PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 125-137.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Tutorat, Typologie, Transmission, Savoir, Institution, Équipe, Travail
Si le concept de transaction sociale s’applique à divers domaines de la sociologie, nous mettons en avant sa valeur heuristique dans une recherche-action sur le « tutorat » dans différents secteurs dont celui de l’aide
à la jeunesse, du handicap et des maisons d’accueil. Nous avons questionné notre terrain de recherche en prenant ce concept comme un analyseur de la réalité sociale qui permet de mettre en avant des noeuds de tension relatifs à la transmission des savoirs dans des contextes professionnels en mutation.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 23-35.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Travail social, Partenariat, Concept, Évolution, Politique, Pratique professionnelle, Organisation sociale, Addiction, Maladie rare, Coopération
Le partenariat, référence dominante dans le champ social dans les années 1980-2000, est depuis lors concurrencé par une autre forme de travail ensemble : la coopération. Celle-ci s’est d’abord développée dans les politiques publiques et s’inscrit progressivement dans les organisations et les pratiques professionnelles. Le développement de la coopération se décline à trois niveaux distincts et nécessite l’élaboration de transactions qui permettent de conjuguer concurrence et confiance, tout en évitant le conflit.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 53-65.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, DSL, Travail social, Usager, Environnement social, Partenariat, Élu local, Travailleur social, Recherche universitaire, Pluridisciplinarité, Diagnostic, Territoire, Formation, Besoin
Après le rappel des principes fondateurs (solidarité nationale, citoyens-
acteurs, environnement mobilisé, solidarité intégrée aux politiques
publiques, approche adaptée au territoire), et des acteurs clés du développement social (l’usager, son environnement, les partenaires locaux, les élus, les intervenants sociaux), l’auteur expose les besoins nouveaux de formation des travailleurs sociaux puis les évolutions correspondantes qu’il préconise pour les cursus de formation.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2015, pp. 6-130.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Protection sociale, Histoire sociale, Économie, Réforme, Chômage, Inégalité, Marché du travail, Dépense, Éducation, Santé, Retraite, Pension de retraite, Économie politique, Dépendance, Assurance maladie, Allemagne
Les performances économiques de l’Allemagne et son faible taux de chômage (5,1 % en mai 2014) ont suscité en France un intérêt considérable pour les réformes de la protection sociale et du marché du travail outre-Rhin. Celles-ci ont provoqué débats et controverses, que ce soit pour en vanter les mérites ou, au contraire, pour en souligner les faiblesses ou les limites. Plusieurs questions sous-tendent ces débats et controverses : ces réformes ont-elles contribué au dynamisme économique du pays ? Se sont-elles accompagnées d’une dégradation des conditions de vie de certaines catégories de la population ? Dans quelle mesure les réductions budgétaires drastiques des collectivités locales ont-elles affecté la qualité des services publics dans les secteurs de la protection sociale ?
Ce dossier, coordonné par Jeanne Fagnani et Brigitte Lestrade, est composé de cinq articles et d’une note de lecture, qui brossent le tableau des changements intervenus dans plusieurs secteurs de la protection sociale, tels que l’Assurance maladie, l’Assurance retraite, la dépendance, l’accueil des jeunes enfants mais aussi des sujets moins souvent explorés comme les dépenses publiques en faveur de l’éducation ou l’intégration des travailleurs handicapés dans l’entreprise.
Il est suivi de quatre notes de lecture indépendantes.
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 349, novembre 2015, pp. 31-35.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Réforme, Diplôme, Développement local, Intervention sociale, Relation travailleur social-usager, Précarité
En décembre 2012, le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) doté d’un huitième collège, composé de représentants des populations en grande précarité, alerte le gouvernement à la fois sur les difficultés des usagers à trouver réponses à leurs besoins et sur l’usure et le désarroi des professionnels qui s’occupent d’eux.
Puis en janvier 2013, dans le cadre du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté, le Président de la République enclenche une démarche qui dépasse la lutte contre les exclusions et la rebaptise « États Généraux du travail social (EGTS) » pour « redonner à l’ensemble de l’action sociale un contenu politique fort et les professionnels dont elle a besoin ». Depuis 1982 et la circulaire de Nicole Questiaux, l’autorité politique ne s’est plus adressée au travail social, alors que le secteur, avec 1,7 million de salariés réparti en 14 métiers, s’est considérablement développé.
À la suite des constats des EGTS, synthétisés en cinq rapports, une Commission professionnelle consultative (CPC) est mise en place par le ministère des Affaires sociales afin de remettre en adéquation les attentes des usagers et la réponse publique. Elle tente de s’attaquer au déficit d’image et d’attractivité des professions historiques du travail social (particulièrement les assistant(e)s socia(les)aux) qui vide les écoles alors que l’emploi continue de progresser et à leur décloisonnement, en créant des passerelles de mobilité et d’inscription dans l’espace universitaire et professionnel européen.
Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 2, 2015, 26 p..
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Violence conjugale, Empowerment, Coopération, Travail social, Réflexivité, Belgique
On propose un modèle d'action publique articulé en trois dimensions (ontologique, politique, technique) pour rendre compte des difficultés du travail en coopération de deux groupes d'équipes prenant en charge, en Belgique, les violences conjugales et intrafamiliales. Ces équipes s'efforcent de surmonter leurs difficultés par des dispositifs de réflexivité qui mettent au cœur de l'action, l'empowerment ; une notion qu'elles ne jugent pas seulement pertinente pour désigner le travail qui s'accomplit au sein de leurs publics, mais qui vaut aussi au sein de leur collectif de coopération, dès lors que sont travaillés différents modes d'attachement aux dispositifs de coopération.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 49, mars 2015, pp. 11-19.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, HISTOIRE, Travail social, Intervention sociale, Femme, Genre
Cet article propose d’examiner l’initiative des fondatrices d’une intervention sociale professionnelle dans leur contexte à la fois historique, politique et social. Dans une période bouillonnante d’idées, de confrontations publiques où les femmes ne disposent d’aucun droit politique, en quoi ces initiatives viennent déranger un ordre établi, ajouter un point de vue ?
Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 1, 2015, 20 p..
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Participation, Accompagnement, Recherche sociale, Empowerment, DSL
La participation des habitants dans un projet de développement social relève d’un processus complexe. Il peut être appréhendé dans une visée d’ethnographie et par l’analyse des modes de participation. Une fois repérés, ces modes tels que « s’impliquer, contribuer, et recevoir » traduisent les relations et les interactions des différents acteurs. La proposition théorique faite par Joëlle Zask facilite l'observation de ces trois types d’expériences sociales liées au vivre ensemble, au développement personnel, à la démocratisation. Ainsi dans un projet de Développement Social Local, l’hypothèse opératoire sera pour les acteurs la recherche d'un équilibre entre ces différents modes de participation en s'appuyant pour cela sur l’analyse des pratiques et des représentations. L’équilibre des modes de participation nécessite le support de la recherche.