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Apprendre le rétablissement

Type de document
Article de périodique
Support du document
Document imprimé, Document en ligne
Auteur de l'introduction, de l'éditorial
Christian Laval
Auteurs
Lise Demailly, Nicolas Franck, Elodie Gilliot, et al.
Titre de la revue
Rhizome
Titre du dossier
Apprendre le rétablissement
numéro
65-66
Mentions d'édition
décembre 2017
Dates
2017
Nombre de pages
39 p.
Domaines Prisme
Santé mentale-Souffrance psychique
Mots-clés Prisme
Schizophrénie, Psychothérapie, GEM, Psychanalyse, Guérison, Cognition
Mots-clés libres
Pair aidant
Extrait de l'introduction

En moins de cinq années, l’idée de rétablissement s’est répandue avec une rapidité qui interroge la solidité de l’armature conceptuelle de la psychiatrie française. Sans reprendre la genèse anglo-saxonne et les particularités contextuelles de ce « succès», maintes fois évoquées dans différents articles de ce Rhizome, nous nous attacherons ici à mieux comprendre quel sens attribuer à cette« importation », alors qu’elle est encore partiellement marginale dans la vie du « secteur ». Son attractivité actuelle, mobilisant quasi tous les acteurs présents dans le champ de la santé mentale(soignants, intervenants sociaux, personnes concernées, familles, chercheurs, médias...) doit être restituée au sein d’une famille de concepts en voie de globalisation, ayant pour finalité commune d’articuler cure et care, autonomie et dépendance, vulnérabilité et capacités. Potentiellement vulnérable, tout individu serait/devrait être susceptible de se ressaisir, disposant toujours de potentialités sur lesquelles s’appuyer pour... se rétablir : telles sont les nouvelles règles du jeu social. La fortune du concept d’empowerment, lui aussi issu de l’aire culturelle anglo-saxonne est un précédent à méditer. Ses différents usages sociaux montrent les ambiguïtés morales et poli-tiques de sa diffusion à travers le monde. Certes, son implantation dans le paysage français, au plus fort de la mobilisation d’Act Up en 1990, le positionne dans la filiation des luttes des noirs américains, mais différents travaux montrent aussi le succès de ce terme dans les sphères de management de type néo-libéral.

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