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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 20 sur un total de 163

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Genre et identité : questions pour l'adolescent

Article de Ivy Daure, Céline Masson, Alexandre Ledrait, Anna Cognetet al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 406, septembre-octobre 2023, pp. 16-55.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, TRANSSEXUALISME, Genre, Identité, Adolescent

L'identité de genre, à l’adolescence, est une problématique déroutante, une clinique actuelle face à laquelle de nombreux professionnels se sentent démunis pour comprendre et accueillir les nouvelles demandes d’aide, dans un contexte où le sujet se définit comme non binaire, intersexe, transgenre, non genré et où certains expriment : « Je suis un garçon, mais mon état civil dit je suis fille », ou encore « J’ai changé de prénom, je suis Jean, mes parents m’ont nommé Jeanne ».

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L’acquisition de la langue des signes française par l’enfant sourd en Suisse romande : l’investissement parental, son impact et ses limites

Article de Emmanuel Gaillard, Charles Gaucher

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 117-134.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Surdité, Enfant, Scolarisation, Parents, Milieu ordinaire, Relation familiale, Bilinguisme, Groupe de référence, Communauté, Culture, Identité, Projet éducatif, Suisse romande

Depuis les années 2000, la plupart des enfants sourds de Suisse romande sont scolarisés en classe ordinaire sans langue des signes. Malgré ce contexte, certains parents s’engagent pour accorder une place à la langue des signes française dans le projet éducatif de leur enfant sourd. Cet article propose d’une part de se pencher sur l’impact et sur les limites de l’apprentissage parental et de l’usage familial de la langue des signes française et, d’autre part, d’explorer les freins à la création par les parents de liens entre l’enfant et la communauté sourde. Se fondant sur les résultats d’une recherche qualitative plus large, cet article s’intéresse notamment aux questionnements identitaires suscités chez les parents par les langues signées et la communauté sourde.

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Redéfinir le rapport surdité-handicap à travers l’institution de la famille : parcours et discours de personnes sourdes et de parents d’enfants sourds face aux normes

Article de Pauline Rannou

Paru dans la revue La Nouvelle revue - Education et société inclusive, vol. 2023/2, n° 96, juillet-septembre 2023, pp. 27-38.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Surdité, Culture, Enfant, Identité, Prise en charge, Parents, Institution, Approche historique, Milieu ordinaire, Norme, Évolution, Langage, Communication

Dans cet article, nous proposons d’explorer, à travers leurs témoignages, des expériences de parents entendants d’enfants sourds face aux multiples normes et discours de la norme auxquels ils ont pu être confrontés. Normes médicales d’un côté, conjuguant certaines valeurs autour de la langue, la communication et la culture, et normes sourdes d’un autre côté, qui exposent et imposent parfois aussi des visions de ce que doit être la communication, l’éducation, la langue et la culture. Pour des parents d’un enfant sourd, à la fois extérieurs aux normes médicales et aux normes sourdes, il apparaît parfois difficile de ne pas se sentir dépossédés de certains choix ou obligés de choisir une option (de communication, de soin, de culture, d’éducation, de langues) contre une autre. Parfois pris en étau entre des normes médicales (détenant un certain pouvoir d’attribution de valeurs) et des normes liées à la culture sourde (issue de l’oppression et de la résistance à une prescription historique de normalisation), certains parents mettent en avant des difficultés à être au centre de luttes de pouvoir qui les dépassent parfois et pourtant les concernent au plus haut point dans leur rôle de parents.

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Adolescents déficients intellectuels et art-thérapie : élaboration d’un dispositif et évaluation par la méthode d’analyse phénoméno-structurale

Article de Laura Martin Excoffier, Lony Schiltz, Jean Luc Sudres

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 564-567, mai-août 2023, pp. 111-126.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Handicap mental, Art-thérapie, IMP, Étude de cas, Aptitude, Identité, WISC, Rorschach (Test de)

De nombreuses études mettent en exergue l’impact de l’art-thérapie chez les adolescents. Toutefois, peu de travaux en démontrent l’intérêt dans la prise en charge spécifique du déficit intellectuel en s’étayant sur une démarche évaluative clinique.
Il s’agit ici d’évaluer l’impact d’un atelier d’art-thérapie proposé à des adolescents d’un IMP (Institut Médico-Pédagogique). L’échantillon est composé de 8 adolescents déficients intellectuels qui bénéficient d’une prise en charge en atelier d’art-thérapie (programme de 8 séances standardisées) étayé sur une approche phénoméno-structurale. Une évaluation en test/retest est réalisée par deux tests projectifs complémentaires : l’AT9 et le Rorschach.
Il apparaît une amélioration de la gestion du temps et de la capacité à se projeter, de la structuration de la personnalité, de l’accroche à la réalité et de l’assise narcissique, ainsi que du contrôle émotionnel, notamment dans la gestion des relations interpersonnelles. Le recours à un cas clinique vient illustrer ces apports.
L’art-thérapie permet d’améliorer le vécu des périodes de ruptures et/ou de transitions existentielles des adolescents déficients intellectuels.

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Des projets alternatifs pour promouvoir le pouvoir d’agir des adultes en situation de handicap

Article de Richard Martin

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 564-567, mai-août 2023, pp. 85-96.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Stigmatisation, Identité, Représentation sociale, Participation, Usager, Émancipation, Autonomie, Empowerment, Adulte, Accompagnement, Projet, Accompagnant éducatif et social

À quoi faisons-nous référence lorsque nous parlons de « comportements problèmes » et plus globalement de « handicap », de « déficients intellectuels », parfois encore de « troubles du comportement » ? Il est rare que ces façons de nommer les personnes accompagnées dans les ESMS soient remises en question ou fassent l’objet d’une réflexion in situ. Seules les personnes concernées manifestent de fortes réticences à être nommées en lien avec un aspect, une particularité de naissance.
Un certain nombre de clichés que nous véhiculons au travers des mots que nous employons procèdent encore fréquemment de réductions identitaires des personnes et peuvent favoriser des pratiques d’accompagnement stéréotypées. Ces stigmates peuvent révéler des pratiques qui font référence à des pédagogies orthodisciplinaires, centrées sur l’aspect lésionnel du handicap et font peu de place à l’intelligence des sujets concernés et à leur pouvoir d’agir.

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De la maladie mentale au trouble psychique : regarde ce que tu racontes et raconte ce que tu regardes…

Article de Gilles Brandibas, Erica Estevan

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 564-567, mai-août 2023, pp. 65-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychisme, Trouble de la personnalité, Trouble du comportement, Pathologie, Norme sociale, Statistiques, Diagnostic, Identité, Besoin, Compétence, Reconnaissance, Autonomie, DSM-V

De la folie aux maladies mentales, nous sommes passés dernièrement, aux troubles psychiques et comportements problèmes, avec en filigrane, toujours cette idée d’un individu fou, en souffrance et considéré le plus souvent, comme « un objet de soin ».
Dans cet article, nous proposons de revenir sur la notion de normalité, pour voyager à travers les mots qui déclinent les frontières, entre ce qui paraît « normal » et relèverait « d’un pathos ». Nous proposons d’interroger le risque qu’il y aurait à pathologiser les comportements, ce qui ouvre la voie à l’importance de la rencontre, par le biais de la narration, oubliée au profit de l’usage exclusif des catégorisations qui revêtent de fait, un caractère stigmatisant. Tout en considérant ceux qui vivent de véritables « nuits noires de l’âme », nous plaidons pour une pratique prudente de la psychopathologie et la reconnaissance d’une neuro-psycho diversité qui considère la singularité de tous les êtres, prend en compte leur vie psychique, leur inconscient, leurs désirs, leur rapport au monde… peu importe leur situation.

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Comportement problème ou désir de reconnaissance ?

Article de Lucas Bemben

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 564-567, mai-août 2023, pp. 9-24.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Établissement social et médicosocial, Handicap psychique, Comportement, Accompagnement, Reconnaissance, Interaction, Conscience, Identité

Au sein des établissements du secteur médico-social, la question du handicap psychique semble actuellement prendre une importance renouvelée. En raison d’un contexte socio-institutionnel très dégradé dans le champ du sanitaire, les EMS dédiés à l’accompagnement des adultes sont en effet amenés à accompagner de plus en plus de personnes aux prises avec ce type de problématique, parfois en lieu et place d’institutions ne pouvant plus garantir l’hospitalité psychiatrique traditionnelle.

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Familles homoparentales adoptives en Europe : défis parentaux et construction identitaire des enfants

Article de Roberto Messina

Paru dans la revue La Revue internationale de l'éducation familiale, n° 51, 2023/1, pp. 167-202.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Homoparentalité, Enfant, Intégration, Identité, Lien social, Belgique, France, Espagne

L’adoption homoparentale est légale dans plusieurs pays européens. Pourtant, l’expérience de vie de ces nouvelles familles reste peu explorée dans la littérature scientifique. Cette recherche a pour objectif d’analyser les expériences de la première génération de familles adoptives homoparentales résidant en Europe. Nous avons donné la parole à 62 parents adoptifs (gays, lesbiennes) et à 44 enfants adoptés (entre 3 et 18 ans) vivant en Belgique, en France et en Espagne. Avec chaque famille, nous avons conduit des entretiens semi-structurés, qui ont été retranscrits et analysés selon une approche qualitative inductive. Le présent article porte sur l’analyse de deux aspects : les défis rencontrés par les homoparents et le questionnement identitaire vécu par les enfants au sein de ces familles. Le tableau qui ressort des résultats est clair : si l’égalité de ces familles est inscrite dans la loi, de nombreux défis et barrières institutionnelles continuent à affecter leurs expériences de vie, tant pendant le parcours d’adoption qu’au quotidien. L’ensemble de ces résultats ouvre des réflexions quant à l’impact du « stress minoritaire » sur la vie de ces nouvelles familles et permet de lancer des pistes pour faciliter leur intégration dans notre société.

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En quoi l’amour est-il nécessaire au fait de se rétablir d’une psychose ?

Article de Larry Davidson

Paru dans la revue Vie sociale, n° 39, janvier 2023, pp. 115-128.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Rétablissement, Amour, Individu, Soi, Psychose, Identité, Relation soignant-soigné

Parmi les différentes façons dont la clinique orientée rétablissement a été caractérisée en écart aux soins psychiatriques traditionnels, la question des soins « centrés sur la personne » est essentielle. Cet article en explore les implications profondes concernant la transformation de la pratique psychiatrique. Pour être considérés comme « centrés sur la personne », les soins doivent s’intéresser d’abord à la personne plutôt qu’à ses symptômes ou à son diagnostic. En plus du respect de l’autonomie de la personne, nous suggérons que les soins « centrés sur la personne » exigent également de repenser la position thérapeutique traditionnelle de neutralité en faveur d’une position plus engagée et compatissante qui relève de la vaste rubrique de l’« amour ». Nous affirmons que plusieurs formes d’amour sont requises pour faire face à la nature de la menace que représente la psychose pour le sentiment d’identité de la personne. En accord avec les traditions philosophiques et spirituelles occidentales et orientales, nous suggérons que la reconnaissance et la restauration de la « personnalité » d’une personne sont fondamentalement un acte d’amour. Nous distinguons ensuite quatre formes différentes d’amour non romantique – Karuna, Agape, Philia et Thelema. Chacune est décrite dans ses capacités réparatrices permettant à la personne de reconstruire un sens de soi et une vie autodéterminée et significative dans la communauté de ses pairs.

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Jeanne d’Arc, une adolescente comme les autres ?

Article de Steve Vilhem, Marie Rose Moro

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXV, n° 2, juillet-décembre 2022, pp. 59-75.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Adolescent, Approche historique, Psychiatrie, Folie, Hystérie, Schizophrénie, Épilepsie, Anorexie, Trouble de la personnalité, Identité, Crise, Jeanne d'Arc

Jeanne d’Arc (1412-1431) est l’une des figures les plus emblématiques de l’histoire de France. Refusant le destin qui lui était assigné – mariage et maternité – elle quitte sa famille pour l’armée, délivrant Orléans à l’âge de 17 ans avant d’être capturée puis brûlée vive deux années plus tard. Objet de fascination, la trajectoire unique de cette adolescente a suscité maintes interrogations de la part des médecins qui se sont intéressés à sa vie et aux évènements qui l’ont ponctuée. Dans ce travail, nous proposons de retracer l’ensemble des rétro-diagnostics attribués à Jeanne d’Arc depuis le XIXe siècle. Loin de vouloir nous astreindre à un exercice similaire de pathologisation du personnage, nous souhaitons, à l’aune des éléments biographiques et des diagnostics évoqués, proposer d’imaginer Jeanne d’Arc sous les traits d’une adolescente comme les autres.

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