Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 20 sur un total de 40

Votre recherche : *

Les drogues et les politiques de lutte contre la toxicomanie

Paru dans la revue Cahiers français, n° 424, décembre 2021, pp. 105-109.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Addiction, Drogue, Tabagisme, Psychotrope, Cannabis, Cocaïne, Prévention, Réduction des risques

Les drogues et les phénomènes d'addiction sont un problème majeur de santé publique, avec un coût social estimé à 120 milliards d'euros pour les drogues licites (tabac, alcool) et 8,8 milliards pour les substances illicites (cannabis, cocaïne…). Comment les pouvoirs publics cherchent-ils à lutter contre ces phénomènes ?

Addiction : « La criminalisation des usagers ne fonctionne pas »

Article de Flora Peille, Marie Jauffret Roustide

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3231, 29 octobre 2021, pp. 28-29.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Délinquance, État, Trafic de drogue, Répression, Travailleur social, Politique sociale, Accompagnement social, Prise en charge, Toxicomanie, Soin, Hébergement

Pour Marie Jauffret-Roustide, sociologue spécialiste de l’addiction, les politiques répressives de lutte contre la toxicomanie sur la voie publique, et particulièrement le crack, sont inefficaces. A l’inverse, une approche humaniste permet de ne pas considérer les consommateurs comme des délinquants.

Réduction des risques - Des salles expérimentées

Article de Marianne Langlet

Paru dans la revue Lien social, n° 1300, 7 au 20 septembre 2021, pp. 12-13.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Drogue, Réduction des risques, Paris, Strasbourg

La France compte deux salles de consommation à moindre risque pour les usagers de drogue, l’une à Paris, l’autre à Strasbourg. L’expérimentation qui a permis ces ouvertures prend fin en 2022. Quel avenir pour ces structures ?

L'attention portée aux femmes toxicomanes en situation de maternité : un point sur leur prise en charge. Revue de littérature

Article de Angela Laera, Robert Lamborelle, Sylvain Missonnier

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 27, n° 1-2, 2021, pp. 199-227.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Femme, Toxicomanie, Addiction, Maternité, Grossesse, Représentation sociale, Prise en charge, Traitement médical, Traitement de substitution, Estime de soi

L’intrication entre toxicomanie et maternité est complexe et touche à de nombreux domaines : pénal, social, médical, sociétal, politique et moral. Cet affrontement entre toxicomanie et maternité vient bouleverser l’image idéalisée de la maternité. Les femmes toxicomanes font souvent l’objet de représentations négatives et stigmatisantes qui viennent déteindre sur leur prise en charge, mettant à mal l’accès à leur parentalité. La clinique de la toxicomanie féminine a permis d’ouvrir un nouveau champ de réflexion pour comprendre la spécificité des conduites toxicomaniaques dans cette population. La grossesse, à travers les intenses bouleversements psychiques qu’elle induit, représente une période favorable pour débuter ou renforcer une prise en charge déjà existante. Cet article se veut être un point sur l’évolution de l’accompagnement proposé aux femmes toxicomanes en situation de maternité, ainsi que le rôle fondamental des professionnels auprès d’elles.

Accès à la version en ligne

Les chaînes intérieures de la dépendance

Article de Alexandre Lacroix

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 145, décembre 2020-janvier 2021, pp. 30-37.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Addiction, Prise en charge, Témoignage, Héroïne, Prescription médicale, Alcoolisme, Suisse

Sur les hauteurs de Lausanne, en Suisse, le service hospitalier du professeur Jean-Bernard Daeppen, spécialiste des addictions, accueille les alcooliques sans leur faire la morale et propose aux héroïnomanes un programme révolutionnaire. Surtout, c’est le lieu où se croisent des humains dont les trajectoires bouleversées nous invitent à réfléchir à nos propres dépendances.

Toxicomanies et parentalité

Article de Coralie Cadène, Elsa Lorphelin

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 328, juin-juillet 2019, pp. 22-24.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Petite enfance-Périnatalité, Observation, Soutien à la parentalité, Toxicomanie, Sevrage, Prise en charge, Puéricultrice, Attachement, Relation enfant-mère, Nourrisson

Dans les services de maternité ou de néonatologie, il existe une recrudescence d’accueil de parents toxicomanes et/ou polydépendants. Le syndrome de sevrage néonatal est difficile, tant pour les parents que pour les soignants qui les accompagnent. De plus, il s’agit d’une pathologie taboue pour laquelle les équipes ne sont pas assez formées. La puéricultrice a un rôle primordial à jouer dans la prise en soins de ces familles.

Toxicomanies ...et si on en parlait?

Article de Colette Leclercq, Romai Lecomte, Paul Verbanck, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 98, octobre-décembre 2018, 5-63.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Addiction, Technologie de l'information et de la communication, Adolescent, Pair aidant, Parentalité, Postcure, Détenu, Prévention sanitaire, Réduction des risques, Lien social

"Au cours des trois dernières décennies, l’objectif de l’abstinence à tout prix a laissé peu à peu place à des approches thérapeutiques (en centres ambulatoire, de court séjour, de cure, de post-cure, etc.) qui, tout en continuant à viser l’arrêt de la consommation, ont fait preuve de plus de souplesse et de tolérance. Elles ont davantage travaillé avec ce symptôme qu’est l’usage du produit, qui demande à être décrypté plutôt que sanctionné et stigmatisé. On ne sort pas du jour au lendemain d’une addiction bien installée, c’est un long chemin fait d’allers-retours, d’obstacles, de pièges...

Mais, en parallèle, se sont également développées des approches mettant entre parenthèses cet idéal d’abstinence afin d’atteindre les usagers les plus désaffiliés, pas prêts à renoncer à leur consommation et souvent les plus impactés par les effets délétères de celle-ci. On a vu ainsi éclore ici et là des services d’accompagnement psycho-médico-social à "bas seuil" d’accès et, de façon plus pragmatique encore, des actions visant la réduction des risques socio-sanitaires découlant de l’usage. Des initiatives qui, pour accrocher et maintenir le lien avec ces usagers peu ou pas demandeurs, et assurer la continuité de leur suivi, ont dû particulièrement mettre l’accent sur le travail en réseau. La première salle de consommation à moindre risque du pays, créée à Liège il y a peu, est le dernier né de cette évolution.

Parfois complémentaires, parfois en tension, ces deux tendances se rejoignent en tous les cas dans le changement de regard qu’elles portent sur l’usager de drogues. Tentant de le sortir de l’ombre, de l’opprobre ou du discours moralisateur qui cautionne l’indifférence et l’exclusion - "après tout, c’est son choix ! " -, elles travaillent à lui rendre sa part de dignité, de citoyenneté, de responsabilité envers lui-même et envers les autres.

Pourtant, en décalage avec ces évolutions, la criminalisation de la consommation des drogues étiquetées "illégales" demeure la règle. Cette logique prohibitionniste et punitive, basée sur une loi vieille de bientôt un siècle, s’avère contre-productive aussi bien pour les usagers des substances concernées que pour la collectivité. Elle repose en outre sur une distinction entre drogues légales et drogues illégales qui crée de la confusion et n’empêche pas les ravages, que l’on pense à toutes les nouvelles addictions (parfois sans produits !), et plus encore au tabac et à l’alcool dont les coûts sociaux directs et indirects sont sans commune mesure. La sortie de ce paradigme va nécessiter une bonne dose d’innovation, de courage, d’audace politiques...

Usages de drogues au féminin et production du savoir académique

Article de Maïa Neff

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 42, n° 3, septembre 2018, pp. 569-595.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Drogue, Femme, Sociologie, Addiction, Mère, Victime, Toxicomanie, Consommation, Représentation sociale, Féminisme, Recherche en sciences sociales

Bien que la sociologie des drogues soit un domaine de recherche dynamique et prolifique, une question reste minorée : les usages de drogues par des femmes. L’objectif de cet article est donc d’analyser la formation de ce domaine de recherches et d’en questionner les principaux axiomes académiques à partir d’un état des connaissances. Les approches et thèmes récurrents identifiés sont principalement des analyses comparatives ainsi que des constructions de figures de la littérature telles que les « mères toxicomanes » ou les « femmes victimes ». Un dernier temps de l’article reviendra sur les apports des productions académiques féministes sur le sujet. En conclusion, il est possible de dégager un thème, peu questionné, et qui pourrait faire l’objet d’un programme de recherche, à savoir, ce qui a trait plus particulièrement à des carrières institutionnelles de femmes usagères de drogues.

Accès à la version en ligne

Addictologie : en quête d'équilibre

Article de Aude Mallaury, Anne Coppel

Paru dans la revue Direction(s), n° 167, septembre 2018, pp. 24-31.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Prévention sanitaire, Toxicomanie, Drogue, Politique sanitaire, Réduction des risques, CSAPA, Grossesse, Accompagnement, Représentation sociale, Hébergement, Exclusion sociale, Responsabilité

Entre militance et institutionnalisation, spécialisation et coopération, réponse aux impératifs de l'urgence et aux défis de la prévention, les acteurs de l'addictologie sont à trois carrefours. Sans perdre de vue leurs missions premières, les professionnels doivent relever de nouveaux enjeux exigeant adaptabilité et ajustement des pratiques.

Addictions et accompagnement

Article de Evelyne Terrat

Paru dans la revue L'Aide-soignante, n° 198, juin-juillet 2018, pp. 11-23.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Accompagnement, Addiction, Consommation, Dépistage, Hospitalisation, Réinsertion sociale, Toxicomanie, Traitement de substitution, Drogue, Réduction des risques

Le point sur les addictions en France. Accompagnement médico-psycho-social des addictions. Aide au sevrage en service hospitalier d'addictologie. La première salle de consommation de drogues à moindre risque