PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 510-511, novembre-décembre 2018, pp. 133-149.
Mots clés : Travail social : Établissements, Équipe, Régulation sociale, Relation professionnelle, Psychosociologie, Loi, Symbolique, Langage, Discours, Communication, Communication paradoxale, Perversion, Déni, Management, Établissement social et médicosocial
A partir de diverses expériences de régulation dans différentes structures, nous analysons ce phénomène que nous nommons "intoxication règlementaire" en en dégageant les principaux traits saillants : fétichisation de certains mots ou dispositifs, développement de conduites perverses et impossibilité de faire face à l'acte manquant...
Paru dans la revue Dialogue, n° 222, décembre 2018, pp. 93-106.
Mots clés : Enfance-Famille, Procréation médicalement assistée, Don d'ovule, Désir d'enfant, Bioéthique, Embryon, Loi, Stérilité, Femme, Décision
Dans cet articles les auteures, sociologues, s'intéressent aux parcours et aux motivations des personnes infertiles qui se rendent à l'étranger pour recourir à un double don de gamètes, c'est-à-dire un don de sperme d'un côté, un don d'ovocytes de l'autre. Qu'il s'agisse de couples ou de femmes seules, le double don de gamètes est une pratique interdite en France depuis les lois de bioéthique de 1994. Seul le don d'embryon est autorisé, mais pour les couples hétérosexuels stériles. Pour explorer la question du choix entre double don et d'on d'embryon, les auteures ont mené des entretiens semi-directifs avec onze femmes dont trois étaient en couple hétérosexuel. Dans la grande majorité, leur préférence penche nettement du côté du double don. Cet article met en lumière et analyse les raisons de ce choix.
Article de Geneviève Duché, Marie Hélène Franjou, Hélène de Rugy
Paru dans la revue Forum, n° 155, septembre 2018, pp. 43-53.
Mots clés : Justice-Délinquance, Prostitution, Trafic d'être humain, Violence, Femme, Accompagnement, Politique, Loi, Sanction pénale, Égalité, Étranger, Proxénétisme, Responsabilité pénale
La prostitution et la traite des êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle, son corollaire, sont incluses dans les violences faites à l'encontre des femmes depuis 2011. En 2016, après de nombreux débats, l'abolitionnisme français a été complété par une loi de "renforcement de la lutte contre le système prostitutionnel et de l'accompagnement des personnes prostituées". Celle-ci met en place une politique publique globale qui s'appuie sur plusieurs types d'actions. La loi dépénalise les victimes et responsabilise les auteurs de violence, les clients de la prostitution ; elle prévoit aussi d'accroître les moyens d'accompagnement vers la sortie de la prostitution notamment celle des personnes étrangères soumises à la traite. Cet article propose une analyse des fondements et du contenu de la loi ainsi qu'une première évaluation de son application.
En Espagne, en 2004 la loi organique dite « des mesures de protection intégrale contre la violence de genre » (LOIVG) est votée. Cet article, basé sur une enquête qualitative dans l’espace judiciaire créé par cette loi, explore comment sa mise en œuvre, dans ses dimensions spectaculaires et dans ses dimensions les plus banales et ordinaires, contribue à la production d’un nouveau personnage sur la scène sociale espagnole, celui de la « femme-victime ». Cette recherche s’inscrit dans un cadre plus vaste, qui s’intéresse aux mouvements récents de transformation de l’espace social des victimes en Espagne. Un espace traversé aujourd’hui par un double mouvement : il inclut toujours plus de sujets, et il s’administre et se normalise toujours plus.
"L'isolement et la contention sont des pratiques de dernier recours." Cette injonction du législateur reste une notion floue pour des soignants qui parfois "n'ont pas le choix". Le dernier recours, c'est n'utiliser ces mesures que quand une relation d'apaisement empathique a échoué, quand un traitement médicamenteux adapté n'a pas été accepté ou n'a pas apaisé le patient, quand les techniques de désescalade n'ont pas eu de résultat et quand une analyse clinique laisse penser que ces pratiques sont proportionnées à la gravité des troubles et aux risques encourus.
Article de Akim BOUDAOUD, Bruno PY, Judith ARREGER, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 78, avril 2015, 88 p..
Mots clés : Sexualité, Handicap, Droit, Loi, Accompagnement, Désir, Libido, Relation, Affectivité, Établissement social et médicosocial, Groupe de parole, Épanouissement, Plaisir, Adolescent, Témoignage, Droits des usagers, Famille, Travailleur social
Numéro basé sur le colloque du 24 novembre 2014 à Audincourt. La sexualité des personnes en situation de handicap, même si elle n'est plus aussi taboue aujourd'hui, soulève néanmoins de nombreuses questions pour les directeurs, professionnels, familles et les personnes concernées elles-mêmes. Ce numéro propose une sélection d'articles, d'extraits d'interventions, des témoignages, des contributions régionales...