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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 20 sur un total de 193

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Groupe SOS : la tentation de l’hégémonie

Article de Antonin Amado, Pénélope Bacle

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3209, 14 mai 2021, pp. 6-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Association, Entreprise, Projet, Développement, Finances publiques, Management, Organisation du travail, Conditions de travail, EHPAD, Gestion, Migration, Délinquance, Radicalisation, Partenariat, Innovation sociale

Dossier composé de cinq articles :
Groupe SOS : la tentation de l’hégémonie
Un groupe sur tous les fronts
Ehpad : une stratégie vorace
Au cœur des sujets sensibles
Inco Investissement : le financeur solidaire favori du gouvernement

Le mécénat de compétences en association : analyse et questionnements pour le travail social

Article de Osia Vasconcelos, Elisabetta Bucolo

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 73, mars 2021, pp. 25-37.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travailleur social, Compétence, Entreprise, Ressources humaines, Management, Professionnalisation, Mécénat, Travail social, Association

Institué par la Loi Aillagon d'août 2003, le mécénat de compétences est à l'origine d'une forme singulière d'engagement à l’intersection de trois sphères : entreprise, salarié et association. Dans un contexte de baisse régulière des subventions publiques, les associations s'orientent vers ce type de ressource mais ses impacts sur la gestion associative restent méconnus. Ici, une analyse du mécénat de compétences à partir de l'angle associatif est proposée, en s'intéressant à ses effets en termes de professionnalisation et déprofessionnalisation du travail social.

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Ars longa, vita brevis. Les paradoxes organisationnels au prisme du street art

Article de Nicolas Aubouin, Alexandra Le Chaffotec, Jean Max Koskievic, et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 71, 2021, pp. 185-210.

Mots clés : Culture-Loisirs, Travail-Emploi, Management, Art, Entreprise, Artiste, Organisation, Création, Institution, Rue, Milieu urbain, Gestion

L’objectif de cet article est de renouveler le dialogue entre art et organisation en mettant en lumière le rôle du street art comme révélateur des tensions organisationnelles et de ses paradoxes. Pour comprendre le rôle d’artefact organisationnel d’une œuvre de street art, nous l’analysons en tant que pratique artistique intégrée dans un processus d’institutionnalisation qui met en tension quatre dimensions clés de l’analyse organisationnelle : éphémère/pérenne ; visible/invisible ; individuel/collectif ; improvisation/routines. Ces dimensions font alors écho à quatre logiques paradoxales de l’organisation (Smith & Lewis, 2011) que nous mettons en évidence autour des enjeux de l’apprentissage, de l’appartenance, de la gestion et de l’exécution. Aussi, en partant plus spécifiquement du travail du street artiste Invader, et notamment de son œuvre « Dr House », nous révélons les tensions « à l’œuvre » et « en œuvre » dans les organisations, ce qui nous permet de mettre en lumière trois dimensions clés de l’œuvre comme artefact pédagogique, moteur de l’action managériale et moteur de la méthodologie de recherche en sciences de gestion. Ce travail suggère finalement une meilleure compréhension du déclenchement des paradoxes et de l’accompagnement de la gestion des paradoxes dans les organisations.

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Gestion du fait religieux et injonctions d’inclusion : une source de tensions de rôle pour les managers de proximité ? Étude de la question du port du voile au sein d’une grande entreprise française de télécommunications

Article de Jean Christophe Volia

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 70, 2021, pp. 27-49.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Travail, Religion, Entreprise, Rôle social, Conflit, Intégration, Voile religieux, Inclusion

La gestion du fait religieux est un sujet montant dans la littérature française depuis les années 2010. Parmi les faits religieux au travail les plus recensés, l’édition 2021 de l’enquête annuelle de l’Institut Montaigne désigne le port visible d’un signe religieux, confirmant la tendance des études précédentes. Ces dernières années, plusieurs affaires médiatisées en France font écho à cet état de fait. Elles mettent systématiquement en exergue des situations liées au port du voile islamique : comme Etam et Décathlon en 2019. Globalement une intervention sur le sujet religieux est plus délicate que sur d’autres pour les managers, notamment en cas de conflit avec un salarié (Institut Montaigne, 2021). Les entreprises sont alors de plus en plus nombreuses à proposer à leurs managers de proximité des dispositifs d’aide à la gestion du fait religieux. Ils officialisent la posture de l’organisation sur le fait religieux, et son approche de la diversité. Les managers de proximité se retrouvent en effet au carrefour des attentes de plusieurs émetteurs. Ils sont à la fois garants de la politique de l’entreprise et premier relai des revendications des salariés. Notre étude questionne donc les tensions de rôle que ces managers peuvent ressentir face à la gestion des pratiques religieuses des salariés, ce à travers le cas du port du voile. Une observation participante de trois ans au sein d’une grande entreprise française de télécommunications, nous a permis d’analyser son dispositif de gestion du fait religieux et de mener 66 entretiens semi-directifs, dont 41 auprès de managers.

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Proposition d’une typologie des stratégies de comportements managériaux en présence de faits religieux au travail. Résultats d’une étude exploratoire dans le contexte français

Article de Olivier Guillet

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 66, 2021, pp. 189-220.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Religion, Management, Laïcité, Entreprise, Typologie, Comportement

Le fait religieux – bien qu’étant une problématique ancienne en France – est devenu une question intéressant de plus en plus la recherche académique en GRH. Cette recrudescence des recherches portant sur cet objet de recherche ne doit d’une part pas masquer l’absence d’une définition stabilisée du fait religieux et de sa manifestation. De nombreuses définitions et typologies du fait religieux ressortent en effet de la littérature. De même, l’analyse de la littérature permet de ressortir 6 comportements possibles du manager face au fait religieux au travail pouvant être regroupés par type de management. Le recueil de données a été réalisé par entretiens semi-directifs (16 entretiens) et l’analyse de contenu avec le logiciel NVivo. Nous complétons ainsi la littérature à travers la prise en compte de l’intention du manager qui implique en effet de distinguer plusieurs comportements s’exprimant pourtant de la même manière. Cette recherche vise ainsi à produire une grille d’intelligibilité permettant une meilleure compréhension des comportements, et ainsi permettre aux managers d’élargir leur éventail d’options comportementales face au fait religieux et de mieux en saisir les ressorts. Il va ici s’agir de se positionner sur les faits religieux non transgressifs – ces derniers permettant au manager d’avoir une certaine marge de manœuvre dans son action. Cette recherche peut contribuer à la formation des managers et au développement de leurs compétences pour faire face à ces problématiques nouvelles pour l’entreprise. Elle s’inscrit alors dans l’une des fonctions de l’enseignement supérieur : l’identification puis la diffusion des pratiques de management inclusives.

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Éveiller à l’éthique pour former des managers inclusifs

Article de Maria Giuseppina Bruna, Abderrahman Jahmane

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 66, 2021, pp. 57-89.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Travail, Éthique, Entreprise, Valeur sociale, Altérité, Inclusion

La notion d’éthique au travail fait appel à une axiologie qui enfante toute une vision du monde. De celle-ci découle une conception des responsabilités incombant à l’entreprise envers ses parties prenantes. Empiriquement fondé, cet article interroge les représentations et les perceptions de l’éthique au travail partagées par une cohorte d’apprenants en Cycle Master d’une Grande École française en management. Le corpus est constitué de 155 Rapports d’étonnement Éthique & RSE réalisés par ces apprentis-managers dans le cadre de leurs alternances ou stages curriculaires. Le traitement des données a articulé une analyse manuelle de contenu et l’usage des logiciels lexicographiques ALCESTE et IRAMUTEQ. Les résultats dévoilent que, en dépit d’une législation encadrant la conduite des affaires et constitutionnalisant les Droits de l’Homme et de l’Environnement et malgré une pression institutionnelle, médiatique et citoyenne croissante, la mise en œuvre des engagements sociétaux des entreprises laisse parfois à désirer. Certes, de bonnes pratiques ont été révélées en matière d’égalité femmes-hommes et d’inclusion sociale, de développement durable et de QVT (sources d’étonnement positif). Des pratiques outrageuses (au droit et à l’éthique) ont, néanmoins, été recensées (sources d’étonnement négatif) : elles donnent à voir un double décalage entre, d’une part, promesses et programmes et, de l’autre, plans d’action et pratiques effectives. Elles dévoilent, en outre, l’hystérésis des comportements organisationnels. Le paradigme interprétatif proposé fait appel à un double cadrage renvoyant à l’éthique au travail ainsi qu’à une lecture lévinassienne des enjeux de reconnaissance de l’altérité et de Justice en milieu professionnel.

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Institutionnalisation de la Nouvelle gestion publique dans les structures d’accueil du jeune enfant. Quand la logique gestionnaire malmène la qualité du travail

Article de Hélène Van Compernol

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 71, septembre 2020, pp. I-VII.

Mots clés : Enfance-Famille, Entreprise, Gestion, Management, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Indicateur économique, Politique sociale, Qualité, Institution, Idéologie, Valeur

Au service de l’idéologie néolibérale, les principes de la Nouvelle Gestion Publique envahissent les structures sociales et médico-sociales et s’immiscent aujourd’hui au cœur des Établissements d’accueil du jeune enfant. En se concentrant sur la mise en œuvre de la Prestation de service unique, cet article souligne l’existence d’un conflit de critères et de conception de la qualité du travail entre les professionnelles de la petite enfance centrées sur la dimension relationnelle du métier, et l’institution, qui objective désormais la qualité uniquement à travers des indicateurs chiffrés.

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Comment penser l’accompagnement du jeune enfant dans un contexte d’accueil sous tension et en mutation ?

Article de Silvia Valentim

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 71, septembre 2020, pp. 23-35.

Mots clés : Enfance-Famille, Accompagnement, Jeune enfant, Accueil, Entreprise, Gestion, Conjoncture économique, Management, Organisation du travail, Etablissement d'accueil du jeune enfant

Réflexion sur les formes de gestions managériales en vigueur dans le secteur de la petite enfance depuis les années 2000. Les évolutions en France, comme dans des nombreux pays, semblent privilégier les aspects plus gestionnaires qu’éducatifs pour l’accueil de jeunes enfants. Il est constaté l’introduction d’un vocabulaire issu du monde de l’entreprise, basé sur l’efficacité et la rentabilité, traditionnellement absent, voire incompatible avec les logiques jusqu’alors opérante dans le secteur.

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Ces femmes qui ont transformé l'économie et ont été oubliées

Article de Christian Chavagneux, Marc Mousli

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 403, juillet-août 2020, pp. 20-42.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Femme, Ministre, Capitalisme, Management, Économie politique, Entreprise, Banque, Argent, Travail des femmes, Industrie, Innovation

Elles ont joué un rôle clé, dans leur entreprise, dans leur pays ou dans l'histoire économique et sociale de leur époque. E pourtant, vous ne les connaissez pas. Vous n'avez jamais entendu, ou presque, prononcer leur nom. Il n'y a qu'une seule raison à cela : ce sont des femmes.

Du directeur d'institution au manager. Une transformation du mode de gouvernement du travail social français

Article de Simon Heichette

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 70, juin 2020, pp. 80-93.

Mots clés : Travail social : Établissements, Gestion, Évolution, Travail social, Management, Directeur d'établissement, Approche historique, Modèle, Entreprise

Le « manager » est-il un cadre comme les autres ? L’apparition des termes et des références des sciences de gestion dans le secteur social et médico-social questionne les formes d’encadrement à l’œuvre dans ce champ d’activités. Plus qu’un phénomène de modernisation ou de professionnalisation, ce changement de sémantique révèle une profonde transformation des formes de gouvernement du travail social français intégré à l’État social et financé à ce titre.

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