PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 131, septembre 2023, pp. 14-24.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Soin, Ethnopsychiatrie, Psychanalyse, Sujet, Responsabilité, Psychisme, Care
Il apparaît que la maladie et le soin sont imposés par notre société sans que nous en interrogions leur nomination ni le présupposé thérapeutique qui les double et probablement les précède. Concernant ces différents points, l’éclairage de l’anthropologie peut être d’un grand recours.
Par ailleurs, peut-on parler de soin psychique si le soin ne modifie pas le sujet dans l’humain ? Fût-ce volontairement ou involontairement. Mais comment faire évoluer un sujet ? Et peut-on soigner sans prendre soin de l’autre ?
Article de Élide Dezoti Valdanha Ornelas, Claire Squires, Valeria Barbieri, et al.
Paru dans la revue Dialogue, n° 241, septembre 2023, pp. 145-162.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Anorexie, Adolescent, Trouble du comportement alimentaire, Relation familiale, Relation enfant-parents, Psychanalyse, Identification, Traumatisme, Image de soi, Souffrance psychique, Rorschach (Test de)
Les troubles des conduites alimentaires surviennent le plus souvent à l’adolescence sur un fond d’organisation peu stable d’un moi en devenir, les symptômes focalisant sur l’alimentaire un déplacement de besoins affectifs, difficiles à assumer. Ils se constituent à partir d’une interaction complexe à la fois sur le plan individuel et sur le plan relationnel-familial. L’article présente une étude descriptive du fonctionnement intrapsychique individuel et des vécus familiaux du point de vue du père, de la mère et de la fille (diagnostiquée anorexique), à partir d’entretiens et de l’application du Rorschach. Les données recueillies montrent des liens familiaux marqués par des sentiments d’intrusion et de profonde solitude. Le couple parental a montré peu de soutien mutuel et des difficultés chroniques. Père, mère et fille ont montré une fragilité psychique importante avec un moi peu protégé par une enveloppe solide et/ou souple. Les moments de crise de la vie familiale (les maladies, l’adolescence, le vieillissement) étaient perçus comme des tragédies.
Paru dans la revue Empan, n° 130, juin 2023, pp. 51-59.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Équitation, Équithérapie, Sens, Plaisir, Émotion, Lien social, Psychomotricité, CMPP, Communication non-verbale, Adolescent, Médiation animale
Par sa dimension de thérapie psychocorporelle, la médiation équestre ouvre sur une approche soignante très complète tant sur le plan psychomoteur, car elle sollicite de façon concomitante ou successivement des compétences diverses, que sur le plan psychoaffectif, remobilisant des étapes du développement précoce. S’y ajoute un bain sensoriel particulièrement propice à l’installation d’une relation apaisée.
Article de Michel Alexandre Rioux, Aziz Essadek, Patrick Larose
Paru dans la revue Empan, n° 130, juin 2023, pp. 40-50.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Médiation, Corps, Sport, Passage à l'acte, Adolescent, PJJ, Psychothérapie, Sport de combat, Agressivité, Atelier
Le sport est utilisé comme médium d’intervention auprès de jeunes ayant eu recours au passage à l’acte et pris en charge par le système de justice pénale pour adolescents. Les rationnels qui guident son utilisation sont multiples. Le présent article décrit les fondements d’un dispositif thérapeutique qui allie judo et temps de parole ayant comme objectif de favoriser un travail d’élaboration et de symbolisation. Des illustrations cliniques appuient les propos.
Dans le cadre d’un CMPP, une psychologue et une psychomotricienne, réunies par une sensibilité commune, proposent un dispositif groupal axé sur l’expression corporelle et le jeu théâtral. Elles témoignent d’une pratique qui favorise, à travers la mise en mouvement et l’intégration des sensations, une figuration et une symbolisation possibles des éprouvés, des affects, de ce qui peut être autrement inaccessible.
Paru dans la revue Empan, n° 130, juin 2023, pp. 60-68.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Équitation, Équithérapie, Sens, Corps, Souffrance, Phénoménologie, Prise en charge, Maladie chronique, Médiation animale
Ce travail se focalise sur la problématique d’une patiente douloureuse chronique. Cette maladie implique chez le patient une déchirure dans l’existence, une perte de sens et de repère. Au travers d’un dispositif travaillant sur la rencontre avec le cheval, grâce à un retour aux processus originaires par des techniques de sens (contact, relaxation, mise en mouvement du corps, visualisation), la patiente retrouve une modalité de contact à son corps sentant et s’ouvre à de nouvelles potentialités existentielles.
Depuis la naissance, la peau et le psychisme entretiennent des liens privilégiés, grâce en particulier aux échanges tactiles précoces avec la mère. Certains troubles psychiatriques sont à l'origine de perceptions anormales de l'état cutané (dysmorphophobie, délire d'infestation cutané...) ou de lésions cutanées (trichotillomanie, excoriations...). Dermatologie et psychiatrie sont donc faites pour s'entendre et dialoguer. De la toilette au massage, les soins qui associent corps et écoute occupent une place de choix dans l'arsenal thérapeutique.
Article de Marie Christine Cabié, Dominique Januel, Andrianisaina Schenin King, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 241, octobre 2019, pp. 23-81.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Santé mentale, Famille, Partenariat, Équipe soignante, Hospitalisation, Fratrie, Schizophrénie, Parents, Accueil, Entretien, Approche systémique, Thérapie familiale, Aidant familial, Hospitalisation d'office, Généalogie
Alors qu'au quotidien, l'essentiel de l'accompagnement des personnes souffrant de troubles psychiques est assuré par la famille, les proches se sentent encore trop souvent rejetés, mal informés, voire culpabilisés. Dans ces conditions, comment peuvent-ils soutenir la personne malade ? Témoins de l'itinéraire et du positionnement complexe des aidants, qui absorbent la maladie aigüe puis deviennent acteurs du rétablissement, des soignants tentent de les écouter, de leur transmettre des savoirs et de consolider leurs ressources.
Avec la pratique avancée infirmière en santé mentale et psychiatrie, une véritable opportunité se profile au bénéfice du patient. Exemple concret à travers le parcours de Marie, une patiente souffrant de stress post-traumatique, au GHU de Paris psychiatrie et neurosciences.