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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 11 à 19 sur un total de 19

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Supporter le travail ?

Article de Christian Laval

Paru dans la revue Les Cahiers de Rhizome, n° 67, avril 2018, 101 p..

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Travail, Conditions de travail, Usure professionnelle, Pratique professionnelle, Empowerment, Management, Identité professionnelle

Supporter le travail de la relation ?
Va te faire soigner !
L’hôpital psychiatrique à l'ombre de la nouvelle gestion publique
La clinique à l'épreuve du travail. Réflexion d'une jeune psychologue clinicienne
Soigner à l'Unité pour Malades Difficiles
Rendre visible le travail invisible ? Prendre soin du travail pour travailler le "prendre soin"
Évolution du travail à l'Assurance maladie. Quand le recours à la nouvelle gestion publique redéfinit l'identité professionnelle des guichetiers
Du travail à l'activité: l'expérimentation du modèle de rotation dans un projet de ferme d'accueil
Travailler quand on est détenu : un support pour mieux vivre la détention ?
Santé mentale : l'incertitude comme principe du travail interinsitutionnel
Les épreuves de professionnalité, entre auto-mandat et délibération collective. L'exemple du travail social
Une expérimentation sociale en clinique de l'activité
Évaporation de la responsabilité collective et dispositifs d'étayage

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Parole(s) et savoir(s) des personnes directement concernées : l’exemple du programme expérimental « Un chez-soi d’abord »

Article de Christian Laval

Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 73-84.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Lien social-Précarité, Santé mentale, SDF, Logement, Savoir, Expérience, Parole, Vulnérabilité, Empowerment, Rétablissement, Un chez soi d'abord

Le contexte expérimental du « Chez-soi d’abord » démultiplié par l’option « rétablissement » a été au carrefour de confrontation de différents savoirs (scientifiques, professionnels, expérientiels). L’évaluation de ce programme expérimental montre que les personnes directement concernées par un parcours de rue et des troubles mentaux sévères ne dissocient pas leurs vécus ayant trait à des situations vulnérables de ceux qui se caractériseraient par des capacités d’agir. En mettant particulièrement la focale sur la parole et sur les savoirs de ces personnes, comment la recherche, immergée dans cet environnement de savoirs multiples, peut-elle se situer ? La perspective ici tenue converge vers le fait que la voix des gens enquêtés est insubstituable en ce qui concerne notamment les choses qui comptent le plus pour elles (entendre des voix, « faire avec » une agoraphobie, traverser des épisodes anxieux ou dépressifs, avoir des ennuis administratifs, solder ses dettes avec la justice, etc.) et la manière dont elles font face à ces épreuves et trouvent les moyens de les dépasser ou sont en partie défaites par elles. In fine, notre posture de recherche a consisté à mieux comprendre comment la parole et les savoirs des personnes concernées rendent visible et documentent une situation de « relance personnelle » où vulnérabilité(s) et capabilité(s) sont inextricablement entrelacées.

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Cliniques et migration

Article de Christian Laval

Paru dans la revue Les Cahiers de Rhizome, n° 63, mars 2017, 98 p..

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Santé mentale-Souffrance psychique, Migration, Soin, Précarité, Exil, Grossesse, Traumatisme, Identité culturelle, Exclusion sociale

« Il s’agit de quoi ? Il s’agit de les soigner du fait qu’un pays leur refuse des papiers ? Ils auraient des papiers, ils n’auraient pas besoin d’antidépresseur ! Est-ce que je dois soigner les atteintes à la dignité humaine faites par un État dans lequel ils se sont retrouvés ? C’est aussi ce qui fait dire aux professionnels de temps en temps, et pas seulement de manière défensive : “c’est pas notre boulot !” »
Ces mots, ceux d’un soignant en santé mentale, expriment son indignation face aux incohérences d’un système défaillant, et questionnent le sens de la clinique pour les demandeurs d’asile et déboutés.
En 2005, les Cahiers de Rhizome intitulés Demandeurs d’asile, un engagement clinique et citoyen restituaient la recherche portée par l’Orspere sur la santé mentale des demandeurs d’asile. Ce travail de recherche a abouti, grâce à un financement des tutelles régionales de santé, à la création du Réseau Samdarra, en 2007. Dix ans après, les problématiques migratoires renouvellent les questionnements concernant la santé mentale des « migrants précaires », sans que cela n’aboutisse pour autant à la création de dispositif spécifique. Les politiques migratoires, loin de favoriser l’accès au soin, participent au contraire à la vulnérabilisation du public migrant, ce qui accentue l’embarras des praticiens dans leurs pratiques professionnelles.

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Apprendre le rétablissement

Article de Christian Laval, Lise Demailly, Nicolas Franck, Elodie Gilliotet al.

Paru dans la revue Rhizome, n° 65-66, décembre 2017, 39 p..

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Psychothérapie, GEM, Psychanalyse, Guérison, Cognition, Pair aidant

En moins de cinq années, l’idée de rétablissement s’est répandue avec une rapidité qui interroge la solidité de l’armature conceptuelle de la psychiatrie française. Sans reprendre la genèse anglo-saxonne et les particularités contextuelles de ce « succès», maintes fois évoquées dans différents articles de ce Rhizome, nous nous attacherons ici à mieux comprendre quel sens attribuer à cette« importation », alors qu’elle est encore partiellement marginale dans la vie du « secteur ». Son attractivité actuelle, mobilisant quasi tous les acteurs présents dans le champ de la santé mentale(soignants, intervenants sociaux, personnes concernées, familles, chercheurs, médias...) doit être restituée au sein d’une famille de concepts en voie de globalisation, ayant pour finalité commune d’articuler cure et care, autonomie et dépendance, vulnérabilité et capacités. Potentiellement vulnérable, tout individu serait/devrait être susceptible de se ressaisir, disposant toujours de potentialités sur lesquelles s’appuyer pour... se rétablir : telles sont les nouvelles règles du jeu social. La fortune du concept d’empowerment, lui aussi issu de l’aire culturelle anglo-saxonne est un précédent à méditer. Ses différents usages sociaux montrent les ambiguïtés morales et poli-tiques de sa diffusion à travers le monde. Certes, son implantation dans le paysage français, au plus fort de la mobilisation d’Act Up en 1990, le positionne dans la filiation des luttes des noirs américains, mais différents travaux montrent aussi le succès de ce terme dans les sphères de management de type néo-libéral.

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Usage(r)s de drogues

Article de Nicolas Chambon, Christian Laval

Paru dans la revue Rhizome, n° 62, décembre 2016, 19 p..

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Drogue, Soin, Prison, Adolescent, Accompagnement, Souffrance psychique, Risque, Éthique

Toxicomanes ? Drogués ? Usagers de drogues ? Consommateurs de produits psychoactifs ? Si cette dernière terminologie apparaît être la moins stigmatisante et la plus adéquate, l’entrée choisie -pour ce Rhizome- de l’usage et des usagers permet d’appréhender leur multiplicité, ainsi que la pluralité des problématiques induites au-delà de l’addiction pathologique. Patrick Pharo précise d’ailleurs dans ce numéro pourquoi les troubles liés à une substance et les troubles addictifs ont été confondus, et nous invite à distinguer les deux.

Ce Rhizome est publié dans un contexte où le bienfondé de la judiciarisation de la consommation est discuté. Deux contributions documentent les enjeux de la définition de ce qui est légal ou non. De manière schématique, certaines substances ont des propriétés pharmacologiques et sont légales et contrôlées, tandis que d’autres produits sont eux considérés comme des « drogues illicites ». Aujourd’hui, la fin du « consensus sur la guerre à la drogue » appelle à redéfinir l’objet de l’intervention et la place du (prendre) soin. Selon Anne Copell, il n’y a pas d’autres choix que d’apprendre à « coexister avec les drogues en limitant autant que possible les risques et les dommages ».

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Des mondes virtuels ?

Article de Christian Laval

Paru dans la revue Rhizome, n° 61, septembre 2016, pp. 1-19.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé, Santé mentale, Interaction, Psychiatrie, Communication, Technologie, Réseau d'information et de communication, Télémédecine

II y a encore deux décennies, le rapport entre mondes virtuels et mondes réels n’était pas une préoccupation majeure dans le champ de l’intervention psychosociale. Tout du moins, le virtuel se confondait avec l’imaginaire et pouvait intéresser à ce titre des professionnels du champ de la santé mentale. Ce qui est « nouveau » c’est que le virtuel est paradoxalement objectivable : c’est internet, les nouveaux moyens de communication, la réalité virtuelle…

Ainsi les outils informatiques sont présents dans l’ordinaire de nos activités. Leurs applications (au double sens du mot) sont quotidiennes et potentiellement infinies. La dite « révolution numérique » a transformé les pratiques. Jouant avec le temps et l’espace selon des possibilités démultipliées, les dispositifs numériques favorisent la réalisation - parfois illusoire - d’une utopie d’ubiquité aussi vieille que l’humanité. Riches de potentialités, de possibilités, d’occasions multiples, ces nouveaux miroirs et écrans contribuent à redéfinir des bornages sociaux et psychiques entre virtualité et réalité.

Leurs frontières s’enchevêtrent pour tisser de nouvelles formes d’interactions, de liens, de jeux, d’identifications entre nous et les autres, entre soi et le monde. Comment imaginer que les champs conjoints de la santé et de l’accompagnement social ne soient pas, à leur tour, saisis par cette (r)évolution ? La croissance irrésistible et parfois incontrôlée de la e-santé et de la télémédecine, des consultations et des expertises à distance en est la manifestation la plus visible.

Dans ce qui apparaît comme une expérience collective sans antécédent, soulignons ici deux figures illustratives des évolutions à l’œuvre : celle du modérateur et de l’avatar. Chacune de ces figures pose des questions de jeu social et de (bons) liens à inventer ou réinventer sur « sites ».

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Les adolescents (et ce qu'ils ont de) difficiles

Article de Christian Laval

Paru dans la revue Les Cahiers de Rhizome, n° 59, mars 2016, 86 p..

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Prise en charge, Accompagnement, PJJ, Souffrance psychique, Isolement, Mineur isolé, Psychiatrie, Scolarisation

Ce numéro 59 des Cahiers de Rhizome est consacré à la prise en charge des adolescents dits "difficiles". Apparue dans les années 1960 dans le champ de l’aide sociale à l’enfance, cette catégorie s’est élargie sous la plume de psys critiques intervenant dans des institutions du travail social à la fin des années 1970, avant de s’imposer comme problème public dans les années 1980-1990, au croisement de deux préoccupations : une approche sécuritaire centrée sur les comportements transgressifs voir violents, et une perspective de santé mentale attentive aux carences et/ou aux souffrances des jeunes. La prise en charge délicate de ces jeunes en "grande difficulté" est au cœur de nos recherches depuis quelques années. Elle recouvre une grande diversité de situations : "jeunes vulnérables", "en errance", "en danger", "isolés", "précaires", "déviants", "incasables", "mineurs isolés étrangers(MIE)", "jeunes en rupture" et/ou "en souffrance", "en risque de marginalisation", ou plus récemment "radicalisés", etc. Nous n’avons pas à privilégier l’une ou l’autre de ces acceptions, car toutes sont traversées par une même préoccupation: comment prendre en charge des adolescents "sans solution de prise en charge" ? Comment les accompagner dans la durée, alors qu’ils sont "trimballés" entre les institutions scolaires, du travail social, de l’insertion et du médico-social, de la justice pour mineurs ou de la pédopsychiatrie ? Comment s’en préoccuper réellement alors qu’ils peuvent se trouver "bloqués" dans des établissements inadaptés ?

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La participation des usagers en santé mentale

Article de Christian Laval

Paru dans la revue Rhizome, n° 58, novembre 2015, 19 p..

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Usager, Droits des usagers, Psychiatrie, Santé mentale, Formation, Formateur, Participation

Une récente recherche-action de l'Orspere-Samdarra sur la participation des usagers au sein du conseil local de santé mentale de la ville de Marseille (Cosm) est le déclencheur et le dynamiseur de ce numéro. Cette recherche pointe à la fois l’actualité du thème et un embarras diffus à le concrétiser sur le terrain. Ces deux éléments sont récurrents dans de nombreux articles de ce numéro. De fait, l’importance des enjeux sous tendant l’actualité de la participation des usagers en santé mentale, rend nécessaire une mise en perspective historique et culturelle.

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Des territoires fragmentés : enjeux psychiques et politiques

Article de Nicolas Chambon, Christian Laval

Paru dans la revue Rhizome, n° 57, juillet 2015, 19 p..

Mots clés : Territoire-Logement, Santé mentale, Précarité, Milieu urbain, Exclusion sociale, Pauvreté, Soin, Citoyenneté, Politique de la ville, Territoire

Devant l'exclusion de certaines populations des systèmes de droit commun, des politiques d'interventions territorialisées se sont développées au début des années 1980, que ce soit dans la politique de la ville, dans le champ du travail social, ou celui de la psychiatrie. Du développement local à la politique de secteur, en passant par le développement social des quartiers, la correspondance entre le territoire et la population y apparaissait comme évidente. D'une part le territoire était défini au regard du nombre d'habitants avec des moyens alloués en conséquence, et d'autre part, les problématiques spécifiques s'entendaient au regard des spécificités d'un territoire représenté a priori comme unifié...

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