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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'expérience du territoire : apprendre dans une société durable

Article de Olivier Lazzaroti, Bernard Lahire, Thierry Paquot, Régis Guyonet al.

Paru dans la revue Diversité, n° 191, janvier-avril 2018, pp. 5-164.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Territoire-Logement, Territoire, Aménagement du territoire, Acquisition des connaissances, Sociologie, Éducation, Pédagogie, Partenariat, Politique de la ville, Milieu urbain, Milieu rural, Mixité sociale, Lien social, France, Guyane, Maurice

L’expression « territoire apprenant » rencontre un écho très fort dans le champ éducatif ces dernières années. S’il est difficile d’en trouver une définition stable et définitive, son émergence s’inscrit dans un mouvement constant, depuis les années 1980, de territorialisation et de développement territorial de l’action publique.
Le territoire se retrouve ainsi au centre d’une tension qui redéfinit le champ éducatif entre, d’un côté, la multiplication des acteurs éducatifs, tous légitimes mais parfois en concurrence et, de l’autre, la nécessité de penser le territoire comme une ressource indispensable pour impulser des projets éducatifs.

La socialisation

Article de Anne Cécile Broutelle, Gilles Martin, Muriel Darmon, et al.

Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 191, mars 2018, pp. 4-37.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Socialisation, Sociologie, Concept, Individu, Société, Groupe primaire de socialisation, Éducation, Travail, Relation professionnelle, Famille, Relation familiale, Fratrie, Chamboredon (Jean Claude), Lahire (Bernard)

La socialisation semble constituer le cœur du projet sociologique. Toutefois, il est intéressant de noter que cette entrée conceptuelle relève d’un véritable choix, celui de singulariser l’étude des modes d’actions et des canaux par lesquels s’opère cette incorporation du social dans l’individu, plutôt que de se contenter d’en présenter des applications à des objets donnés, tels que les groupes sociaux ou les comportements déviants. Faire de la socialisation un objet sociologique, tel est bien l’enjeu de ce choix pédagogique et du dossier auquel est consacré ce numéro.

Vingt ans après Bourdieu, où en est la sociologie française ?

Article de Jean Louis Fabiani, Muriel Darmon, Sophie Viguier Vinson, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 301, mars 2018, pp. 28-51.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Socialisation, Éducation, Terrorisme, Inégalité, Hôpital, Travail, Bourdieu (Pierre)

Durant l’hiver 2017, le petit monde de la sociologie française a été agité par la sortie d’un livre polémique (Le Danger sociologique, Gérald Bronner et Étienne Géhin) qui s’en prenait aux tenants de « l’approche critique » accusée de défendre une vision déterministe (« c’est la faute à la société »), de faire de la sociologie un « sport de combat » et d’asservir la discipline à des causes plus idéologiques que scientifique. L’attaque a créé un petit électrochoc. Les accusés se sont défendus vigoureusement, chaque camp renvoyant l’autre à ses chères études et à plus de rigueur. Mais cette querelle, à vrai dire presque aussi vieille que la discipline, ne rend pas justice à une discipline qui, au-delà des remous de surface, connaît aussi de vrais renouvellements. Dans ce dossier, nous avons voulu mettre le projecteur sur ceux qui défrichent de nouveaux terrains – de la classe de maternelle au bloc opératoire – ou ceux qui s’attachent à dépasser l’opposition traditionnelle entre l’acteur et le système, l’individu et le milieu, pour tenter de penser des phénomènes aussi complexes et intrigants que l’engagement de jeunes dans des actions terroristes ou les raisons qui font que certains réussissent à l’école alors que leur milieu social et culturel ne les y prédisposait pas.

La construction des problèmes publics

Article de Jérémie Nollet, Nicolas Thibault, Eric Neveu, et al.

Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 190, décembre 2017, pp. 4-45.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, État, Sociologie, Société, Économie, Économie politique, École, Éducation, Inégalité, Travail, Chômage, Environnement, Pollution

L’étude de l’action publique permet de « sociologiser » notre regard sur l’État : plutôt que de le saisir comme une chose homogène et immuable, elle l’analyse au concret, au prisme des interactions de divers acteurs (dans et hors de l’État) et de la fabrication des politiques publiques qui en découlent. La sociologie des problèmes publics est l’un des principaux outils au service de cette approche. Elle montre que l’action publique n’est jamais la réponse nécessaire à un problème préexistant, même si c’est ainsi qu’elle peut être présentée par les acteurs du débat public ou les responsables politiques.

L'esprit libre de Richard Hoggart

Article de Arnauld Chandivert

Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 188, juin 2017, pp. 55-60.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sociologie, Biographie, Éducation, Formation, Adulte, Ouvrier, Société, Classe sociale, Parcours professionnel, Université, UNESCO, Hoggart (Richard)

On connaît Richard Hoggart (1918-2014) pour sont travail sur les classes populaires et l'élan qu'il a donné aux Cultural studies. Mais le sociologue fut aussi un spécialiste de littérature, d'éducation et des médias, un universitaire engagé et un haut fonctionnaire international...

L'ouverture sociale par le marché ? Sociologie de la captation des classes populaires à l'université d'Oxford

Article de Annabelle Allouch

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 58, n° 2, avril-juin 2017, pp. 233-266.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Égalité des chances, Sélection, Établissement scolaire, Sociologie, Éducation, Classe sociale, Enseignement supérieur, Rite, Représentation sociale, Angleterre, Oxford

Initiés au début des années 2000, les dispositifs d'ouverture sociale de l'université d'Oxford cherchent à assurer la candidature d'un nombre plus élevé d'élèves issus de milieux modestes. À partir d'une approche inspirée par la sociologie des marchés, cet article illustre les modalités par lesquelles ces dispositifs tentent de coordonner une offre de formation élitiste et une demande de formation d'un public populaire. Le processus repose sur trois étapes : il segmente les publics en proposant une offre de formation à court terme, calibrée pour des élèves aux dispositions sociales et scolaires particulières ; il joue sur l'adaptation de l'offre d'Oxford aux dispositions sociales attendues des candidats, qui repose à la fois sur une neutralisation sociale des espaces et sur l'explicitation sur un ton personnel et ludique de l'offre de formation et de ses spécificités ; enfin, ce processus tente de minorer le rôle des enseignants dans le cadre de la construction des aspirations des élèves, soit en les limitant à un rôle d'encadrement matériel, soit en s'assurant de leur loyauté. Il s'agit alors moins de convertir les élèves à des codes sociaux particuliers que de jouer sur leurs dispositions actuelles afin qu'ils adhèrent à l'offre. Alors que l'approche par la socialisation est généralement mobilisée pour comprendre les effets sociaux de ces dispositifs sur les dispositions et les aspirations scolaires des élèves, l'approche par la captation éclaire un processus d'interaction entre un individu et une institution qui, précisément, ne relève pas d'une socialisation.

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L'éducation

Article de Marie Grosgeorge, Gilles Martin, Marianne Blanchard, et al.

Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 187, mars 2017, pp. 4-34.

Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Éducation, Enseignement, Recherche en sciences sociales, Inégalité, Sociologie, Discrimination sexuelle, Immigration, Précarité, Compétence, Élève, Évaluation, Apprentissage, Université, Financement

En France, l’école fait partie de ces objets à propos desquels nul n’est indifférent, que ce soit pour en critiquer les défaillances ou pour l’ériger en creuset d’une cohésion sociale revivifiée. La diversité des travaux de sciences sociales sur l’éducation reflète le caractère profondément multidimensionnel de ce champ : diversité des approches, des objets, des étapes de la chaîne éducative... Ce caractère symbolique (voire totémique) de l’éducation, tout comme l’ancienneté des recherches de sciences sociales à son sujet, peuvent donner l’impression que tout a été écrit et compris de ce qui s’y joue. Les articles de ce dossier permettent au contraire de mesurer à quel point les questionnements se renouvellent et se déplacent à mesure que le système éducatif évolue. Incarnation, s’il en est, de la nécessité et de la vitalité des SES.

Vingt ans après : la sociologie de l'éducation et de la formation francophone dans un univers globalisé (1ère partie)

Article de Sarah Croché, Marie Claude Derouet Besson, Jean Louis Derouet, et al.

Paru dans la revue Education et sociétés, n° 40, 2017, pp. 5-266.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche historique, Éducation, Sociologie, Formation

La revue a vingt ans. Elle est née avec l’appui d’un consortium international d’institutions scientifiques qui souhaitaient à la fois construire un lieu d’expression pour la sociologie de l’éducation de langue française et l’inscrire dans un large espace de dialogue international. Le dossier des numéros 40 et 41 tente de rendre compte des évolutions qu’elle a accompagnées et analysées au cours de ces vingt ans.
La première est une globalisation, à la fois cadre et objet pour la sociologie et ouverture sur de nouveaux espaces de coopération scientifique. Ce processus porte un retour des préoccupations d’intégration et d’éducation morale, l’affirmation des objectifs de développement durable sans que ces nouvelles perspectives effacent les engagements concernant l’égalité, centraux dans les débats du siècle précédent.
La période a aussi été marquée par d’importants changements dans les rapports entre science, politique et sociétés. Les difficultés de mise en œuvre des politiques de démocratisation avaient entraîné une crise de confiance. Celle-ci s’est reconstruite à partir de réseaux d’experts et de centres de ressources liés aux organisations internationales. Les processus de diffusion de la connaissance ont de même été bouleversés par le développement des équipements numériques : open science, blogosphère, réseaux sociaux. La concurrence s’accroît entre les différents discours de vérité qui parcourent les sociétés.
Toutes ces évolutions appellent un renouvellement de la critique sociale : la définition d’un nouveau cosmopolitisme ouvert aux différences, mais intransigeant sur les valeurs fondamentales, une approche de la redistribution qui pense ensemble les difficultés des pays du Nord et des pays du Sud, des fonctionnements démocratiques qui ne laissent pas la définition du bien commun aux mains des experts.

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Les sociologues de l'éducation et le passé

Article de Philippe Losego, Philippe Mazereau, Mélanie Bedard, et al.

Paru dans la revue Education et sociétés, n° 38, décembre 2016, pp. 5-121.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Sociologue, Éducation, HISTOIRE, Sociologie, Scolarisation, Savoir, Enseignement secondaire, Difficulté scolaire, Élève, Handicap, École, Culture, Politique, Sens, Idéologie, Pédagogie, Enseignement, Université, Égalité des chances, Inégalité, Accès aux droits, Diplôme, Enseignement supérieur, France, Québec, Finlande, Suisse

Ce dossier traite des rapports de la sociologie avec l’histoire, qui renvoient à ses rapports avec le passé et, finalement, avec le présent. La sociologie a ainsi été proche de l’histoire à ses débuts, puis s’en est écartée comme dans une volonté d’émancipation et d’effet de scientificité. Elle s’en rapproche à nouveau aujourd’hui. Cette présentation analyse les différentes formes d’hybridation intervenues entre les deux disciplines (histoire sociale, sociologie historique et sociohistoire) et dégage les spécificités de la sociologie de l’éducation dans ses rapports à l’histoire. Les institutions éducatives sont paradoxalement conservatrices, mais en réforme permanente. Les deux aspects rendent obligatoire une connaissance historique, à la fois pour démystifier le rapport au passé de l’école, qu’il soit progressiste ou nostalgique, et pour situer les réformes éducatives dans la longue durée du changement social.

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