes. Bien que les éducatrices soient en phase avec la doxa professionnelle, il s’agira donc de montrer pourquoi elles échouent à stabiliser les « incasables » et de décrire comment, bien qu’elles dérogent à cette même doxa, les assistantes familiales réussissent à les « apprivoiser ». Cet article s’attachera enfin à éclairer le fait que, malgré cette réussite, leur pratique reste invisible et leur voix demeure peu entendue. Le prix de cette indifférence étant la production de l’« incasabilité ».

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Amour, relation éducative et délinquance. L’amour compassionnel des éducateurs accompagnant les adolescents suivis par la Protection judiciaire de la jeunesse

Article de Mael Virat

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 20, printemps 2018, 30 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, PJJ, Adolescent, Relation éducative, Relation travailleur social-usager, Affectivité, Émotion, Motivation, Amour, Éducateur de justice

Les effets positifs de l’alliance entre les éducateurs et les adolescents qu’ils accompagnent, en particulier en contexte judiciaire, commencent à être documentés. Cette alliance, qui repose notamment sur la création d’un lien affectif, est déterminée par différents facteurs, liés aux individus ou à l’environnement au sein duquel ils interagissent. Cette étude s’intéresse au rôle de l’engagement affectif des professionnels sur l’établissement de relations affectives avec les adolescents et au rôle du soutien social, perçu au travail par les professionnels, sur leur engagement affectif. Elle s’intéresse également à la motivation professionnelle. Le concept mobilisé ici de manière novatrice est celui d’amour compassionnel conçu, dans la perspective de la théorie de l’attachement, comme une manifestation du système de caregiving (ou d’attention et de soin) des professionnels.
Après avoir été contactés par courriel, 107 professionnels de la Protection judiciaire de la jeunesse ont répondu à un questionnaire utilisant différents outils psychométriques.
Les résultats indiquent que l’amour compassionnel des professionnels est associé à des relations avec les adolescents où la proximité affective est plus grande. De plus, le soutien reçu de la part des collègues est lié à l’amour compassionnel. Enfin, l’engagement affectif et les relations affectives sont associés à une plus grande motivation professionnelle. Ces résultats suggèrent donc que les éducateurs mais également les équipes et les institutions partagent la responsabilité de l’alliance créée avec les adolescents.

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Complexité de l’agir : une présence qui engage les émotions

Article de Joëlle Libois

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 20, printemps 2018, 22 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Émotion, Intervention sociale, Posture professionnelle, Professionnalisation, Relation travailleur social-usager

La dimension émotionnelle liée au travail des intervenants sociaux est aujourd’hui peu mise en réflexion que ce soit du point de vue des acteurs comme des institutions. L’émotion est le plus souvent pensée comme quelque chose d’intérieur à l’individu, porteuse de risque, de débordement, d’envahissement et qui se doit d’être neutralisé. Nous postulons que, dans le cadre de la pratique, s’emparer de l’expérience émotionnelle est un outil éducatif disponible et performant. S’appuyer sur le concept de présence nous amène à nous pencher sur la posture professionnelle et, par-là, sur un étayage qui fait professionnalité par l’implication émotionnelle et relationnelle. La présence est ainsi comprise comme consubstantielle de la coprésence, comme réalité complexe, toujours en mouvement, qui articule les dimensions intentionnelle, interactionnelle et communicationnelle. Elle serait en cela performative de la complexité de l’agir.

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Des émotions professionnelles dans la relation socio-éducative à l’hôpital et dans la police. Une construction collective et individuelle de l’intelligence émotionnelle

Article de Thomas Bonnet

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 20, printemps 2018, 18 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Émotion, Police, Hôpital, Compétence professionnelle, Intelligence, Relation soignant-soigné, Relation interpersonnelle, Pédiatrie

Cet article propose d’aborder la question des émotions dans la relation socio-éducative en prenant l’exemple d’un service pédiatrique hospitalier et de deux brigades de police. Il soutient l’idée que le travail sur les émotions réalisé par les professionnels est fondamental dans la relation de service ; en d’autres termes, qu’il s’agit d’une compétence professionnelle. Il montre alors la forme que peut prendre cette intelligence émotionnelle. En outre, l’article interroge l’origine de cette intelligence en soulignant qu’elle est à la fois le fruit d’une organisation collective et d’un parcours individuel.

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Émotions et souffrances chez les enseignants québécois : une analyse de l’activité enseignante au sein de la relation éducative

Article de Maxime Gauthier Lacasse, Arianne Robichaud

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 20, printemps 2018, 23 p..

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation pédagogique, Enseignant, Usure professionnelle, Difficulté scolaire, Enfant handicapé, Conditions de travail, Adorno (Theodor Wiesengrund), Québec (Province du)

Depuis quelques années, différentes études portant sur la santé psychologique des enseignants québécois témoignent d’une souffrance professionnelle et personnelle de plus en plus manifeste : difficultés émotionnelles parfois quotidiennes, épuisement professionnel, voire abandon du métier sont autant de phénomènes illustrant un réel malaise dans la profession. Ces constats exigent une prise en compte renouvelée du registre complexe des émotions investies dans les relations éducatives, et plus particulièrement dans les relations des enseignants aux élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA) : ainsi, que nous révèlent les émotions et sensibilités enseignantes à propos des conditions de travail et de l’état actuel de la profession au regard de l’intégration des EHDAA ? Pour répondre à cette question, nous présentons les résultats d’une recherche menée auprès de 20 enseignants et enseignantes du Québec, dont l’objectif principal est de documenter les causes et manifestations de la souffrance enseignante. Pour analyser ces données, nous mobilisons finalement la pensée philosophique et sociologique du théoricien allemand Theodor W. Adorno qui, en affirmant que « le besoin de faire s’exprimer la souffrance est condition de toute vérité » (Adorno, 2003 : 29), nous permet de concevoir les émotions et souffrances enseignantes non seulement comme des manifestations affectives négatives, mais également comme des manifestations de vérité nous renseignant sur la condition enseignante elle-même.

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