PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Alors qu’elle vise à faciliter le vivre ensemble, la laïcité, qui offre à tous la même liberté de conscience et d’expression, est aujourd’hui malmenée. Mal comprise, parfois instrumentalisée, elle nécessite, à l’heure où se développent la visibilité du fait religieux et des phénomènes de radicalisation, de la pédagogie afin d’éviter tensions, exclusions ou violences. Un défi qui interpelle les acteurs sociaux appelés à la faire vivre.
Article de Patrick Hildago, Olivier Van Caemerbèke
Paru dans la revue Le Journal des acteurs sociaux JAS, n° 206, avril 2016, pp. 34-41.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Collectivité territoriale, Association, Prévention, DSL, Nouvelle Calédonie
Derrière la carte postale, il y a un sacré défi : la Nouvelle-Calédonie doit parvenir à résoudre la contradiction entre la volonté de se construire un destin commun et le désarroi de sa jeunesse. Et c'est important à la veille d’échéances électorales importantes sur son avenir avec le référendum sur l'indépendance prévu en 2018. C'est pourquoi tous les acteurs locaux se mobilisent à l'image de la commune de Païta qui s'est engagée dans une démarche résolument novatrice qui pourrait, demain, inspirer toutes les villes de France.
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 356, avril 2016, pp. 34-36.
Mots clés : Travail-Emploi, Jeunesse-Adolescence, Droit du travail, Jeune, Jeune travailleur, Insertion professionnelle, Pauvreté, Chômage, Dispositif d'insertion, Droit social, Mouvement de jeunesse, Emploi
Pourquoi des jeunes de chez nous partent-ils faire la guerre en Syrie ou se font-ils exploser, ici, dans des attentats suicides? Face au phénomène du radicalisme violent coexistent la tentation de ne rien faire, voire du déni, ou celle de croire que le sécuritaire suffira. Pour notre part, nous avons choisi de tenter de mieux comprendre pour désamorcer, prévenir et, au-delà de l’urgence, construire une société plus inclusive.
Ce numéro a été conçu pour aider les travailleurs sociaux, et tous ceux qui se sentent concernés, à déjouer les pièges des amalgames et à réinvestir dans des actions préventives.
Longtemps, nous avons hésité à consacrer un numéro de l’Observatoire à la question du radicalisme violent. N’allions-nous pas encore alimenter la surmédiatisation d’un phénomène qui ne concerne, directement, qu’une petite minorité de jeunes? N’allions-nous pas risquer d’encore attirer les regards inquiets sur une population musulmane déjà fortement stigmatisée?
Nous avons néanmoins fini par franchir le pas. Parce que, à diverses occasions, nous avons pu constater que les travailleurs sociaux se posent de nombreuses questions sur ce sujet complexe et sensible, tout en évitant de trop "s’en mêler" car craignant la maladresse, l’erreur d’interprétation, l’amalgame... Parce que, aussi, la prévention du radicalisme, à condition qu’elle soit clairement dissociée de la répression et du contrôle - ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas -, implique d’en revenir à certains fondamentaux du travail social.
Nous avons construit ce dossier en nous appuyant sur les rencontres co-organisées par le Centre Régional d’Intégration de Charleroi (CRIC) et le Centre Régional de Verviers pour l’Intégration (CRVI), en collaboration avec la Direction Générale Opérationnelle de l’Action sociale de la la Région wallonne (DGO5), "Prévention du radicalisme violent. Osons en parler", programmées en octobre et novembre 2015.
Celles-ci nous ont servi de point de départ - vous retrouverez plusieurs orateurs conviés à ces journées dans nos contributeurs - mais nous avons aussi étoffé ce dossier, que nous avons conçu en deux parties, en nous appuyant notamment sur les avis pertinents de Thierry Tournoy, Directeur du CRIC et de Daniel Martin, Directeur du CRVI.
La première partie pose cette terrible question : pourquoi des jeunes de chez nous se laissent-ils séduire par les discours de Daesh et partent-ils faire la guerre en Syrie ou se font-ils exploser dans des attentats suicides ici, en Europe? Pour y répondre, nous avons sollicité une palette de contributeurs qui, par leur expertise, décortiquent ce qui se joue derrière cet embrigadement criminel des jeunes dans le radicalisme violent.
La seconde propose des pistes et des réflexions sur ce qu’il y a lieu de mener, d’inventer, de soutenir comme actions pour prévenir cette radicalisation. Si les travailleurs sociaux ne peuvent certes agir sur la variable géopolitique ni révolutionner notre contexte sociétal actuel, ils peuvent jouer un rôle important dans divers domaines : aider le jeune à se construire comme sujet et comme acteur de son devenir; reconstruire le lien décousu entre celui-ci et la société, sa famille, l’école...; consolider son esprit critique et sa résistance morale face aux tentatives d’endoctrinement; promouvoir l’interculturalité et le vivre-ensemble; lutter contre les inégalités et les discriminations;... Et, au-delà de l’urgence, participer par leurs convictions et leurs idéaux à une société davantage inclusive et porteuse de signes positifs, d’émancipation, d’espoir.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 2946, 5 février 2016, pp. 24-27.
Mots clés : Travail-Emploi, Jeunesse-Adolescence, Jeune, Chômeur, Précarité, Insertion professionnelle, Mission locale pour l'emploi, Dispositif d'insertion
Le gouvernement a décidé d’étendre l’expérimentation de la garantie jeunes à tous les territoires volontaires. Une bonne nouvelle pour les missions locales qui soulignent l’intérêt d’un dispositif qui part des potentialités des jeunes et des territoires et s’inscrit dans la durée. Ce qui ne les empêche pas d’être réservées sur les modalités d’attribution des crédits d’accompagnement.
"Selon les évaluations d'Europol [...]on compterait pas moins de 5000 ressortissants européens ayant rejoint le théâtre de guerre du Proche-Orient, dont un nombre significatif de mineurs"
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 351-352, janvier-février 2016, pp. 25-30.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Terrorisme, Jeune, Réinsertion sociale, Violence, Islam, Politique
"Sid Abdellaoui est professeur des Universités, docteur en psychologie, expert auprès des Tribunaux, vice président de l'Association française de criminologie."
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 351-352, janvier-février 2016, pp. 17-24.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Islam, Terrorisme, Psychosociologie
"La radicalisation est aujourd'hui au coeur du débat sur le terrorisme islamiste. Mais que savons-nous des processus qui peuvent mener des jeunes à partir à l'étranger pour y faire le djihad?"
Article de Marie Mercat Bruns, Aurélie Pallares Castany, Benjamin Vial, et al
Paru dans la revue Agora, n° 74, 2016 [3], pp. 56-130.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Droit, Discrimination, Emploi, Droit du travail, Accès aux droits, Délinquance juvénile, ASE, Protection de l'enfance, Fille, Adolescent, Justice, Mineur isolé, Statut
Qu’est-ce qu’un jeune pour le droit, pour ceux qui l’élaborent ou ceux qui l’appliquent ? Comment le droit et ses acteurs construisent-ils les catégories de jeunes ? Quel sens celles-ci prennent-elles alors pour les jeunes eux-mêmes dans leurs trajectoires individuelles ? Ce dossier montre que la dichotomie entre un droit des mineurs et un droit des majeurs ne suffit pas à rendre compte des multiples catégorisations et définitions de la jeunesse qui traversent les législations dans différents domaines juridiques (droit social, droit pénal, droit des étrangers, etc.). À travers plusieurs approches disciplinaires, le dossier s’intéresse aux liens entre normes juridiques et âge social. Il souligne combien « l’âge légal » est source d’interprétations et d’appropriations multiples par tous les acteurs du droit, les jeunes y compris, et ne prend forme et sens que dans des contextes sociaux déterminés.