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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les écoles de service social dans l'entre-deux-guerres : les véritables pionnières de la formation en alternance

Article de Patrick Lechaux

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 283, décembre 2021, pp. 116-123.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Organisme de formation, Service social, Approche historique, Formation alternée, Stage, Professionnalisation

Cette contribution entend réparer une injustice de la part des travaux historiens en éducation et formation, qui attribuent la paternité de l’alternance en formation au mouvement des Maisons familiales rurales au tournant des années 1950. En réalité, les écoles de service social françaises, de même que leurs homologues étrangères, ont, dès l’entre-deux-guerres, pratiqué et formalisé une véritable démarche de formation en alternance, ainsi que nous le montrons textes à l’appui.

Moments de l'histoire du service social dans la lutte contre les situations de fragilité

Article de Henri Pascal

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 282, septembre 2021, pp. 12-18.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Service social, Approche historique, Modèle, Intervention sociale

L’intervention du service social dans les situations de fragilité a été une constante tout au long de son histoire. A la différence de l’action caritative qui apporte une amélioration ponctuelle, le service social vise, par l’aide à la personne et l’intervention sur son cadre de vie, au mieux à faire cesser la situation de précarité. Cet article se propose de montrer, à travers un regard sur quelques moments de l’histoire du service social, de son origine aux années 1970, des modalités d’intervention poursuivant cet objectif.

La place des familles dans l’hospitalisation sous contrainte

Article de John Ward

Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 99-116.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Psychiatrie, Placement, Approche historique, Demande, Tiers, Famille, Consentement, Implication personnelle, Hospitalisation volontaire, Internement psychiatrique

Cet article retrace l’histoire des différentes formes de placement psychiatrique sur demande d’un tiers existant en France du XVIIe siècle à nos jours. Cette histoire témoigne de la transition entre une conception organique de la famille demandeuse de lettre de cachet et une pratique individualisée laissant dans l’ombre l’identité du demandeur sans définir clairement son rôle. Pourtant, l’étude des motifs de placement à travers des sources d’archives montre que le proche parent a occupé une place significative non dénuée de sollicitude à l’égard du malade. Cette histoire s’oriente aujourd’hui vers une nouvelle conception qui pourrait considérer le proche parent, demandeur de soins psychiatriques sur demande d’un tiers, comme porteur d’une forme de consentement pour autrui.

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Vers la médiatisation des violences faites aux femmes

Article de Alexandra Destais

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 280, mars 2021, pp. 39-44.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Violence conjugale, Femme, Approche historique, Politique, Vie politique

Il faudra attendre les années 1970, période pendant laquelle les mouvements féministes se développent pour que la sphère de l’intime, et notamment du couple, pénètre dans l’espace politique. Depuis lors, en dépit des alternances, la prise en compte des violences conjugales faites aux femmes n’a plus jamais cessé d’exister. Retour sur quelques éléments d’histoire de notre pays, qui ne doivent pas nous faire oublier qu’en 2019, en moyenne, le nombre de femmes âgées de 18 à 75 ans qui, au cours d’une année, sont victimes de violences physiques et /ou sexuelles commises par leur conjoint ou ex-conjoint est estimé à 213 000.

La médicalisation de l'existence. Quelques remarques sur ses racines anciennes

Article de Jean-Christophe Weber

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 72, décembre 2020, pp. 23-35.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Approche historique, Sociologie, Diagnostic, Approche clinique, Biologie, Médicament, Crise, Corps, Pouvoir

La médicalisation de l’existence, dont la sociologie analyse les conditions de possibilité et les développements contemporains, gagne aussi à être comprise à l’aune d’une ambivalence originaire de la médecine, requise dès ses débuts pour atténuer les effets de la démesure corporelle. Réduite à son os, la pratique médicale est réponse à la demande d’un malade. Tel est le point de départ, dont il faut saisir quelques-uns des enjeux pour comprendre comment le médecin contemporain participe, parfois malgré lui, à une entreprise qui déborde largement son champ et n’est plus son objet.

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La médicalisation de l'existence à l'heure de l'Anthropocène

Article de Jean-Loup Lenoir

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 72, décembre 2020, pp. I-XII.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Approche historique, Acte médical, Psychiatrie, Sujet, Approche clinique, Évolution

Le discours de la médicalisation de l’existence initié lors de la seconde moitié du XVIIIe siècle, puis porté par l’essor de nos sociétés technoscientifiques, prend un tour pour le moins radical à notre époque, se faisant le symptôme d’un virage épistémologique, civilisationnel et anthropologique inédit. Ce qu’il nous faudrait prendre au sérieux à l’heure de l’Anthropocène : c’est-à-dire dans ce moment historique où les progrès scientifiques et techniques réalisés par l’homme engendrent leur lot de toxicités (d’entropie) et appellent chacun à remobiliser ses capacités néguentropiques.

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Accompagner la naissance du droit social comparé : l’Institut Max-Planck de droit social et de politiques sociales à Munich

Article de He Linxin

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 193-216.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Droit social, Politique sociale, Science, Recherche universitaire, Approche historique, Institution, Allemagne

Le droit social, en tant que cadre normatif des politiques sociales, a connu un développement spectaculaire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En Allemagne, le besoin d’un traitement scientifique de la matière conduisit à la création, il y a quarante ans précisément, d’un Institut Max-Planck consacré au « droit social étranger et international ». Pourquoi le choix d’un institut en dehors des universités ? Quels sont les apports et les influences de cet institut en matière de droit social comparé ? Le présent article cherche à dresser un bilan – provisoire – des travaux de l’Institut qui semblent avoir utilement contribué à la fondation du droit social comparé comme discipline scientifique en Allemagne. Par sa structure et sa méthode, l’Institut, tout en étant perçu par le public extérieur comme un point d’information et de contact, cherche à explorer des terrains moins connus et complète ainsi la recherche universitaire dans le paysage scientifique.

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La transformation numérique de l’action sociale : ce que nous enseignent cinquante ans d’informatisation

Article de André Vitalis

Paru dans la revue Vie sociale, n° 28, 4/2019, pp. 21-31.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Informatique, Société, Action sociale, Contrôle social, Approche historique, Sécurité, Communication, Changement social

Un retour en arrière sur cinquante ans d’informatisation permet de revisiter les quatre grandes problématiques sociétales qui sont apparues au fur et à mesure de la progression des applications et qui ont transformé le secteur social et médico-social. Toutes ces problématiques cohabitent, s’entremêlent et se télescopent dans une mutation numérique dont la spécificité aide à évaluer et à prévoir la dynamique.

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De la notion de solidarité à sa professionnalisation, l’emprise du genre dans cette histoire

Article de Cathy Bousquet

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 75-91.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Solidarité, Professionnalisation, Genre, Travail social, Approche historique, Citoyenneté

L’approche sociohistorique de l’émergence du travail social permet de situer ces interventions en même temps que les fondements de la démocratie en France, au moment de l’installation de la IIIe République et de l’État social, et de saisir l’indissociation entre histoire de la solidarité et histoire du travail social. Cette compréhension se double du repérage de la place du genre dans cette histoire, c’est-à-dire du système avec lequel les femmes de la période initiale – les fondatrices – ont dû composer et qui se reconduit. L’analyse ainsi produite réexamine de manière critique le cadre politique et professionnel de cette action publique et invite à un repositionnement collectif de ces interventions pour faire de la citoyenneté politique de toutes et tous le socle de leur conception dans une égalité de relation.

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La trajectoire politique de la notion de solidarité

Article de Malka Dubreu

Paru dans la revue Vie sociale, n° 27, février 2020, pp. 41-56.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Approche historique, Solidarité, Socialisme, Libéralisme, Engagement

Cet article a pour objet d’analyser les variations de sens de la solidarité au prisme des politiques sociales et de se questionner sur la forme qu’elle est susceptible de prendre aujourd’hui.
En effet, l’étude de la trajectoire politique de la notion de solidarité offre un point de vue pertinent sur les transformations du modèle social français, modèle qu’elle n’a cessé d’imprégner. À l’origine, la solidarité se veut être une troisième voie entre socialisme et libéralisme : c’est cette troisième voie que les gouvernants de la IIIe République ont tenté de tracer avec l’élaboration des premières lois d’assistance et d’assurance. Confronté à la crise économique de 1929, ce modèle social s’est renouvelé durant la Seconde Guerre mondiale pour aboutir à la mise en place de l’État social, dont la forme est également un compromis, cette fois-ci entre socialisme humaniste et néolibéralisme. Ce nouveau modèle se heurte aujourd’hui au contexte économique, ce qui amène la notion de solidarité à être redéfinie par le législateur.

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