PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3004, 31 mars 2017, pp. 42-43.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Santé mentale-Souffrance psychique, Souffrance psychique, Accès aux droits, Recherche-action, Handicap psychique, Groupe d’Entraide Mutuelle, Advocacy France
Des personnes en souffrance psychique sont allées interviewer des responsables politiques et institutionnels sur les retards dans la mise en œuvre de leurs droits. Elles participent à la recherche « action participative » engagée pour trois ans par Advocacy France et coordonnée par Isabelle Maillard.
Paru dans la revue Thérapie psychomotrice et recherches, n° 185, janvier-mars 2017, pp. 50-99.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Comportement social, Corps, Gériatrie, Hyperactivité, Souffrance psychique, Traumatisme crânien, Trouble du comportement, Nourrisson
Dossier constitué de 4 articles :
- "Quand le psychomotricien joue l'agité face à l'adulte cérébro-lésé"
- "Le vieux Monsieur qui faisait les cent pas ..." Réflexions autour de l'instabilité psychomotrice en gériatrie
- Dépendance et turbulence : le bébé sens dessus dessous
- Le monde d'Hugo - Réflexion concernant les troubles des apprentissages et l'agitation motrice chez l'enfant
Article de Mélania Andronicos, Jacques Besson, Monique Seguin
Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 56, n° 1, janvier-mars 2017, pp. 54-65.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement de la personne et identité, Souffrance psychique, Suicide, Urgence, Télécommunication, Technologie de l'information et de la communication, Analyse comparative, Langage
Le but de cette étude est de contribuer à la compréhension du dépistage du comportement suicidaire dans un contexte d’appel d’urgence. Pour mener à bien ce travail, nous avons procédé à l’analyse d’appels téléphoniques de personnes suicidaires ayant eu recours à un centre d’appels d’urgence psychiatrique. Sur la totalité des 2 521 appels psychiatriques répertoriés au cours d’une année, seuls les contacts directs avec les personnes en crise suicidaire ont été retenus pour la retranscription. Au total, 102 appels répondaient aux critères de sélection et ont été pris en compte dans l’analyse. Les résultats de notre étude font ressortir la complexité de l’acte suicidaire et légitiment l’hypothèse que les outils prédictifs peuvent avoir une certaine efficacité dans l’analyse des facteurs de risque. Ils ne permettent cependant pas d’obtenir le niveau de précision nécessaire pour l’analyse de l’urgence et de la dangerosité.
L’auteure propose une réflexion sur les conflits et la souffrance psychique de jeunes femmes libanaises célibataires immigrées en France, ayant eu des relations sexuelles alors que la culture libanaise attribue une valeur majeure à la chasteté des femmes avant le mariage. La défloration avant le mariage, si elle peut être vécue comme une liberté sexuelle, mobilise souvent rapidement une représentation de transgression du tabou de la virginité, pouvant engendrer des affects de honte et de culpabilité dans le cadre d’une reviviscence des problématiques oedipiennes et surmoïques. À l’appui de six entretiens cliniques et des épreuves projectives, dans le cadre d’une recherche en psychologie clinique et psychopathologie qui s’inscrit dans une perspective psychodynamique avec une double approche psychanalytique et interculturelle, cet article développe l’organisation du fonctionnement psychique mise à l’épreuve par la transgression du tabou, et présente les aménagements psychiques de ces femmes.
Paru dans la revue Empan, n° 105, mars 2017, pp. 42-49.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Amour, Jeune en difficulté, Formation, Accompagnement, Institution, Compétence professionnelle, Souffrance psychique, Travail social
Peut-on parler d’amour quand on s’occupe de jeunes en grandes difficultés psychiques ? L’auteur répond par une formulation secondairement étayée d’exemples ; l’important est une compétence professionnelle où un amour modulé a sa place. De là, il décrit les problèmes soulevés par la relation offerte à des sujets en souffrance : peuvent-ils décoder le sens de ce qui leur est proposé ? Peuvent-ils supporter le remaniement affectif souhaité ? Comment l’intervenant va-t-il accompagner en sachant percevoir derrière des comportements insolites et perturbants une ébauche d’appel puis un désir de s’engager ?
La dépression altère gravement la qualité de vie des patients et prédispose à un risque fréquent de récurrence et de chronicité. Les prises en charge doivent associer traitement médicamenteux et psychothérapies, notamment comportementales et cognitives, et si besoin stimulation cérébrale. La recherche se concentre aujourd'hui sur la prévention et le traitement des récidives et de leurs conséquences cognitives. Tour d'horizon des pratiques et perspectives.
La psychosomatique vise à dépasser la dichotomie corps/psyché qui fonde la médecine occidentale. D'origine psychanalytique, elle part de l'homme malade et de son fonctionnement psychique pour comprendre les conditions dans lesquelles se développe une pathologie somatique. Au delà des différences d'écoles, elle propose en plus des soins somatiques, une écoute qui tend à réveiller une vie fantasmatique endormie, voire bloquée sur le mode opératoire. Repères théoriques et illustrations en psychiatrie, psychomotricité, psycho-oncologie, dermatologie...
Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, novembre 2016, pp. 5-35.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Soins à domicile, Crise, Scolarité, Prévention, Souffrance psychique, Enfant, Prise en charge, Gériatrie
Comme le souligne le serment d'Hippocrate : "Dans quelque maison que j'entre, j'y entrerai pour l'utilité des malades", la clinique, du grec klinê : le lit, signifie pour le médecin être auprès du malade alité, là où il s'est incliné, là où sa santé et ses forces déclinent.
A l'aube du XIXe siècle, le cadre clinique de l'hôpital psychiatrique s'est construit, tout comme celui de l'hôpital moderne, autant dans un souci d'efficacité que de démocratisation. tenon voulait que l'hôpital soit une "machine à guérir", mais également que ces machines soient accessibles à l'ensemble de la population française.
La souffrance psychosociale est devenue une préoccupation publique à partir des années 1980, d’abord définie dans le cadre de l’émergence des problématiques de l’exclusion. Depuis quelques années, la diffusion de la préoccupation pour ce type de souffrance s’est développée sur un ensemble varié de scènes sociales dont celles des politiques de la ville, de la psychiatrie, du travail, de l’école… À partir d’une recherche action basée sur la méthode d’analyse en groupe d’acteurs et d’un diagnostic réalisé pour la mise en œuvre d’un atelier santé ville sur un territoire de relégation sociale de Toulouse, l’article fait un point sur les problèmes rencontrés par les intervenants sociaux pour prendre en charge des souffrances qui relèvent moins de la psychiatrie que de l’articulation des interventions sociales.