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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Un esprit non violent dans un corps apaisé : approches et techniques corporelles pour prévenir la violence

Article de Omar Zanna, Guillaume Tixier, Michèle Guillaud, et al.

Paru dans la revue Non-violence actualité, n° 347, juillet-août 2016, 22 p..

Mots clés : Ecole-Enseignement, Non-violence, Corps, Thérapie corporelle, Émotion, Empathie, Théâtre, Conflit, Relaxation, Classe, Yoga, Massage, Sophrologie, Théâtre forum

Notre corporalité est associée à « l’animalité » de l’Homme et son contrôle est un enjeu important de l’organisation des sociétés ; que ce soit pour préparer la guerre ou pour garantir la paix sociale. Depuis l’avènement de la science et de l’esprit des Lumières, l’intellect s’est imposé comme une valeur supérieure de la culture occidentale, mais celui-ci se développe et grandit notamment grâce aux sensations, aux affects et aux émotions transmises par le corps. Notre condition humaine est un tout inséparable alliant corps et esprit. La richesse du langage non verbal est rarement transmise. Or, il est possible de l’apprendre pour mieux l’entendre. Et cet apprentissage peut être d’une grande utilité pour désamorcer les tensions lors d’une situation de conflit, tout comme le sont celui de l’écoute active et de la communication non violente. Pour alimenter vos idées sur ce thème, les éducateurs qui placent ces approches et techniques dans leur démarche vous livrent leurs expériences afin de cultiver des esprits non-violents dans des corps apaisés !

• Un esprit non-violent dans un corps apaisé, approches et techniques corporelles pour prévenir la violence, Édito
• Éducation : Réinjectons de la corporéité ! Entretien avec Omar ZANNA, docteur en sociologie et en psychologie.
• Anticiper la violence : S’entraîner grâce aux techniques théâtrales, par Guillaume TIXIER, formateur à l’IFMAN-Méditerranée.
• Ressource pour l’école maternelle : des pratiques pour rendre les enfants disponibles, par Michèle GUILLAUD, enseignante en maternelle.
• La méthode éducative 3C : une éducation à la non-violence, par Michèle DREIDEMY, enseignante de yoga, relaxologue spécialisée des enfants.
• Yoga et école : apaiser les élèves, par Liberté KIEFFER.
• P.E.A.C.E. : Méditer à l’école ? Sous la direction de Candice MARRO, psychothérapeute, ostéopathe, formatrice et la présidente de l’Association pour la Méditation dans l’Enseignement.
• Pratiquer le massage à l’école, par Laurence LOMBARD, instructrice en massage-école et présidente de l’association MISP-France.
• Sophrologie : nettoyer son espace intérieur, par Françoise RAFFAULT, sophrologue et formatrice en Transformation Constructive des Conflits.

Petits enfants d'immigrés face aux études longues : un rapport au système scolaire socialement et historiquement situé

Article de Pauline Vallot

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-2, avril-juin 2016, pp. 241-268.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Immigration-Interculturalité, Enfant de migrant, Immigré, Personne issue de l'immigration, Scolarité, Orientation scolaire, Enseignement supérieur, Histoire familiale, Enquête

Cette étude vise à renouveler la réflexion sur les aspirations scolaires des descendants d’immigrés en s’appuyant sur une description approfondie des configurations familiales et du cadre spatio-temporel dans lequel les individus ont migré. D’après l’enquête « Trajectoires et Origines » (Ined/INSEE, 2008) et à caractéristiques sociales et scolaires proches, les petits-enfants d’immigré.s scolarisés au lycée, majoritairement d’origine européenne, se caractérisent par une plus grande irrésolution que les enfants d’immigrés et les autres élèves face aux études longues. Nous montrons que les ressources liées à la position sociale des familles dans le pays d’origine rendent intelligibles les écarts observés entre enfants et petits-enfants d’immigré.s. La déception des parents de la deuxième génération quant à l’enseignement supérieur auquel beaucoup ont accédé à partir des années 1980 constitue par ailleurs une piste pour comprendre les hésitations des petits-enfants d’immigré.s. Le passé migratoire familial permet alors de caractériser plus finement les effets de l’origine sociale que ne le font les indicateurs usuels de profession et de diplôme des parents.

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L'engagement et la participation dans l'école et dans la cité

Article de Ludivine Bantigny, Régis Cortéséro, Antonin Dupin, et al.

Paru dans la revue Diversité, n° 184, avril-juin 2016, pp. 5-145.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Jeune, Motivation, HISTOIRE, Discrimination, Quartier, Participation, École, Collège, Lycée, Militantisme, Citoyenneté, Démocratie participative, Engagement

Corps, identité et déviance

Article de Guillaume Vallet

Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 184, juin 2016, pp. 60-68.

Mots clés : Justice-Délinquance, Ecole-Enseignement, Corps, Sociologie, Comportement social, Norme sociale, Déviance, Aliénation, Identité, Enseignement, Pédagogie, Socialisation, Genre

La partie sociologique du programme de première ES est l’occasion d’aborder avec les élèves des exemples empiriques, qui les amènent à réfléchir sur des faits ou comportements sociaux en apparence « anodins », en réalité fondamentalement heuristiques. Le point de programme 3.2 concerne les formes variées de déviance produites dans le cadre des interactions. Cet article cherche à montrer en quoi l’analyse de la pratique du bodybuilding s’insère dans cette problématique et questionne la frontière entre normalité et déviance du corps, santé et maladie, rationnel et irrationnel. Cet exemple permet ainsi de renforcer les acquis des élèves sur le contrôle social (partie 3.1 du programme) et sur la socialisation de genre (partie 1.1 du programme).

Les risques psycho-sociaux scolaires (RPSS)

Article de Hélène Romano

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 209-223.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Risque professionnel, Établissement scolaire, Enfant, Stress, Souffrance psychique, École, Scolarité

Le terme de risque psycho-social dans le monde professionnel est actuellement régulièrement mis en avant et atteste de l’évolution de notre société dans l’attention portée aux conditions du travail. Mais passé les murs du monde professionnel adulte, l’usage de ce terme disparaît. C’est particulièrement le cas au sein des établissements scolaires, pourtant lieux de travail et d’activités pour les élèves comme pour les professionnels. Nous souhaitons par cette communication proposer une définition des RPSS ; relever les formes prises par les RPS en milieu scolaire, en comprendre les manifestations et les effets, puis envisager les possibilités de prises en charge.

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Dynamique de groupe et climat social de la classe. Étude expérimentale sur l’effet d’un animal médiateur en classe d’ITEP

Article de Céline Barrier

Paru dans la revue Empan, n° 102, juin 2016, pp. 135-143.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Jeunesse-Adolescence, ITEP, Dynamique de groupe, Animal, Médiation, Expérimentation, Enseignant

La problématique de l’apaisement des tensions au sein des classes d’ITEP est un enjeu pour les enseignants. Certaines pratiques innovantes tendent à montrer les effets apaisants de l’animal et suscitent auprès des enseignants de l’engouement.
En référence aux travaux sur la dynamique de groupe issus de la psychologie sociale, nous avons émis l’hypothèse que l’introduction d’un chien a un effet bénéfique sur le climat social de la classe d’ITEP en faisant diminuer le nombre de comportements perturbant le fonctionnement du groupe, et nous l’avons testée à l’aide d’un plan quasi expérimental. Des données quantitatives et qualitatives viennent conforter notre hypothèse.

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Eduquer contre le racisme et les discriminations

Article de Pablo Seban, Elisabeth Caillet, Annie Ghiloni, et al.

Paru dans la revue Non-violence actualité, n° 345, mars-avril 2016, pp. 3-22.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Lien social-Précarité, Immigration-Interculturalité, Racisme, Discrimination, Éducation populaire, Éducation, Classe, Exposition, Violence, Différence, Trisomie, Handicap, IME, Intégration scolaire, Partenariat, Fondation Lilian Thuram

L’échelle de l’histoire montre avec quelle fraîcheur les acquis de la lutte contre le racisme et les discriminations s’inscrivent dans les livres. Dans la patrie où « les hommes naissent libres et égaux en droits », il est à déplorer que ces droits s’appliquent encore dans un régime à deux vitesses et que persiste le « deux poids, deux mesures ». S’il n’y a pas de vaccin, puisqu’il ne s’agit pas d’une maladie, il existe, pour un moment encore, des espaces consacrés à des initiatives éducatives qui facilitent la déconstruction de la pensée raciste et discriminante à l’école ou ailleurs, dès le plus jeune âge et dès maintenant. L’objectif est d’armer et d’entraîner les citoyens à ce combat particulier. En effet, les armes remises s’appellent savoir, connaissance, capacité d’analyse et esprit critique ; l’entraînement consiste à se faire respecter et à respecter, à écouter et dialoguer, à se rencontrer, à construire et créer ensemble cette société égalitaire « rêvée » par tant d’autres. Dernière précision (pour ne pas se tromper d’ennemi et ainsi éviter l’écueil de devenir ce que l’on rejette) : ce combat ne se mène non pas contre des personnes, qui réduites à leur comportement incarneraient le « mal ». Il se mène contre des pratiques et discours que nous pouvons faire ou tenir à notre insu.

• Éduquer contre le racisme et les discriminations, Édito
• Conférence gesticulée « Mes identités nationales », Entretien avec Pablo SEBAN, professeur de mathématiques et éducateur populaire.
• Ressource pédagogique, « Contre le racisme, il faut éduquer », par Elisabeth CAILLET, philosophe et muséologue.
• Pour la classe : une exposition, par Annie GHILONI, retraitée professeure des écoles, animatrice intervenant dans des classes et auprès de groupes.
• Diversité : le problème, c’est la violence, par Charles ROJZMAN, psychosociologue, philosophe, praticien et écrivain français.
• Accepter la différence et s’accepter soi-même : des chemins convergents, par Régis HALGAND, formateur agréé Personnalité et relations humaines.
• Expérimentation : un partenariat IME-Collège, par Béatrice MUSIELAK, ancienne enseignante, animatrice pédagogique.
• Témoignage : (Sur)vivre aux différences, par Susan CLOT,

La déscolarisation : étude rétrospective d’une cohorte de 63 patients soignés en ambulatoire dans un secteur de pédopsychiatrie

Article de L. Zugaj, N. Gotheil, S. Delpech, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 64, n° 2, mars 2016, pp. 75-80.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Ecole-Enseignement, Échec scolaire, Difficulté scolaire, Scolarité, Adolescent, Traitement ambulatoire, Parentalité, Handicap mental, Anxiété, Indicateur démographique, Étude de cas

Il existe dans la littérature scientifique psychiatrique peu de données sur les jeunes qui se déscolarisent et sont soignés en ambulatoire. C’est pourquoi nous avons mené une étude qui a pour objectif principal de proposer un état des lieux de la clinique de ces jeunes et de leur environnement. Nous avons donc pour cela réalisé une étude rétrospective de 2010 à 2013 sur une cohorte de 63 patients déscolarisés et soignés en consultation ambulatoire dans le Service. Les données recueillies concernent les caractéristiques socio-démographiques, puis les volets cliniques individuels et familiaux et enfin la prise en charge. Les jeunes sont âgés de 15 ans en moyenne. Les diagnostics les plus fréquents sont les troubles anxieux (46 %) et la dépression (39,7 %). Au niveau familial, nous constatons une surreprésentation des parents souffrant d’une pathologie psychiatrique (41,3 %). Le nombre de patients qui interrompent prématurément les soins est important (28,6 %). Enfin, les prises en charge sont plus intensives que pour les autres patients du Service et la rescolarisation reste longtemps possible (84,4 % des patients suivis). Nous n’avons pas obtenu de résultats statistiques significatifs concernant les facteurs favorisant la reprise de la scolarité chez les patients suivis. Cette étude souligne l’importance d’une prise en charge globale du jeune et de sa famille dans la perspective d’un retour à l’école.