PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Jacques Trémintin, Nicolas Teste, Laurent Carpentier, Michaël Stora
Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 203, novembre 2019, pp. 22-33.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Psychologie du développement, Télévision, Internet, Téléphone, Équipement informatique, Addiction, Santé mentale, Réseau social, Média, Animation, Jeu vidéo
Est-il encore possible de vivre sans écrans ? Téléphones, tablettes, micro-ordinateurs, téléviseurs sont partout. La norme veut que chaque membre de la famille en possède. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de reconnaître le "trouble du jeu vidéo" comme une addiction. A l'inverse, on évoque une fracture numérique pour les parties de la population qui ne peuvent y avoir accès. De plus en plus de services publics ne sont plus accessibles que par Internet. Les réseaux sociaux concurrencent les chaînes de télévision qui restent néanmoins une référence culturelle incontournable. Faut-il diaboliser ces nouveaux médias ? Faut-il, au contraire, apprendre à les apprivoiser en ne les considérant avant tout que comme des outils ? Ce dossier ouvre un débat qui n'est vraiment pas près de se clore.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3077, 28 septembre 2018, pp. 6-8.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Jeunesse-Adolescence, Santé mentale, Psychiatrie, Adolescent, Enfant, Financement, Établissement social et médicosocial, Droit, Ressources humaines
Du 19 au 21 septembre, Paris accueillait la 22e conférence annuelle du réseau européen des défenseurs des enfants (Enoc) sur le thème « Droits de l’enfant et bien-être, promouvoir la santé mentale ». A cette occasion, le réseau a publié un rapport sur le sujet et des recommandations afin d’améliorer la qualité des soins et de l’accompagnement.
Article de Claire Scodellaro, Jean Louis Pan Ké Shon, Stéphane Legleye
Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 58-1, janvier-mars 2017, pp. 7-40.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du comportement alimentaire, Anorexie, Boulimie, Santé mentale, Âge, Sexe, Classe sociale, Fille, Corps, Enquête, Estime de soi, Stress, Genre
Les troubles de santé mentale questionnent implicitement et de façon singulière les tensions du monde social. L'anorexie mentale et la boulimie, deux troubles du comportement alimentaire, sont appréhendées ici comme des révélateurs de tensions sociales touchant particulièrement des jeunes filles, et plus souvent de classes moyennes ou aisées. Pourquoi ces trois caractéristiques structurantes de la position sociale - sexe féminin, milieu aisé et "jeune" âge - , interprétables en termes de rapports sociaux, sont-elles étroitement imbriquées dans ces syndromes ? Leur configuration dans les troubles du comportement alimentaire est atypique parmi les inégalités d'état de santé qui se manifestent habituellement au détriment des populations modestes et âgées. L'examen sociologique de ces troubles du comportement alimentaire montre que leurs soubassements ne reposent pas sur une conformation excessive aux normes et aux valeurs attendues des jeunes filles des classes aisées, mais davantage sur un "usage pathologique" des normes d'excellence, en réponse aux tensions plus souvent rencontrées à cet âge.
Selon certaines études, la proportion d’étudiants dépressifs aurait doublé en 13 ans et celle d’étudiants suicidaires aurait triplé. Les auteurs ont mené une étude auprès de 389 étudiants québécois en première année d’études supérieures pour identifier les facteurs susceptibles d’expliquer la présence de symptômes dépressifs. Les résultats obtenus peuvent éclairer les décideurs concernant les programmes de prévention et de traitement de la dépression à mettre en place pour les jeunes adultes en contexte scolaire.
De nombreux professionnels de la santé ont vu ces dernières années, le nombre de consultations d’adultes en « burnout » monter en flèche. Nous sommes cependant frappée par leur jeune âge et l’arrivée croissante d’étudiants qui semblent présenter les mêmes symptômes que leurs aînés : ils sont déscolarisés, démotivés, fatigués, désocialisés, désabusés, indifférents à tout, souvent suicidaires. Cet article propose un regard systémique sur ce phénomène à partir d’une vingtaine de situations rencontrées dans notre cabinet privé, pour pouvoir, dans un article ultérieur, fonder des interventions thérapeutiques à partir de ces analyses.