PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Les jeunes sont de plus en plus nombreux à vouloir migrer à l’étranger. La revue confronte leur projet migratoire et parcours de vie selon leur pays de départ avec les politiques des pays où ils souhaitent s’installer. Le Canada, et la province du Québec plus particulièrement, s’avèrent emblématiques comme destinations ciblées par ces nouvelles trajectoires de formation mais aussi d'avenir professionnel, même si les situations de discrimination perdurent à l’égard de ces jeunes venus d’ailleurs.
Article de Marianne Amar, Sylvie Aprile, Anouche Kunth, et al.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1335, octobre-décembre 2021, pp. 8-79.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Récit de vie, Approche historique, Immigré, Migration, Écriture, Mémoire collective
Placé dans la lignée d’une histoire « par en bas », attentive aux voix des « invisibles », la revue aborde l’histoire des migrations à travers les récits personnels, approchés dans leur diversité : ceux des migrants, entrelaçant générations, genre, statuts, temporalités et territoires, mais aussi ceux des porte-parole, des intermédiaires et tous ceux qui écoutent (ou pas) la voix des migrants.
Article de Marie Poinsot, Pap Ndiaye, Michel Wieviorka, et al.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1334, juillet-septembre 2021, pp. 8-185.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Musée, Discrimination, Ethnie, Exclusion sociale, Racisme, Trafic d'être humain, Approche historique, Droits de l'homme, Gens du voyage, Littérature, Exil, Antisémistisme
Issus du colloque international co-organisé en mai 2021 par la plateforme PIRA (FMSH/EHESS) et le Musée national de l’histoire de l’immigration, ce numéro compare des démarches muséographiques sur le fait d’« exposer le racisme et l’antisémitisme », à savoir des actes et les idées inscrites dans des processus d’exclusion, de discrimination ou de destruction de l’autre. Regards historiques, focus sur des musées, des mémoriaux (Kazerne Dossin, Musée juif de Berlin, au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac, au MuCEM, etc.) et des expositions, sont complétés par une sélection commentée des collections du Musée national de l’histoire de l’immigration portant sur une partie des thématiques du colloque et esquissent utilement des pistes et des erreurs à éviter.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1333, avril-juin 2021, pp. 198-206.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Résistance, Jeune, Activité culturelle, Transmission, Histoire familiale, Identité culturelle, Socialisation, Mineur non accompagné
Contient les articles :
- Résister aux côtés des jeunes exilés : Migrant’scène 2019, la Cimade, groupe local de Vannes
- « À l’horizon » des jeunes : Entretien avec Maxime Apostolo, fondateur et directeur de l’association Pulsart
- « Nous nous sommes créés pour dénoncer un manque de prise en charge des jeunes » : Entretien avec Nathalie Senikies, Association de solidarité avec les mineurs isolés (Asmie)
Article de Marie Poinsot, Chloé Créoff, Daniel Senovilla Hernández, et al.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1333, avril-juin 2021, pp. 7-197.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Enfant, Mineur non accompagné, Vocabulaire, Recherche, Méthodologie, ASE, Rôle social, Activité culturelle, Discrimination, Âge, Adulte en difficulté, Hébergement temporaire, Socialisation, Éducation spécialisée, Accompagnement, Prise en charge, Traumatisme, Souffrance psychique, Exil, Musée, Cinéma, Centre Bernanos, Centre Primo Levi
L’histoire des mobilités juvéniles hors du cadre familial ne date pas d’hier. Le ramoneur savoyard, la domestiques de ferme ou le mineur polonais, la gouvernante anglaise, l’élève boursier de l’empire colonial, l’enfant réunionnais transplanté en Creuse, et plus tragiquement les captifs de la traite transatlantique, les rescapés du génocide arménien, de la Retirada ou de la Shoah, et tous ceux jetés sur les routes par conflits illustrent cette mosaïque de l’enfance en exil à laquelle les collections du Musée national de l’histoire de l’immigration s’attachent à reconstruire une histoire singulière. Les recherches qui accompagnent cette patrimonialisation ouvrent désormais un chantier sur l’histoire des enfants en migration dont la revue Hommes & Migrations espère constituer un jalon.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1332, janvier-mars 2021, pp. 230-238.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Culture, Transmission, Intégration, Musique, Langue maternelle, Tradition, Engagement, Afrique
Dans cette publication, les diasporas africaines sont abordées sous l’angle de leur créativité. Les diasporas africaines ont construit des passerelles culturelles entre l’Afrique, l’Europe, les Amériques malgré les violences destructrices de la traite esclavagiste et de la colonisation, qui sont réactivées par les circulations migratoires dans le sillage de la décolonisation. Jacques Barou et Jean-Baptiste Meyer, en guise d’introduction du dossier scientifique, démontrent comment le transnationalisme des diasporas est un facteur déterminant de création culturelle, d’engagement politique et d’innovation. La créativité résulte des efforts de décentrement et d’adaptation aux nouveaux contextes de vie. Les carrières des intellectuels et des artistes, plus visibles que celles des travailleurs immigrés, s’enrichissent de leurs déplacements, souvent à la marge des institutions, et de la confrontation avec l’altérité. Les talents se bonifient à l’extérieur du continent en inventant les contours d’une africanité, faite d’hybridation et de syncrétisme, qui s’inscrit en terre étrangère dans la modernité culturelle. Les liens diasporiques tissés avec le continent africain – symbole du foyer original des diasporas et espaces de ressources plurielles – favorisent aussi les volontés d’y entreprendre à rebours des projets économiques ou culturels.
Dans cette publication, les diasporas africaines sont abordées sous l’angle de leur créativité. Les diasporas africaines ont construit des passerelles culturelles entre l’Afrique, l’Europe, les Amériques malgré les violences destructrices de la traite esclavagiste et de la colonisation, qui sont réactivées par les circulations migratoires dans le sillage de la décolonisation. Jacques Barou et Jean-Baptiste Meyer, en guise d’introduction du dossier scientifique, démontrent comment le transnationalisme des diasporas est un facteur déterminant de création culturelle, d’engagement politique et d’innovation. La créativité résulte des efforts de décentrement et d’adaptation aux nouveaux contextes de vie. Les carrières des intellectuels et des artistes, plus visibles que celles des travailleurs immigrés, s’enrichissent de leurs déplacements, souvent à la marge des institutions, et de la confrontation avec l’altérité. Les talents se bonifient à l’extérieur du continent en inventant les contours d’une africanité, faite d’hybridation et de syncrétisme, qui s’inscrit en terre étrangère dans la modernité culturelle. Les liens diasporiques tissés avec le continent africain – symbole du foyer original des diasporas et espaces de ressources plurielles – favorisent aussi les volontés d’y entreprendre à rebours des projets économiques ou culturels.
Article de Camille Schmoll, Linda Guerry, Violaine Husson, et al.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1331, octobre-décembre 2020, pp. 3-220.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Femme, Implication personnelle, Militantisme, Approche historique, Recherche en sciences sociales, Discrimination, Emploi précaire, Épidémie, Mutilation sexuelle, Accompagnement, Prostitution, Mouvement social, Féminisme, Représentation sociale, Littérature, Cinéma, Musique, Engagement, CIMADE, Maghreb, France, Mexique
Le rôle des femmes immigrées dans les mouvements sociaux des sociétés où elles vivent en exil émerge comme nouveau domaine de recherches.
L’engagement de ces femmes s’affirme sur tous les fronts. Ce numéro analyse la chronologie de leurs mobilisations depuis les années 1970, à la suite d’un travail de politisation des enjeux rattachés à leurs réalités migratoires et montre comment les luttes des jeunes générations font des identités multiples le terrain de leur émancipation.