PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Les enfants sont souvent appréhendés comme un groupe social homogène et leurs conflits ordinaires sont peu étudiés. Une enquête ethnographique menée pendant un an dans une école ariégeoise auprès d’une classe de CM2 permet de porter un regard plus attentif aux conflits entre filles et à leur rôle au sein des pairs, en tenant compte de la structure des relations sociales. Dans ce travail, les modalités de conduite des conflits sont reliées aux modes de socialisation des enfants et à leurs ressources sociales, analysées à partir des pratiques corporelles (activités ludiques et apparence corporelle) développées en cour de récréation. Cette étude met plus particulièrement au jour le rôle des dispositions agonistiques au sein des rapports sociaux enfantins et dans le processus de hiérarchisation des filles.
La partie sociologique du programme de première ES est l’occasion d’aborder avec les élèves des exemples empiriques, qui les amènent à réfléchir sur des faits ou comportements sociaux en apparence « anodins », en réalité fondamentalement heuristiques. Le point de programme 3.2 concerne les formes variées de déviance produites dans le cadre des interactions. Cet article cherche à montrer en quoi l’analyse de la pratique du bodybuilding s’insère dans cette problématique et questionne la frontière entre normalité et déviance du corps, santé et maladie, rationnel et irrationnel. Cet exemple permet ainsi de renforcer les acquis des élèves sur le contrôle social (partie 3.1 du programme) et sur la socialisation de genre (partie 1.1 du programme).
Article de Bertrand Geay, Mathias Millet, Jean Claude Croizet, et al.et al.
Paru dans la revue Diversité, n° 183, janvier-mars 2016, pp. 5-164.
Mots clés : Ecole-Enseignement, École, École maternelle, Enquête, Sociologie, Socialisation, Acquisition des connaissances, Famille, Inégalité, Coéducation, Projet éducatif, Enseignant, Rôle, Relation équipe éducative-famille, Lecture, Écrit, Technologie de l'information et de la communication, Activité périscolaire, Jeu éducatif, Loisir, Pédagogie, Rennes
Article de Cécile Charrier, Sandrine Sananès, Dominique Demaria, et al.
Paru dans la revue Non-violence actualité, n° 343, novembre-décembre 2015, pp. 3-22.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Culture-Loisirs, Créativité, Violence, Art-thérapie, Émotion, Peinture, Atelier, Musique, École, Projet pédagogique, Théâtre, Socialisation, Conflit, Spectacle, Humour, Atelier de Charenton, ARP (Association ressources pédagogiques pour une culture de non-violence)
Le rationnel et l’empirisme sont des repères sûrs… c’est certain ? La recherche de solution lors d’un conflit passe inexorablement par une rupture avec la confortable habitude et à la sécurité de la routine. Sinon, le risque est de voir surgir comme solution immédiate la violence et son cycle de destruction. Alors, la créativité peut-elle vaincre la violence ? La créativité, la création sont les moyens d’une expression sensible, d’un regard sur soi, sur l’autre et d’un langage au-delà du parler. La créativité pourrait faire partie de ces « enseignements » que les enfants vont faire dès le plus jeune âge. Cette compétence trouverait un intérêt à une époque où les changements sont nombreux. Encore faut-il être en mesure de saisir son essence…