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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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ESSMS : à l'épreuve du nouveau référentiel d'évaluation

Article de Rémi Barbet, Jean Christophe Barbant

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3294, 10 février 2023, pp. 26-27.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Formation, Référentiel, Évaluation, Coopération, Empowerment, Champ social

Le nouveau dispositif d’évaluation des établissements et services sociaux et médico-sociaux édicté par la Haute Autorité de santé est en vigueur depuis le 1er janvier 2023. Qu’ils accompagnent des personnes en situation de handicap, d’exclusion ou des enfants protégés, près de 40 000 établissements et services sont concernés. A la fois maison d’édition et organisme de formation continue, Champ social propose de former les structures aux attendus de ce nouveau référentiel national pour préparer leur évaluation externe. Jean-Christophe Barbant, formateur et coordinateur des formations, envisage la co-construction que nécessite le nouveau référentiel comme un moyen de renforcer le pouvoir d’agir des usagers et des professionnels.

Violence(s) en établissement : les professionnels en première ligne

Article de Alexandra Marquet, Daniel Faggianelli, Cécile Carra, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 22, octobre 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Violence, Agressivité, Usager, Conditions de travail, Posture professionnelle, Personne âgée, Personne handicapée, Trouble du comportement, Travailleur social, Équipe soignante, Formation, IME, Bientraitance, Écoute, Empathie

Accepter la vérité.
Un usager qui s’automutile, deux résidents qui en viennent aux mains ou encore un autre donnant des coups de poing au professionnel qu’il côtoie tous les jours. Autant de situations vécues par des personnels souvent démunis et déstabilisés. La violence au travail n’est pas nouvelle pour les équipes encadrant des personnes âgées ou en situation de handicap. Les faits sont recensés depuis 2005 par l’Observatoire national des violences en santé qui observe une constante : la quasi absence de judiciarisation des faits et une complexité des causes. Pathologies, addictions, refus de soins, environnement inadapté, équipes restreintes… les raisons sont nombreuses et difficiles à expliquer. Savoir exposer les maux vécus sur son lieu de travail constitue la première étape. Agressivité ou violence ? Pour adopter la bonne posture, les professionnels doivent pouvoir les différencier. Mais encore faut-il parvenir à prendre du recul. L’agressivité peut être un moyen d’expression pour des personnes qui ne peuvent pas ou plus s’exprimer. Elle peut aussi être la conséquence d’un manque d’adaptation, une réaction face à une attitude vécue comme une agression. La question est de savoir comment ne pas mettre en échec une personne vulnérable dans un quotidien parsemé d’obstacles : manque de personnels, de temps, et parfois de compétences.
TOUS CONCERNES, TOUS ENGAGES.
Si les professionnels sur le terrain sont en première ligne, c’est à la direction d’être à l’initiative. Au-delà des fiches d’événements indésirables et des traitements ou suivis connus de tous, la formation et la sensibilisation restent les garantes d’une meilleure préparation des professionnels et d’un accompagnement de qualité. Plus la pathologie et l’histoire de vie de la personne vulnérable seront connues, mieux le professionnel saura s’adapter. Il évitera des impairs qui peuvent se retourner contre lui. Des outils sont par ailleurs à sa disposition face aux réactions incomprises et aux troubles du comportement ; un terme pas toujours employé à bon escient, ce qui génère un accompagnement complexe et parfois défaillant. Au-delà de ce goût amer, de l’incompréhension qui saisit individuellement, c’est collectivement que viendront les bonnes réponses : pour parler le même langage, avoir les mêmes réflexes et postures, les équipes devront suivre une formation commune. Et le plus grand nombre, idéalement. Dans certains territoires, des sessions sont ouvertes aux professionnels accueillant les personnes âgées et en situation de handicap. Elles favorisent rencontres, échanges et apprentissages communs.
CHANGEMENTS SOCIETAUX ET CONSEQUENCES.
Savoir se protéger, choisir le lieu opportun, peser ses mots, adopter une posture d’écoute et d’empathie, tout en travaillant dans une structure où l’éthique est érigée en mode de réflexion et de questionnement : même quand tous les voyants sont au vert, le risque demeure. Les professionnels ne sont pas maîtres de tout : comment réussir à accompagner des groupes de plus en plus hétérogènes ? La montée de la violence relève aussi d’évolutions sociétales, dont les soignants comme les équipes éducatives sont les premiers témoins. L’inclusion permet à de nombreux élèves en situation de handicap de faire leur entrée dans les écoles, laissant place à des enfants aux profils plus complexes, ou à des problématiques multiples dans les instituts médico- éducatifs ; les personnes âgées arrivent de plus en plus dépendantes en Ehpad, conséquence d’un maintien à domicile volontiers sacralisé, des patients issus de la psychiatrie se retrouvent en foyers de vie ou autres établissements médico-sociaux. Devant cette nouvelle donne, les structures font face tant bien que mal. Souvent démunies, mais inventives. Tous auraient besoin du chaînon manquant des politiques publiques : la prévention. Quand sera-t-elle privilégiée ? Il y a urgence.

Institutions : l'intérêt d'impliquer les proches

Article de Françis Pradelle, Pénélope Bacle

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3275, 23 septembre 2022, pp. 32-33.

Mots clés : Travail social : Établissements, Organisation, Management, Institution, Usager, Famille, Environnement social, Formation, Participation, Partenariat, Communication verbale, Posture professionnelle, Travailleur social, Psychologue, Aidant familial, Décision

"Entre auto-détermination des personnes accompagnées et fonctionnement au quotidien, la relation avec les proches peut parfois s’avérer délicate. Mais aujourd’hui, à l’ère du décloisonnement des institutions, de plus en plus en plus de structures décident de miser sur les familles en les associant, voire en les formant, afin de leur accorder un véritable rôle et statut."

Vocation en péril

Article de Ludwig Maquet

Paru dans la revue Lien social, n° 1320-1321, 28 juin au 5 septembre 2022, pp. 6-8.

Mots clés : Travail social : Établissements, Travailleur social, Conditions de travail, Étudiant, Formation, Souffrance

Dans ce numéro spécial, les travailleurs sociaux – parmi les professionnels en première ligne dans la souffrance au travail – nous livrent leurs témoignages : dégradation des conditions d’exercice de leur métier, injonction à faire toujours plus à moyens constants, voire avec moins de ressources financières et humaines, souffrance éthique… La conséquence ? Perte de sens, multiplication des arrêts maladie, burn out, démissions en cascade.
Malgré tout, nombre de professionnels arrivent à garder la flamme. Ils se rassemblent en collectifs, battent régulièrement le pavé pour obtenir une reconnaissance de leurs métiers. D’autres nous offrent des pistes de résistance.
Dans un long entretien, Christophe Dejours, psychiatre, psychanalyste, fondateur de la psychodynamique du travail, nous rappelle que la souffrance est liée à l’organisation du travail et c’est sur elle qu’il convient d’agir si l’on veut reprendre la main.

Vocation en péril
-Je suis venue te dire que je m’en vais.
par Romane B.
-Le social est-il social ?
par C.B.

Secteur en crise, management « impossible »

Article de Michel Defrance

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3256, 22 avril 2022, pp. 32-33.

Mots clés : Travail social : Établissements, Travail social : Formation, Action sociale et médicosociale, Formation, Management, Motivation, Absentéisme professionnel, Implication personnelle, Travailleur social, Conditions de travail

Pour rendre leur attractivité aux métiers du social, il faut réfléchir aux conditions d’exercice et clarifier les missions. En découleront des formations plus adaptées et un management recentré sur le soutien aux équipes et le sens des interventions.

Etablissements et services : le coaching, ou comment motiver au changement

Article de Catherine Abou El Khair

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3233, 12 novembre 2021, pp. 28-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Motivation, Changement, Organisation du travail, Établissement social et médicosocial, Cadre, Accompagnement, Formation, Savoir, Individu

Organisation - Le coaching a gagné les structures médico-sociales et ce n’est pas un hasard : les cadres sont confrontés à des tensions croissantes. Cet accompagnement individuel vise à les aider à mieux gérer les problèmes auxquels ils sont confrontés… sans forcément les régler, selon certaines critiques.

Ressources humaines : le digital étend sa toile

Article de JeanMarc Engelhard, Christelle Merciari, Vincent Mandinaud

Paru dans la revue Direction(s), n° 198, juin 2021, pp. 24-31.

Mots clés : Travail social : Établissements, Ressources humaines, Technologie de l'information et de la communication, Technologie numérique, Formation, Internet, Informatique, Télétravail, Établissement social et médicosocial, Management, Organisme de formation, OPCA

Les RH 3.0 ? Dans certains secteurs, c'est déjà une réalité. Dans le social et le médico-social, la transformation numérique se concentre sur le dossier usager informatisé (DUI). Mais de plus en plus d'organisations déploient des solutions destinées à optimiser la gestion des ressources humaines, de la signature en ligne des contrats de travail au suivi des carrières en passant par la formation en distanciel.

Numériser la gestion du personnel tout en renforçant un lien avec celui-ci, telle est la démarche dans laquelle est engagée la Fondation Lenval, établie à Nice (Alpes-Maritimes), qui intervient dans le champ de la santé mentale des enfants et des adolescents. Décryptage avec Christelle Merciari, la directrice des ressources humaines.

Chargé de mission à l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (Anact), Vincent Mandinaud a piloté une action sur les conditions d'usage des outils numériques dans les organisations de travail dans le cadre du plan national Santé Environnement. Il s'interroge sur les vertus prêtées au digital dans l'univers du travail, notamment dans les process RH.

Décidé à engager la transformation numérique de ses ressources humaines, l'association Le Moulin Vert a opté pour un SIRH aux multiples fonctionnalités. Pour le configurer, les directions fonctionnelles ainsi que des représentants des établissements ont été embarqué dans le projet.

Distanciel, blended ou mobile learning, classes virutelles... Les organismes de formation vivent eux aussi une petite révolution numérique. Un changement de pratiques auquel le secteur s'adapte à un rythme qui s'est accéléré avec la crise sanitaire.

Laïcité et faits religieux : quelles définitions ? Quelles interprétations ? Quels outils ?

Article de Alexandra Marquet, Etienne Bataille, Muriel Cormorant, Laurence Hardyet al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 4, avril 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social : Établissements, Laïcité, Religion, Croyance, Établissement social et médicosocial, Loi, Communauté, Spiritualité, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, EHPAD, Respect, Directeur d'établissement, Repas, Vie institutionnelle, Conflit, Écoute, Acculturation, Relation d'aide, Travail social, Mort, Association, Formation, Éthique

Comme dans le reste de la société, les établissements médico-sociaux sont confrontés à des faits religieux parfois anodins, parfois complexes, qui s’invitent au quotidien dans la vie des structures. Comment réagir et placer le curseur ? De nombreux professionnels se posent la question.
DEFINITION LEGISLATIVE. Principe de laïcité inscrit dans la Constitution, particularités territoriales en Alsace-Moselle, liberté de religion et de croyance inscrite dans la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, mais aussi neutralité des agents dans les établissements publics. Autant d’éléments qui peuvent expliquer un certain flottement sur le terrain. Et pourtant, la laïcité n’est pas une opinion parmi d’autres, mais au contraire la liberté d’en avoir une. Il ne s’agit pas de conviction, mais d’un principe qui les autorise toutes à condition de respecter l’ordre public. Pourtant, la frontière est parfois ténue entre espaces communs et privés en Ehpad. Des équilibres fragiles à tenir, surtout pour des établissements créés dans le prolongement de congrégations religieuses.
IMPLIQUER LES EQUIPES PLURIDISCIPLINAIRES. L’enjeu dans les établissements publics soumis au principe de neutralité consiste à différencier cultuel et culturel. La direction doit montrer la voie du « vivre ensemble », avec pédagogie et médiation. Dans les établissements privés, l’interprétation et l’organisation peuvent être différentes. Certains manient religion et culture avec décontraction, d’autres avec davantage de difficultés. Au quotidien les professionnels doivent se positionner et trouver la juste attitude. C’est souvent l’animateur en Ehpad qui se trouve en première ligne, bien solitaire quand il s’interroge. Faudrait-il mener une réflexion commune en amont ? Certains défendent l’idée que la prise en charge doit être globale, non limitée aux soins, que tous les soignants devraient s’impliquer. D’autres optent pour la création de comités éthiques inter-établissements pour prendre du recul, croiser les pratiques et ainsi éviter toute passion inutile.
L’ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISE. La question centrale de la liberté de religion et de croyance devrait se poser avant même l’institutionnalisation, faire partie intégrante du projet personnalisé, que la personne soit croyante ou non. En s’interrogeant et respectant habitudes et autres modes de vie, les professionnels se sentiraient moins en difficulté. La diversité des publics qui va s’accélérer devrait être davantage préparée. Si les établissements français ont hérité d’une culture chrétienne, le profil des résidents commence à changer. L’enjeu sociétal autour de l’accompagnement des musulmans vieillissants, qui ne retourneront pas dans leur pays d’origine, se pose. Usager qui a oublié le français, méconnaissance des rites et coutumes… comment accompagner avec bienveillance quand on ignore tout ? La formation fait partie des réponses possibles mais incomplètes. Les professionnels doivent faire la part des choses entre religion et religiosité. Apprendre quelques prérequis est essentiel pour bien accompagner.
A LA FIN, LA MORT. Décès et religion sont intimement liés, entre ceux qui sont et demeurent athées, ceux qui ont toujours cru et croient encore plus et ceux qui ont perdu la foi. Les équipes peuvent s’appuyer sur des hommes et des femmes de Dieu ; reste que la négation des besoins d’accompagnement du mourant est criante dans ce contexte de crise sanitaire. Elle laisse apparaître une fin difficile pour les personnes âgées, pour les familles, mais aussi pour les soignants esseulés.

Formation - La crise des vocations

Article de Myriam Léon

Paru dans la revue Lien social, n° 1275, 9 au 29 juin 2020, pp. 22-23.

Mots clés : Travail social : Établissements, Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Aide soignant, Recrutement, Formation

Malgré un taux de chômage important, les Ehpad peinent à recruter. Pour attirer de nouvelles vocations, il faudra à la fois améliorer les conditions de travail, organiser la formation et offrir des perspectives d'avenir.

Risques professionnels : le travail de nuit à l'ordre du jour

Article de Aurélie Vion, Laurence Weibel, Marie-Anne Gautier

Paru dans la revue Direction(s), n° 184, mars 2020, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Risque professionnel, Travail de nuit, Isolement, Conditions de travail, Santé, Organisation du travail, Prévention, Formation, Management, Repos, Suivi médical, Sommeil

Facteur d'isolement et de pénibilité avec ses effets néfastes sur la santé, la sécurité ou encore la vie sociale et familiale, le travail de nuit, incontournable dans le secteur, présente un grand nombre de risques pour les personnels. En prévention, il est possible d'agir sur l'organisation du travail, la formation ou encore le management. Si les structures ont pris la mesure du phénomène, il reste à appréhender de façon plus approfondie.

Chronobiologiste chargée de prévention à la caisse d'assurance retraite et de la santé au travail (Carsat) Alsace-Moselle et à l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS), Laurence Weibel revient sur les raisons pour lesquelles le travail de nuit présente des risques sanitaires. Si les effets sont bien connus, la prévention peine pourtant à progresser.

Dans les Vosges, la Fédération médico-sociale mène une politique de prévention des risques professionnels et d'amélioration des conditions de travail des personnels de nuit. Primé dans le cadre du Trophée Direction[s], la démarche a des effets positifs sur toutes les équipes.

Après une enquête sur le terrain auprès de huit associations du secteur, la délégation Nouvelle-Aquitaine de l'opérateur de compétences Santé promeut la mobilité professionnelle des travailleurs de nuit, en misant sur les bonnes pratiques et l'amélioration des outils RH.