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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Inégalités socio-économiques et conceptions subjectives du bien-vieillir : résultats d’une enquête quantitative

Article de Bénédicte Apouey

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 13-40.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Bien-être, Vieillissement, Classe sociale, Inégalité, Enquête, Conditions de vie, Catégorie socioprofessionnelle

Cet article s’intéresse aux conceptions subjectives du « bien-vieillir » chez les plus de 40 ans en France. Nous tentons de mettre au jour les facteurs explicatifs de ces conceptions, en prêtant une attention particulière au rôle du statut socio-économique. Pour cela, nous analysons des données issues d’une enquête quantitative originale menée en 2016 auprès d’environ 1730 adhérents d’une mutuelle. Dans l’ensemble, bien vieillir signifie surtout être satisfait de sa santé, de sa situation financière, de sa vie familiale et de son couple. Les conditions d’existence ont un retentissement sur les conceptions du bien-vieillir. En effet, dans les milieux plus favorisés, bien vieillir est plus souvent synonyme de bonne santé, de sociabilité et de projets, tandis que dans les milieux plus défavorisés, l’accent est davantage porté sur la satisfaction vis-à-vis du logement et de son environnement, ce qui pourrait renvoyer à des conditions d’habitat plus souvent insatisfaisantes et au « choix du nécessaire ».

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Les Québécois-e-s d’origine maghrébine de Montréal face à leur retraite : maktoub et planification

Article de Selma Tannouche Bennani

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 121-142.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail-Emploi, Travailleur immigré, Parcours professionnel, Préparation à la retraite, Insertion professionnelle, Enquête, Typologie, Maghreb, Montréal

Quatre-vingts pour cent des Maghrébins vivant au Canada sont établis à Montréal. Arrivés progressivement dans la province du Québec à partir des années 1990, les Maghrébins de Montréal sont pour la plupart venus en tant que travailleurs qualifiés et ont suivi un parcours professionnel long et difficile. Leur insertion professionnelle sur le marché du travail québécois les a souvent menés vers la voie de la déqualification alors qu’ils ont été sélectionnés principalement en fonction de leurs diplômes et de leur expérience professionnelle. Les obstacles à leur insertion professionnelle sont nombreux, comme la non-reconnaissance de leurs diplômes, la méconnaissance de l’anglais et l’absence de réseaux professionnels à leur arrivée. Les premières cohortes de Maghrébins immigrés arrivent progressivement à la retraite, période qu’il est de plus en plus nécessaire de planifier dans le but d’éviter que ne se développent des problèmes majeurs dans le futur. Cet article cherche à comprendre l’influence des trajectoires en emploi des Maghrébins de Montréal sur leurs comportements pour planifier leur retraite. Les résultats présentés ici découlent d’une enquête de terrain réalisée durant l’année 2016 au cours de laquelle 22 récits de vie et deux groupes de discussion ont été effectués auprès de Marocains, Algériens et Tunisiens âgés de plus de 50 ans et vivant à Montréal. De cette étude est ressortie une typologie de ces « planificateurs » en fonction des différents parcours professionnels. Ils se répartissent entre financiers, « galériens », permanents et autonomes.

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Vieillissement et inégalités sociales : le cas du Brésil

Article de Rita Grin Debert, Nadya Araujo Guimaraes, Helena Hirata

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 97-120.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail-Emploi, Vieillissement, Inégalité, Politique sociale, Travailleur âgé, Dépendance, Brésil

Le Brésil, pays marqué par des profondes inégalités sociales, subit actuellement une transition démographique accélérée entraînant un vieillissement de sa population. L’émergence de nouvelles inégalités constitue une première facette du phénomène. Les personnes âgées, en particulier les plus pauvres, jouent un rôle important dans l'apport d'un revenu à leur famille ; cela découle à la fois de leur participation au marché du travail et de l'importance des droits en matière d'emploi qui ont été récemment introduits en leur faveur. Par ailleurs, on constate que la demande de care envers les personnes âgées dépendantes se développe depuis que le nombre de femmes en emploi augmente. Les réseaux d’entraide familiaux et de voisinage restent cependant très actifs parmi les catégories sociales les plus modestes.
La seconde facette concerne les politiques publiques. Même si le pays compte un grand nombre de propositions, lois, ordonnances et mesures, telles que le Statut des personnes âgées (Estatuto do Idoso), la Politique nationale des personnes âgées (Política Nacional do Idoso – PNI), les commissariats de police pour la protection aux personnes âgées, etc., les disparités persistent. Lorsqu’elles sont appliquées, ces mesures bénéficient surtout aux personnes âgées autonomes, les politiques pour les personnes dépendantes restant toujours à un niveau très local. Le résultat constitue donc un véritable paradoxe : les conquêtes les plus en phase avec les directives internationales concernant le vieillissement finissent par accentuer les inégalités sociales.

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Fin de carrière et vieillesse : deux facettes d’un même risque ? Une analyse du cas suisse

Article de Marion Repetti, Christopher Phillipson

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 41-68.

Mots clés : Travail-Emploi, Vieillissement, Travailleur âgé, Chômage, Politique sociale, Politique de l'emploi, Pauvreté, Risque, Suisse

En Suisse, les risques de fin de carrière et vieillesse sont généralement traités politiquement comme deux problématiques distinctes, l’une relevant des politiques de l’emploi, l’autre de celles de la vieillesse. Cette séparation résulte de la genèse de la politique vieillesse en Suisse. En établissant l’âge d’accès à la rente de vieillesse à 65 ans, les responsables politiques ont renoncé à couvrir le risque d’appauvrissement des travailleurs dits « âgés » mais qui n’ont pas encore atteint 65 ans. Pourtant, ces deux problématiques relèvent d’un même « risque vieillissement », soit le fait que le taux de chômage de longue durée augmente au-delà de 45 à 50 ans dans l’économie industrielle, de manière plus ou moins marquée en fonction du contexte économique. À partir de l’étude de la genèse de la politique vieillesse en Suisse, cet article met en lumière le processus de construction de la distinction entre les risques fin de carrière et les risques vieillesse, sur laquelle repose l’organisation de la protection sociale. Ses résultats interrogent l’idée selon laquelle le risque fin de carrière résulterait de l’inadéquation des compétences des travailleurs âgés au marché de l’emploi. Ils montrent au contraire le rôle que joue l’articulation entre l’organisation de la politique sociale et celle du marché de l’emploi dans la production de ce risque. Par cette mise en lumière, les auteurs souhaitent alimenter les réflexions quant à l’avenir de la protection sociale en repensant notamment les rapports entre risque pauvreté, marché de l’emploi et vieillissement.

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Pensions de réversion : des changements de société à prendre en compte

Article de Isabelle Bridenne

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 1, n° 83, 2020, 212 p..

Mots clés : Travail-Emploi, Pension de retraite, Parcours professionnel, Pension de réversion, Veuvage, Démographie, Femme, Politique des revenus, Solidarité, Niveau de vie, Régime matrimonial, Évolution, France, Finlande, Grèce

La pension de réversion n’est pas qu’une pension accordée en grande majorité à des veuves âgées ayant peu de ressources ; la réversion, c’est aussi le résultat de parcours professionnels, conjugaux, patrimoniaux et c’est, par-dessus tout, le reflet d’une certaine représentation de la société.
Ce nouveau numéro de Retraite et société nous rappelle l’importance de ce dispositif dans la France d’aujourd’hui mais aussi les ambiguïtés qu’il produit avec une juxtaposition de logiques disparates selon les différents régimes, parfois difficiles à justifier. En outre, les transformations structurelles et démographiques qui ont lieu depuis quelques années bousculent nos systèmes tels qu’ils avaient été pensés et conçus en d’autres temps. Les auteurs de ce dossier, à travers leurs contributions, nous proposent de simuler le prolongement de ces transformations et d’observer les incidences possibles sur la pension de réversion. Ils s’interrogent également sur les évolutions possibles de cette pension dans un contexte de discussions autour d’un régime de retraite universel en points. Et dans une perspective plus européenne, ils nous offrent une lecture approfondie des expériences grecque et finlandaise.

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Exclusion sociale des personnes âgées : dynamiques du parcours de vie et désavantages multidimensionnels. Volume II

Article de Sabrina Aouici, Dominique Argoud, Claudine Attias Donfut, et al.et al.

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 82, 2019, 166 p..

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Lien social-Précarité, Personne âgée, Vieillissement, Exclusion sociale, Inégalité, Lien social, Pauvreté, Précarité, Isolement, Alimentation, Sociabilité, Niveau de vie, Minimum vieillesse, Retraite, Allemagne, France, Europe

Le second volume du numéro consacré à l’exclusion sociale des personnes âgées est tout aussi ouvert que le précédent aux collaborations internationales. À l’heure où se clôturent devant la Commission européenne les quatre années du programme de recherche intitulé Réduire l’exclusion sociale des personnes âgées (ROSEnet), cet opus aborde principalement la question de la solitude et de l’isolement dans la vieillesse en s’intéressant à ses causes possibles ou probables comme la précarité, ainsi qu’à son évolution dans le temps. Il évoque aussi les difficultés que rencontrent outre-Rhin certaines personnes âgées dans la participation sociale et la prise en charge sanitaire, des facteurs susceptibles de renforcer leur isolement. Autre écueil pouvant mener la personne âgée à s’isoler : la dénutrition, sujet du dernier article de la partie scientifique.
Le concept d’exclusion sociale est complexe mais il se révèle très pertinent dans son application à la problématique du vieillissement. C’est pourquoi il est si important aujourd’hui d’envisager quels pourraient être les leviers pour le combattre et y remédier, à l’échelle de l’Europe.

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Exclusion sociale des personnes âgées : dynamiques du parcours de vie et désavantages multidimensionnels. Volume I

Article de Michal Myck, Mateusz Najsztub, Monika Oczkowska, et al.et al.

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 1, n° 81, 2019, 186 p..

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Lien social-Précarité, Personne âgée, Vieillissement, Exclusion sociale, Revenu, Statut social, Santé, Accès aux soins, Qualité de la vie, Pauvreté, Inégalité, Précarité, Lien social, Urbanisme, Parcours professionnel, Italie, Grèce, Suède, Belgique

Ce premier volume de notre numéro consacré à l’exclusion sociale des personnes âgées a été pensé avec les membres du réseau de Coopération européenne en science et technologie (COST), alors que se mettait en place l’actuel programme intitulé Réduire l’exclusion sociale des personnes âgées (ROSEnet). Parmi ce vaste réseau de chercheurs et d’acteurs politiques, certains nous ont fait l’honneur de leur participation. À ce titre, ce numéro se veut résolument européen, avec des contributions d’auteurs et autrices français mais également anglais, italiens, grecs, suédois, suisse, allemand, belges, etc. Ce volume est également pluridisciplinaire. Il convoque aussi bien la sociologie et l’économie que la géographie et l’anthropologie, chacune de ces disciplines offrant une perspective différente au problème de l’exclusion. La plupart des textes évoquent avec force témoignages les parcours de vie de ces personnes en situation d’exclusion à l’âge de la vieillesse, qui s’articulent souvent avec des désavantages cumulés tout au long de l’existence. D’autres s’intéressent plus spécifiquement à la santé ou au chômage en fin de carrière, avec pour facteur commun la faiblesse des revenus qui conditionne souvent un niveau socio-économique peu favorable à l’inclusion.

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La question de l'interdépendance au cours du vieillissement : enjeux et conséquences aux niveaux familial et sociétal

Article de Valérie Bergua, Hélène Amieva, Céline Meillon, et al.

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 80, n° 2, 2018, pp. 151-167.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Dépendance, Solidarité, Intergénérationnel, Aidant familial

Dans le questionnement actuel sur l’allongement de la vie, il devient urgent de considérer et même de repenser les manières de vivre ensemble, notamment au niveau des solidarités intergénérationnelles. Quel sens donner aux différents âges de la vie dans le processus complexe du grandir/vieillir et aux perceptions que nous en avons ? À partir d’un questionnement relatif à la gestion des interdépendances, en lien avec les représentations que chaque âge a de l’autonomie, cette étude s’intéresse à la façon dont différents groupes d’âge, de 18 à 98 ans, se positionnent par rapport à la nécessité des liens d’interdépendance. Une enquête exploratoire a été menée au cours de l’année 2015-2016 auprès de 610 personnes issues de la population générale. L’exploitation des résultats via des modèles de régression linéaire a permis d’identifier différentes variables associées à la perception du degré d’interdépendance. Les personnes qui se sentent le plus concernées par cette question apparaissent plus âgées, de sexe masculin, et préoccupées par une situation de dépendance, en particulier lorsque celle-ci touche ou pourrait toucher l’un de leurs parents âgés. Ces résultats sont discutés par rapport à la question de l’autonomie mais aussi de l’« aidance », deux problématiques importantes à développer dans un monde où tout porte à rester autonome le plus longtemps possible. Les conséquences de ce travail pourraient être développées afin d’alimenter la discussion sur les choix à venir des politiques publiques relatives à la protection sociale.

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Le bien-vieillir et les immigrés en Seine-Saint-Denis : les pistes d'une enquête

Article de Gloria Frisone, Marie France Couilliot

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 80, 2018, pp. 35-55.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Immigration-Interculturalité, Prévention sanitaire, Vieillissement, Personne âgée, Immigré, Dépendance, Inégalité, Accès aux soins, Seine Saint Denis

Le Plan national de prévention de la perte d’autonomie, élaboré dans le cadre des politiques du « bien-vieillir », souligne l’importance des inégalités sociales face à la perte d’autonomie. L’objectif de cet article est de questionner l’accès des immigrés à la prévention face au vieillissement. Pour cela, une étude a été menée dans deux villes de Seine-Saint-Denis ayant porté une attention particulière aux immigrés âgés dans leurs contrats locaux de santé. Les politiques de prévention ciblée mises en œuvre et les actions menées par les professionnels du domaine sanitaire et social sont analysées, comme le sont aussi les représentations et perceptions des immigrés eux-mêmes face au vieillissement. Notre recherche associe une approche de santé publique à une approche anthropologique. L’enquête repose sur des entretiens auprès de différents professionnels du social et de la santé, ainsi qu’auprès d’immigrés âgés. Si l’on constate une mobilisation certaine de différents acteurs, politiques et professionnels, et un souci d’adaptation des actions, les objectifs ne sont que partiellement atteints. L’analyse souligne les limites des actions de prévention, tant du côté des dispositifs que du public concerné. Elle dégage aussi des pistes pouvant en faciliter l’accès. Dans le contexte de grande fragilité des immigrés âgés, les dispositifs de prévention de la perte d’autonomie existants nécessitent une réflexion approfondie et une adaptation.

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Vieillissement et migration : les salariées immigrées dans le secteur du care en Espagne

Article de Paloma Moré

Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 80, 2018, pp. 13-80.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Immigration-Interculturalité, Care, Travailleur social, Femme, Migration, Travailleur immigré, Retraite, Vieillissement, Espagne

L’Espagne se trouve dans une situation de vieillissement progressif de sa population. Elle doit par conséquent faire face à une demande croissante d’accompagnement et de soins chez les personnes âgées. Depuis les années 1990, ce secteur emploie une main-d’œuvre majoritairement féminine et immigrée, notamment issue des pays d’Amérique latine. Puisque certaines de ces femmes se trouvent actuellement proches de l’âge de la retraite, cet article analyse la façon dont elles envisagent leur avenir, certaines en tant que personnes âgées en terre d’immigration, d’autres souhaitant plutôt retourner dans leur pays d’origine. À partir d’une méthodologie qualitative, cet article explore dans une première partie l’influence du travail salarié sur le vieillissement et la santé des femmes équatoriennes qui travaillent auprès des personnes âgées à Madrid. Il aborde ensuite l’évolution des projets migratoires qu’elles forment dans la perspective de leur propre vieillesse. Enfin, il analyse l’accès à la retraite de ces femmes, dans le contexte de leurs trajectoires migratoires et de leurs parcours de travail dans le secteur du care.

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